EMPYREAN Volume 2
L'avis express de Dup sur la première partie de Iron Flame de Rebecca Yarros
L'AVIS DE DUP
/!\ Attention, spoil sur le tome précédent. Impossible de faire sans !
Avoir tellement aimé Fourth Wing, au point de jouer les groupies comme toutes les midinettes et avoir voulu affronter les heures de queue aux Imaginales pour obtenir une bafouille de Rebecca Yarros, à 64 ans, ne va pas m'empêcher d'être critique vis à vis de Iron Flame, le tome 2 qui sort ces jours. Un bon gros bébé de plus de 31 heures à écouter !
Critique parce que oui, j'ai eu peur au début de cette écoute. On entre dans une routine, Violet débute sa deuxième année à Basgiath, Xaden est devenu lieutenant, donc envoyé dans un avant-poste au loin. Ils ne se voient que les weekends, mais c'est surtout pour rapprocher leur couple de dragons, Tairn et Sgaeyl. (merci mon dieu d'avoir craqué et acheté le livre, car je vous promets que ce n'est pas ainsi que je le voyais écrit !!!). Et même lorsqu'ils se retrouvent, Violet étant toujours fâchée après Xaden, ils ne font que s'engueuler. À sa décharge, elle a de quoi être furax...
Dans une petite première moitié de Iron Flame, les seules "distractions" du lecteur sont les épreuves qui jalonnent la scolarité des deuxièmes années... Que dire si ce n'est que c'est pas cool du tout ! Ils apprennent également à maîtriser plus en profondeur leur sceau, à ériger et maintenir quelques soient les circonstances leurs barrières mentales. De plus l'académie s'est dotée d'un vice-commandant qui a pris en grippe Violet dès le début. Ah, et si, il y a quand même une méga grosse surprise à la clef, une qui fait froid dans le dos.
Et Andarna dort toujours depuis son retour d'Athebyn...
Et puis... et puis tout s'emballe. C'est un véritable tourbillon, et l'audio devient impossible à lâcher. La menace des wyvernes et des venins les chevauchant est de plus en plus pressante aux frontières de la Navarre, mais les dirigeants de cette dernière taisent les faits, bien à l'abri de leurs protections. La situation devient de plus en plus intolérable, injuste pour les peuples extérieurs à la Navarre. Et c'est l'implosion, la rébellion au sein de l'académie de Basgiath qui apportera bien des bouleversements. Et... et j'ai envie de vous en dire tellement plus pour vous convaincre qu'il faut le lire ou l'écouter, mais je ne peux pas et c'est un vrai crève-cœur. Il y a tellement, mais tellement de choses qui se passent en même temps, c'est ÉNORME !
Et Andarna... 
Une école différente voit le jour, des cours plus dans la pratique que la théorique, la menace est réelle, et proche. En parallèle Violet travaille d'arrache pied avec Jesynia pour tâcher de créer des protections pour la province de Tyrrendor. Les cavaliers vont devoir faire alliance avec les griffoniers après des siècles de haine entretenue de part et d'autre... mais ils ont un ennemi commun. C'est chaud patate, tendu de chez tendu !
Arrive alors la bataille finale et c'est énorme. Elle doit bien occuper les 100, voire les 150 dernières pages du livre tant c'est intense et durable. Je vous le dirai lorsque j'aurai reçu mon livre précommandé. Bref une fin impossible à lâcher, je ne sais pas à quelle heure de la nuit j'ai fini mon écoute, mais je n'étais vraiment pas fraîche le lendemain.
Et Andarna...
Avant de conclure il faut que je rende hommage à la narratrice, Charlotte Gagnor, qui a fait une prouesse remarquable pour rendre vivants et distinguables la multitude de personnages de cette 4ème aile que l'on suit et que l'on aime. Vi, Xaden, Rhiannon, Ridoc, Sawyer, pour les plus proches, mais tous les autres aussi.
Quant au narrateur, Garry Fossier-Rena, il n'intervient que dans le tout dernier, tout petit chapitre final, comme dans le tome 1, alors que le point de vue passe à Xaden. Mais l'impact de ce chapitre, la révélation est cette fois-ci monstrueuse, elle m'a anéantie. Rebecca Yarros vous êtes le diable en personne. Je ne sais pas comment vous allez vous en sortir pour la suite, mais je vous attends de pied ferme et en audio bien sûr ! Bref, cette deuxième moitié relève haut la main la première qu'on pourrait qualifier de mollassonne en comparaison, et c'est un monstrueux coup de coeur.
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