jeudi 5 mai 2022

Troisième volet de l'ITV de DAVID BRY

 


Le tome 3 de l'interview de David Bry

Retrouvez les tomes précédents: ITV1, ITV2





On lui laisse la parole.

 

Bonjour et bienvenue dans ce 'Mois de", celui qu'on va faire ensemble :)


Déjà, un grand merci à Dup et Phooka qui m'ont fait le plaisir et la gentillesse de m'inviter. Je suis ravi ! Échanger sur la lecture, l'écriture, l'imaginaire, les histoires, je trouve ça passionnant. Et ce n'est pas tous les jours qu'on en a l'occasion. Nous autres, auteurs, avons des métiers assez solitaires en dehors des festivals et de ces moments-là.


Bref !


On y va.
Vous êtes prêts ?
Moi, non :D. Mais ça va, j'aime les surprises. Et l'impro.


Je suis donc David Bry, 48 ans au moment où j'écris ces quelques lignes, seul, dans mon bureau, l'air (évidemment :) ) inspiré.
J’invente des histoires depuis que je suis tout petit : première nouvelle à 9 ans, premier roman à 12 ans. On pourrait croire au génie, genre le Mozart de l'imaginaire. Ben non, pas du tout. J'ai galéré, longtemps, j'ai écrit des textes pas forcément excellents, mais il fallait que j'en passe par là pour essayer de faire mieux, techniquement parlant entre autres. Je crois que c'est en partie ça qui me pousse, d'ailleurs : essayer de faire mieux à chaque fois. À mon sens, écrire est un chemin. Chaque roman est une pierre, une étape, un endroit où on se pose pour mieux repartir. Je trouve ça fascinant, même si reprendre la route ça veut dire aussi abandonner une histoire qu'on a terminée, ce qui noue à chaque fois les tripes. Vraiment.


Si je lis de tout (ou presque), je n'écris que de l'imaginaire. C'est le genre qui me va le mieux. Faire appel aux monstres, à la magie, au merveilleux, c'est comme ça que je sais raconter et, j'espère, toucher les lecteurs. Il y a dans l'imaginaire quelque chose de très intime, que je trouve d'une grande beauté. On touche aux peurs, aux espoirs, à l'enfance, aux mythes fondateurs. Tout cela est très enfoui en nous, et pour autant nous anime. Enfin, c'est ce que je crois :).


Pour ceux qui m'ont déjà lu, vous savez déjà sans doute que j'aime les histoires tristes. Genre, très tristes. Je suis fasciné par le tragique, par le destin, par les sacrifices et la perte (mais moi, je vous assure, je vais très bien ;) ). Il y a quelque chose que je trouve profondément humain dans tout ça. Que passe l'hiver, 2087 ou Le Chant des géants sont dans cette veine, ce tragique. La Princesse au visage de nuit s'y apparente, même s'il y a plus de lumière dans ce roman que dans les autres. Le Garçon et la ville qui ne souriait plus est une exception. Je venais d'être papa, je ne voulais pas ni ne pouvais pas écrire d'histoire triste à ce moment-là. Que mes lecteurs me pardonnent ! :D
Pour autant, j'aime beaucoup rire aussi (puisque je vous le dis, que je vais bien ! :) ). Les Contes désenchantés forment un petit recueil à l'humour souvent noir que j'ai adoré écrire, et je ne désespère pas de continuer parfois dans cette veine.
Enfin, j'écris aussi de la jeunesse depuis peu, grâce aux éditions Nathan. Les Héritiers de Brisaine est une série que j'adore : quand je l'écris, j'ai l'impression d'avoir 10 ans et de vivre mille aventures avec mes meilleurs amis et une épée en bois.


Voilà. Après ces quelques mots fort académiques, je vous propose un jeu, d'accord ? J'adore jouer :). Et puis je n'aime pas trop parler tout seul ;). On va donc jouer au portrait chinois, sur toute la semaine. Vous me posez une question (Si tu étais...) dans les commentaires, et je réponds. Et j'ai le droit moi aussi de vous en poser une.
D'accord ?
Allez.
Zou.
C'est parti.
:)

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Phooka


Bonjour David,

La question qui tue:

Si tu ne devais garder qu'un seul de tes romans, lequel choisirais tu et pourquoi ?

Serais tu capable d'écrire un roman "de commande", un roman qui te sortirait de ta zone de confort (fantasy). Est ce que ce serait finalement un challenge que tu accepterais ? Y'a t'il des genre que tu ne pourrais vraiment pas aborder?


David


Si je devais garder qu’un seul de mes romans ? Aïe… Mais c’est HORRIBLE comme question ! :D Mais je ne vais pas me débiner, et vais tâcher de répondre. J’hésite entre plusieurs, vraiment, mais je vais dire Que passe l’hiver, pour plusieurs raisons.
La première, c’est parce que c’est à travers ce roman que j’ai réalisé que ce que j’aime et sais faire, c’est cette mélancolie qui colore toute l’histoire. Avant, je ne le comprenais pas vraiment, je ne l’intellectualisais et ne le travaillais pas particulièrement. C’est comme savoir qu’en tant que pilote, votre truc c’est les virages. Si vous ne le savez pas, c’est gênant, ça ne vous permet pas de donner le meilleur de vous-même :D.
La seconde raison c’est que, dans ma petite « carrière », Que passe l’hiver a vraiment été un tournant. C’est grâce à ce roman que j’ai commencé à être repris en poche, c’est grâce à lui que j’ai été « coup de cœur » des Imaginales en 2019, puis ensuite approché par Nathan pour mes romans jeunesse. Il y a vraiment eu un « avant » et un « après », même si je continue d’apprendre et (j’espère) de progresser.

Je n’ai absolument aucun problème avec les commandes, au contraire : je trouve ça top. Top, parce que je déteste l’idée d’une zone de confort. Franchement, faire 19 Que passe l’hiver à toutes les sauces, non merci. C’est pour ça qu’il y a eu Le garçon et la ville qui ne souriait plus, La princesse au visage de nuit (qui ne sont pas des commandes). J’aime alterner, voyager, découvrir, essayer d‘autres choses. Avec le risque de faire moins bien, peut-être. Mais c’est un risque que j’accepte. Donc la commande, pas de problème, et ça m’amuse même de partir à la découverte de quelque chose que je ne connais pas. Là où j’aurais un problème par contre, c’est si on me demandait de faire une histoire qui ne serait pas « moi ». Un truc premier degré avec des super héros hyper balaize par exemple. Je crois que tous les auteurs ont leur voix, leur « truc ». Moi, mon truc, c’est (je crois) l’humain, la fragilité des choses, la perte, la mélancolie (et aussi l’humour noir, mais ça se voit un peu moins ;). Si je ne travaille pas avec ça, j’aurais, pour le coup, trop peur en effet de me tromper, de ne pas savoir faire. Et, surtout, de m’ennuyer :). Donc non.
En termes de genre, tout sauf l’horreur et le gore !! Quand j’écris, je me plonge dans mes histoires, je vis à moitié dedans. Et comme je suis un gros pétochard, je n’ai pas envie de passer la moitié de mon temps à me demander s’il n’y a pas un zombie armé d’une tronçonneuse, la nuit, dans chacun de mes placards, ou si un clown tueur ne va pas venir frapper à la porte de mes enfants. Non, non, non !



Fantasy à la carte 

Bonjour David, ça me va, dès que j'ai le livre en mains, je te fais signe mais j'ai un défaut, j'achète des tonnes de bouquins qui m'attendent toujours dans ma PAL. Trop de livres à lire et décidément pas assez de temps pour faire tout ce qu'on veut.

Sinon, quels sont les livres qui t'ont donné envie d'écrire de l'Imaginaire?



David

Il y a les légendes et les mythes, avant tout. J'ai plongé dedans très, très jeune ; dans la mythologie égyptienne, grecque ainsi que dans les légendes du roi Arthur aussi. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai été fasciné par les créatures, les forêts et l'épique. Les premiers romans où j'ai trouvé cela ? Il y a les série des Conquérants de l'impossible et des Evadés du temps de Philippe Ebly que j'ai adorées, tout gamin. Le premier choc, après, a été Elric des Dragons, de Michael Moorcock. Un empire décadent et qui s'éteint, un prince dépressif en pleine tragédie... comme quoi, mes goûts n'ont pas vraiment changé :D. J'ai aussi énormément aimé Dune, enfin, les premiers de la série. Et puis Shakespeare, également, m'a influencé, même sur l'imaginaire ! Lisez par exemple Le Songe d'une nuit d'été ou La tempête : c'est génial !

A moi : si tu devais ne garder qu'UN livre de ta bibliothèque, lequel serait-il ?


Regina Falange 


Bonjour David. Je commence Que passe l'hiver. Comment de boîte de mouchoirs dois-je prévoir? Il est trop longtemps resté dans ma pal, depuis les imaginales 2019 je crois... En parlant des imaginales, as-tu des anecdotes de salons à nous raconter ? En tant qu'auteur qu'est ce que tu préfères ou au contraire redoutes le plus lors des rencontres ? As-tu déjà reçu des cadeaux de la part des lecteurs ? En tant que lecteur es-tu déjà allé à la rencontres d'auteurs que tu admires ou plus simplement apprecie les romans ?


David


Bonjour Regina !

Hmmm... Les mouchoirs ? Plusieurs boites, je pense. Bon courage ! :D


Des anecdotes, pas tant que ça en fait. Alors si, il y a les salons où il y a plus d'auteurs que de lecteurs (du coup, on tape la discut', et des fois ça part un peu en vrille :D), les salons où tu es caché derrière la file de lecteurs qui attend la star d'à côté (et tu te dis que la journée va être trèèèèès longue), les salons où le libraire n'a pris que 3 exemplaires de ton dernier roman (et tu te dis là aussi que ça va être trèèèès long). Il y a aussi les salons où, un peu fatigué de la veille, tu te demandes comment tu vas tenir la journée ! :D

Ce que je préfère en tant qu'auteur ? Discuter. Parler de romans, de littérature, et évidemment surtout pas que de mes romans à moi. J'adore lire, vraiment, j'adore tous ces mondes qu'on invente et qu'on partage. C'est extra.

Ce que je redoute ? L'ennui. Ça arrive parfois, qu'il n'y ait personne, ou pas grand monde. C'est l'horreur !!!


Oui, j'ai de temps en temps des petits cadeaux. Du chocolat (mes lecteurs me connaissent bien :D), des marques-pages. Mais - et je suis sérieux - le plus beau des cadeaux c'est quand les lecteurs viennent me voir pour me dire qu'ils ont aimé une de mes histoires. C'est vraiment comme quand vous faites à manger. Quand les gens vous disent "Ah, c'était bon", il y a quelque chose de l'ordre du partage, de la satisfaction qui est génial. Écrire, c'est comme cuisiner. On le fait aussi - surtout - pour en partager le résultat.


De mon côté, je vais rarement voir les autres auteurs, en dehors de ceux que je connais bien sûr. En fait, je suis plutôt timide :D. Et aller voir un auteur pour lui dire que j'adore ce qu'il fait, j'avoue que ça m'intimide un peu. Alors je regarde la tête qu'ils ont, s'ils ont beaucoup de monde à leur stand, ce genre de choses. La seule exception, c'est Laurent Gaudé, que je suis allé voir une fois, sur un salon où nous étions tous les deux. J'ai bafouillé que je suis fan, ai fait dédicacer un bouquin pour une amie, et me suis barré vite fait :D.


Fantasy à la carte 


Bonjour David,


Les légendes et les mythes, tout ce que j'aime. Trois de tes romans sont édités aux éditions de L'Homme Sans Nom, comment as-tu approché la maison d'édition ? Ta première collaboration s'est bien passé ?


Ouch, question difficile car j'aime trop les livres de ma bibliothèque surtout mes livres fantasy mais si je devais en choisir un, je dirais L'Assassin Royal de Robin Hobb (je sais c'est un cycle) mais j'ai une affection toute particulière à cette saga car c'est grâce à elle que je suis tombée amoureuse de la fantasy. J'y suis très attachée.


Et si tu devais ne garder qu'un seul album de musique, ce serait lequel ?



David


Je n'ai encore jamais lu Robin Hobb ! J'ai un peu honte, j'avoue, mais j'ai très peur des séries : peur de rester coincé dessus pendant longtemps, peur de la perte de qualité au fur et à mesure des tomes, etc. Peut-être faudrait-il que j'essaie celle-ci, quand même...


Comment j'ai approché L'Homme Sans Nom ? Avec mon tact habituel : en mode bourrin :D.

Plus sérieusement, j'avais envoyé Que passe l'hiver à toutes les maisons d'édition de France et de Navarre qui, toutes, l'avaient refusé. Il ne restait que HSN. J'avais eu Dimitri (l'éditeur) par mail, il m'avait dit qu'il le lirait. Je n'avais pas eu de nouvelles ensuite. Quelques mois plus tard, en festival, j'apprends par hasard qu'il s'y trouve aussi. Je demande à un ami commun de nous présenter (je suis timide... c'est vrai en plus), et là, Dimitri me dit... qu'il n'a pas terminé le roman.

J'hésite entre me pendre et LE pendre, et décide finalement de ne pas griller ma dernière cartouche. Je lui demande (avec un air de chien battu) s'il ne veut pas avoir la gentillesse et l'amabilité et LA MOINDRE DES CORRECTIONS DE FINIR CE FICHU MANuscrit merci monsieur l'éditeur vous êtes bien aimable. Il me dit oui, je ne le crois pas, évidemment. 

Sauf qu'il le fait vraiment, qu'il me recontacte, et qu'on finit par le sortir ensemble (et non pas par sortir ensemble, merci, là ce serait une autre histoire :D).

Ce qui est chouette dans cette histoire-ci (la vraie :D), c'est que Dimitri aime vraiment ce que je fais (enfin, j'espère !), mais surtout, il comprend ce que je veux faire. Et m'aide à cela. Il fait un vrai travail éditorial, intéressant, poussé. Et moi qui étais jusque là passé de maison d'édition en maison d'édition, je suis resté. Et j'en suis très heureux, oui.


Un seul album de musique ? Waoo question difficile, là encore... Mais je ne me débine toujours pas :).

Question très, très difficile. Il y en a tellement...

Mais puisqu'il faut choisir. 

Boys for Pele, Tori Amos. 


Celindanaé :

Bonjour David

Je suis ravie que les vénérables Dup et Phooka aient choisi d'organiser un mois David Bry. J'ai adoré La princesse au visage de nuit et j'ai été frappé par la variété des genres de l'Imaginaire que vous abordez. Il ne me semble pas avoir vu de SF dans vos livres (mais je peux me tromper). Est ce un genre que vous aimez moins ou aimez moins écrire?
J'ai lu que vous aviez pratiqué le jeu de rôle. Est-ce que cela a eu une influence sur votre manière d'écrire?


Question portrait chinois: quel jeu de rôle a votre préférence?


David :

Bonjour Celindanae,
on est au moins deux alors : moi aussi je suis ravi d'avoir été invité ici par nos vénérables préférées :). C'est gentil, merci !
Je suis très heureux que vous ayez aimé La princesse au visage de nuit :).


Pour répondre à votre première question, non, je n'ai jamais écrit de SF, alors que j'adore ça ! J'ai adoré Dune et Hypérion (enfin, les 1ers tomes, pour les 2 séries d'ailleurs...), les Chants de la Terre lointaine et Rama d'Arthur C. Clarke, Elévation de David Brin, entre autres classiques. Dans les romans plus récents, j'ai beaucoup aimé Pyramides de Romain Benassaya, Latium de Romain Lucazeau, ou encore Seconde Humanité d'Adrien Mangold. Pourquoi je ne me suis jamais lancé, moi ? Bonne question. Je pense que ma fascination pour la mythologie et le mythe arthurien a primé. J'ai fait une première incursion dans le futur avec 2087, un roman post-apo que j'ai sorti en 2012 et pour lequel j'ai beaucoup d'affection. Est-ce que je vais aller un peu plus loin dans le futur ?
La réponse est oui :).
Scoop, mon prochain roman adulte devrait être de la SF. Tout n'est pas encore calé, mais je suis en train d'y travailler en parallèle d'autres projets jeunesse et autres.
Pourquoi j'y vais, me direz vous ?
Pour deux raisons.
La première c'est que, comme je l'ai dit, j'adore la SF. J'adore les vaisseaux qui voyagent dans la nuit et le froid de l'espace, les planètes lointaines, l'exploration, ce sentiment d'immensité face aux cosmos. Les étoiles. N'est-ce pas fascinant ?
La seconde raison, c'est que j'ai un goût assez prononcé pour le changement :). J'aime essayer d'autres choses, d'autres types d'histoires. Je crois qu'après toutes ces années à écrire, à réfléchir, à travailler, je commence à savoir qui je suis en tant qu'auteur. J'ai encore énormément à apprendre sur bien des sujets, mais j'ai compris ce que je sais faire. Est-ce que je peux l'appliquer à l'espace ? Je le crois. Est-ce que ça sera bien ? Je ne le saurai que lorsque je l'aurai fait :).
Je n'aime pas l'idée de faire tout le temps la même chose. J'ai envie, besoin de nouveauté, pour mieux revenir parfois à mes premières amours. J'ai écrit plusieurs romans de fantasy, je sais que j'en écrirai d'autres. Mais j'ai besoin et envie de voir ailleurs, aussi. Et j'avoue que je suis impatient de me lancer :).


Est-ce que le jeu de rôle a influencé ma manière d'écrire ? Je ne crois pas. Au contraire, je pense que j'ai dû travailler à m'en défaire. Quand on est maître de jeu, quand on raconte une histoire à ses joueurs, il faut aller dans le détail, décrire au maximum. Quand on écrit un roman, il faut au contraire laisser des espaces. Il y a les choses qui sont dites, d'autres qui ne le sont pas. Je m'explique. En jeu de rôle, quand les joueurs pénètrent dans une pièce, je raconte tout : la couleur des murs, du sol, le nombre de chaises et d'assiettes, l'odeur, tout d'un coup. Lorsqu'on écrit un roman, il ne faut au contraire décrire que le minimum, laisser le lecteur imaginer un peu, et ne pas l'assommer avec 3 pages de descriptions inutiles. Là où ça a pu m'aider, c'est sur le rythme d'une histoire. On sent quand les joueurs décrochent, quand il faut sortir un monstre ou un piège pour les réveiller. Dans un roman, c'est un peu le même principe :).


JRTM serait sans doute mon jeu de rôle préféré, bien que je n'y ai pas beaucoup joué. M'imaginer être un personnage de la Terre du Milieu de Tolkien m'a émerveillé. Je suis rapidement passé à Rolemaster après, mais mes premiers pas dans le jeu de rôle avec JRTM m'ont marqué. J'ai également fait, bien des années plus tard, quelques parties d'Ars Magica, qui m'avaient très vite emporté elles aussi.


À moi :).
Vous avez un genre préféré dans l'imaginaire, ou vous lisez de tout ? Et pourquoi ?



La suite par ICI

9 commentaires:

Phooka a dit…

Haaa tu as écrit le mot "chocolat".

Du coup je suis obligée de te poser la questions qui tue, surtout à quelques jours des Imaginales ...

Sucré? Salé ?

Es tu gourmand ?

On t'amène quoi dans deux semaines ? =D

Fantasy à la carte a dit…

Bonjour David,

Les légendes et les mythes, tout ce que j'aime. Trois de tes romans sont édités aux éditions de L'Homme Sans Nom, comment as-tu approché la maison d'édition ? Ta première collaboration s'est bien passé ?

Ouch, question difficile car j'aime trop les livres de ma bibliothèque surtout mes livres fantasy mais si je devais en choisir un, je dirais L'Assassin Royal de Robin Hobb (je sais c'est un cycle) mais j'ai une affection toute particulière à cette saga car c'est grâce à elle que je suis tombée amoureuse de la fantasy. J'y suis très attachée.

Et si tu devais ne garder qu'un seul album de musique, ce serait lequel ?

celindanae a dit…

Bonjour David

Je suis ravie que les vénérables Dup et Phooka aient choisi d'organiser un mois David Bry. J'ai adoré La princesse au visage de nuit et j'ai été frappé par la variété des genres de l'Imaginaire que vous abordez. Il ne me semble pas avoir vu de SF dans vos livres (mais je peux me tromper). Est ce un genre que vous aimez moins ou aimez moins écrire?
J'ai lu que vous aviez pratiqué le jeu de rôle. Et ce que cela a eu une influence sur votre manière d'écrire?
Question portrait chinois: quel jeu de rôle a votre préférence?

Fantasy à la carte a dit…

Bonjour David,

C'est une belle et très stressante histoire. Mais heureusement tout est bien qui finit bien et tu as pu voir Que passe l'hiver être édité et je m'en réjouis car quelle lecture coup de cœur qui en inauguré quelques autres.

Sinon, toi qui écris de la jeunesse et de l'adulte, à quel public préfères-tu t'adresser ? Est-ce plus difficile pour les uns ou pour les autres ?

Danilomzb a dit…

Hello David,

Merci pour ta réponse et oui je confirme cette phrase est bien de Yoda... et pour répondre à ta question, oui j'adore le cinéma et non j'essaye de ne pas lire le livre avant de voir le film car je suis souvent déçue, un livre laisse place à mon imagination et cela correspond rarement au choix du cinéaste, alors que dans l'autre sens ça fonctionne mieux.

Je me demande si parmi tous tes personnages, un ou une t’a donné des difficultés à faire évoluer ou à quitter ? Et pourquoi évidemment ?

On continue ? Allez, si tu étais un super héros ou une super héroïne, lequel serais-tu ? (interdiction de demander à tes enfants...)

Danielle

Dup a dit…

Coucou David,

À mon tour de mettre mon grain de sel.
Puisqu'on parle cinéma, série. Est(-ce que cela te plairait de voir un de tes romans adapté à l'écran. Bon, question con j'en conviens... la vraie c'est plutôt la suivante. Si tu étais adapté à l'écran, mais sans droit de regard sur le scénario, est ce que ça te plairait vraiment ? de même pour le casting !

Alex Ferder a dit…

Coucou David, super ce mois de ...
J'ai découvert ton plume grâce à Emma. Je suis dans le chant des géants et j'aime beaucoup. BO maintenant que je viens de lire que tu écris des histoires tristes je suis un peu dépitée :) !

D'ailleurs j'ai une petite question pour toi. Ton style est très fourni, les descriptions sont précises et riches, d'où ma question purement technique.

Comment est-ce que tu écris ? Est-ce que tu reprends beaucoup ton texte ou bien c'est pratiquement ce que tu cherches à transmettre ? Est-ce que tu fais de la alpha lecture avec quelqu'un ? Est-ce que tu as beaucoup de béta lecteurs/trices ? Combien de temps de prennent les corrections et surtout est-ce que tu les apprécies ?

Pardon pour ce flot de question, tôt le lundi matin

Et la question du portrait chinois / si tu pouvais être une époque, laquelle serait-elle ?

Alex

celindanae a dit…

Merci David pour cette réponse. Il me tarde de lire le prochain roman en SF alors :). Est ce qu'on peut en savoir un peu plus? (date de parution, éditeur....)
Concernant mon genre préféré en Imaginaire, je pense que ce serait plus la SF mais je lis globalement de tout. Je n'aime pas me restreindre à un genre ou un style. J'aime aussi le changement et ne pas lire tout le temps la même chose.

Laura COLLINS a dit…

Bonjour David,
tu sais que j'ai fini Le garçon... et à moi, les personnages manquent.C'est chaque fois le cas que j'ai trouvé les personnages attachants et bien sûr, ici, c'est le cas. on a à peine fait connaissance, que paf, tu nous claques le mot FIn. Quel traumatisme, vraiment!
J'ai lu qu'il t'arrivait aussi à toi d'éprouver ce sentiment. Comment le gères-tu? est-ce que tu te fais violence en te disant non, ce n'est pas raisonnable, POINT FINAL ou est-ce qu'un petit coin de ta tête essaie d'imaginer ce qu'une suite pourrait donner..jusqu'au moment où tu renonces et si oui ,pourquoi?