Dark Fairytales #1La malédiction des roses
Éditions Bookmark
Collection Lost Kingdom
Parution 21-02-2024
7.99 euros en numérique
19.99 en broché
27.99 en relié
☇ L'avis éclair de Phooka sur le tome 1 de Dark Fairytales ☇
Un roman non dénué d'intérêt mais qui ne m'a pas convaincue.
L'AVIS DE PHOOKA:
Quand les éditions Bookmark ont annoncé la sortie de ce Dark Fairytales dans leur superbe collection Lost Kingdom, j'ai dressé l'oreille et quand ils ont mis en avant le fait qu'il s'agissait d'une réécriture de la belle et la bête, je n'ai pas hésité une seule seconde. Si vous suivez ce blog, vous savez que je craque à chaque fois que ce conte est ré-utilisé. La liste des réécritures est longue d'ailleurs. Et jusqu'à présent je n'ai eu que des bonnes pioches. Je ne suis pas en train de dire que celui-ci en est une mauvaise parce que ce serait faux. La lecture en est plutôt agréable mais le roman n'a pas su me convaincre complètement. Loin de là.
Finley est une jeune femme qui vit avec ce qu'il lui reste de sa famille dans un village isolé par une malédiction. Elle a un don avec les plantes médicinales et elle essaie d'aider du mieux qu'elle peut les membres de sa famille et de son village atteints par une étrange maladie. Jusqu'à présent elle n'a réussi qu'à retarder la terrible échéance. Elle n'a toujours pas trouvé de vrai remède. C'est compliqué, surtout quand il lui faut aller dans la forêt interdite pour trouver les herbes nécessaires. Et c'est ainsi qu'elle se fait piéger et qu'elle se retrouve prisonnière du château. Bon histoire connue, je ne vais pas m'attarder sur les détails.
Dans ce château réside le dernier noble de la région, Nyfain. Noble signifie que c'est un métamorphe dragon. Sauf que la malédiction empêche toute ou partie de la métamorphose. Il ne vit pas seul, loin de là. De nombreux autres résidents y logent aussi, dont beaucoup de démons et des succubes ... Je vous laisse donc imaginer comment se passent les nuits depuis 16 ans.
On retrouve tous les classiques du conte. De ce côté, pas de soucis. On y trouve aussi de l'originalité. Finley est une jeune femme pleine de ressources et son habileté à concevoir des remèdes est originale. Original aussi le fait que Nyfain soit un métamorphe ainsi que Finley, même si cette dernière ignore tout de son hôte animal puisque les métamorphoses ont été bloquées avant qu'elle n'ait pu l'expérimenter. La relation entre Finley et Nyfain est conforme à ce qui est attendu. Jusque là, pas de soucis. Pas de soucis non plus avec le fait que l'autrice ait voulu faire un roman très "hot". Elle le dit elle même au début, elle a voulu répondre aux demandes de ses lectrices. Sauf que "trop c'est trop". De "hot" on tombe carrément dans le vulgaire, et pire le vulgaire sans intérêt. Une impression de reprendre des clichés de films pornos (enfin je suppose hein parce que je n'en regarde jamais ... 😁) et de cumuler tous ces clichés dans un immense kaléidoscope. Sans aucune raison d'être, sans y apporter la moindre signification. Il y a une énorme différence entre écrire une scène torride et une scène vulgaire. Au lieu d'être "hot" c'est juste "nul". Rajoutez à ça des incohérences et vous comprendrez mon ressenti.
Le pire c'est que c'est dommage, parce qu'il y a du bon dans le récit et il n'est pas exclu que je lise le tome 2 pour savoir ce qui va se tramer. Mais il ne fera juste pas partie de mes priorités.
Dark Fairytales part d'une bonne idée, mais à vouloir en donner trop à ses lectrices, K.F. Breene se perd en chemin. Et c'est bien dommage !
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