lundi 21 mars 2022

L'ENTERREMENT DES ÉTOILES de Christophe Guillemain

 


Éditions Mnémos
304 pages
20 euros






L'avis express de Dup sur L'enterrement des étoiles de Christophe Guillemain

Une année ne fait pas l'autre.
J'avais adoré la pépite de l'année dernière.
Celle-ci m'a laissée au bord du chemin.


L'AVIS DE DUP




Chaque année les Indés de l'imaginaire (collectif rassemblant les maisons d'éditions ActuSF, Mnémos et Les moutons électriques) élisent un ouvrage Pépite de l'imaginaire. Ma dernière pépite chez eux avait été Les chevaliers du Tintamarre ♥♥♥. Cette année 2022 les éditions Mnémos ont consacré L'enterrement des étoiles, premier roman de Christophe Guillemain. La couverture, absolument somptueuse est de Abel Klaer.

Comme vous pouvez le constater avec le curseur de satisfaction au-dessus, ce rendez-vous coup de cœur est raté malgré le superbe écrin qu'ils lui ont donné.  J'ai bien aimé ma lecture au début, malgré un problème d'empathie vis à vis des personnages. Mais je me suis très vite égarée, et l'auteur m'a complètement perdue sur le dernier quart.

Un démarrage de Fantasy classique avec une prophétie donnant la solution pour sauver le monde en voie d'extinction. Cela fait trois siècles que les étoiles ont disparu dans le ciel, ne laissant qu'une nuit sans fin, le soleil et la lune éclairant de moins en moins. Un Élu montrera la voie vers le paradis, permettant de sauver l'humanité.

Conjointement à la disparition des étoiles sont apparues d'étranges maladies, et la troupe du vieux Todestre, qu'il nomme Cabinet des Merveilles en est un parfait condensé. Nypha une femme dont la peau se change en or, Joran un homme qui est velu comme un ours, Sébaste et Poppiela deux enfants atteints de l'errance. Leur sang se transforme petit à petit en sève, leur chair en écorce, de l'herbe ou des fleurs leur poussent sur la tête. Ils vivront jusqu'à l'étape ultime, l'enracinement...  

Cette fin du monde et son origine nous sont présentées par une pièce de théâtre jouée par la troupe de Todestre mettant en scène Abraxas qui a tué le dieu Oudath, déclenchant la chute des étoiles et coinçant sur Terre des anges ne trouvant plus la voie vers le paradis. Ils restent donc avec les mages possédant la création et les mortels ou "mal-nés", trois factions très nettes. 

Il va s'avérer que l'Élu de la prophétie n'est autre qu'Ylias, le muet costaud de la bande de Todestre. Un personnage bien fade et peu en rapport avec son rôle. L'auteur nous montre comment cette prophétie va être instrumentalisée par chaque faction pour sauver ses miches et non pour sauver le monde. Chaque membre de ce groupe aura un rôle à jouer, à commencer par Todestre, apparemment chef d'orchestre. À moins que le premier rôle ne revienne à Matifas, le vampire contorsionniste de la troupe.

Le fait d'éprouver peu de sympathie pour tous les personnages de ce roman a fait que je me suis détachée petit à petit du récit qui lui montait en complexification, au point de ne plus comprendre grand chose à la fin. Je suis donc passée complètement à côté de ce roman et vous comprendrez que je ne peux guère vous le conseiller. Je vous laisse donc en juger par vous même. 



2 commentaires:

Regina Falange a dit…

Je suis comme toi, si je n'éprouve rien pour les personnages, ça gâche ma lecture. J'ai besoin de les aimer ou d'aimer les détester parfois haha.

Dup a dit…

Oui, voilà ! Nous faire réagir un minimum !