mercredi 16 janvier 2013

NOS ÉTOILES CONTRAIRES de John Green




Editions Nathan
323 pages
16,50 euros
Parution le 21 février 2013


Résumé :

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.


L'avis de Dup :

Comment voulez vous écrire une chronique après avoir été complètement dévastée par un roman ! Cela fait plusieurs jours que j'affronte mon cahier où le titre est posé, stylo en main, mine bleue claire comme la couverture, mais rien ne vient. Enfin rien, rien n'anime mon poignet parce que côté émotions c'est loin d'être le calme plat. Au contraire, elles se bousculent ces émotions, elles jaillissent et je n'arrive pas à les canaliser.

Hazel a seize ans et un cancer de la thyroïde en stade quatre. Depuis qu'elle a treize ans elle est en sursis. Le terrible diagnostic est tombé trois mois après ses premières règles. Comme elle le dit, c'était : " Félicitations ! Tu es une femme. Maintenant, meurs ! ". Elle n'est même pas en rémission comme beaucoup d'autres ados qu'elle rencontre au groupe de soutien, elle ne sera jamais en rémission.

Et justement, John Green va lui faire croiser le chemin d'Augustus, dis-sept ans... en rémission. Jeune basketteur prometteur dont la carrière a brutalement été interrompue par l'ablation d'une jambe à cause d'un ostéosarcome.

La donne est plutôt glauque n'est-ce-pas ? Et bien c'est sans compter sur la plume de cet auteur que je ne connaissais pas du tout. Il faut dire à ma décharge que ce n'est pas le genre de lecture que j'affectionne, ce n'est pas un thriller ni un polar, ce n'est pas une saga de fantasy et encore moins de la bit-lit. C'est un ROMAN tout court.

On slalome au milieu d'émotions fortes, mais simples. On sourit, on rit, on fronce les sourcils, on s'angoisse, on stresse, on pleure. Parfois le tout mélangé. Oui, à un moment où je pleurais, une phrase m'a fait sourire au milieu de mes larmes. C'est beau ce qu'il a écrit ce monsieur, c'est plein de vie. On voit le monde à travers les yeux de ces deux ados, et comme tout ado qui se respecte, leur vision n'est pas tendre. Leur maladie est omniprésente bien sûr, et pourtant ces gamins ne sont jamais larmoyants. Ils ne sont pas non plus des "battants", comme tout le monde voudrait les voir. Ils sont comme des colocataires de leur corps. Chacun cohabite avec son cancer, fait avec, en quelque sorte, avec des hauts et des bas... 

Hazel sait qu'elle va mourir, bientôt. Elle sait que sa mort va dévaster ses parents, et pour cela, elle ne veut compter pour personne d'autre. Mais la ténacité  l'humour et l'incroyable charisme d'Augustus va avoir raison des murailles qu'elle avait érigées. Leur histoire d'amitié puis d'amour va se tisser autour d'un livre : "Une impériale affliction". Ce livre est véritablement le troisième personnage principal de ce roman et va apporter une autre dimension au récit. 

En conclusion, un livre que j'aurai bien catalogué de "pas pour moi", un livre que j'ai abordé avec beaucoup de craintes, et un livre qui au final restera longtemps dans ma mémoire ! Une véritable pépite, un concentré d'émotions en tout genre que je ne peux que conseiller À TOUT LE MONDE !!!

18 commentaires:

Phooka a dit…

Ca a l'air génial, mais moi je suis sûre que je pleurerais tellement que je n'arriverais plus à lire !!

Praline a dit…

Wahou, ça fait envie (enfin, pas le sujet mais ton avis)

Lyra Sullyvan a dit…

Je suis contente que tu te sois lancée dans les romans de John Green. J'aime beaucoup cet auteur, et tu n'as pas commencé par son moins bon en plus ^^
Et oui, il bouleverse, c'est difficile d'en parler, mais ça fait du bien aussi d'être chamboulé comme ça ^^

Les lectures de Feflie a dit…

Une belle chronique pour un très beau livre ! J'ai hâte qu'il sorte en francais pour pouvoir forcer toutes les personnes que je connais a le lire. ^^

Aily a dit…

Ce livre m'a littéralement retournée. Un petite pépite comme tu dis ! Comme, Lyra je suis ravie que tu aies commencée la prose de John Green ^^ Il est vite devenu un de mes auteurs chouchou.

Dup a dit…

D'ailleurs, j'ai besoin de vos conseils : quels sont les autres titres de cet auteur qui sont aussi bien ?

heclea a dit…

En lisant ta chronique, toutes les émotions que j'ai ressenties refont surface, limite j'aurais bien envie de le relire là maintenant tout de suite !

Dup a dit…

Oui, il est énorme, je te remercie d'ailleurs de m'avoir encouragé à le lire ! J'y allais à reculons !

Wilhelmina a dit…

Je le veux, je le veux ! (^-^)

Lyra Sullyvan a dit…

Perso, j'ai lu Looking for Alaska (Qui es-tu Alaska, je crois), Paper Towns (La Face cachée de Margo), An Abundance of Katherines (Le Théorème des Catherines). Ce dernier est celui que j'ai le moins aimé, et pourtant je l'ai déjà beaucoup apprécié. C'est dire ;) Après Alaska et Paper Towns j'ai du mal à départager, et The Fault in Our Stars est celui qui m'a le plus bouleversée.

J'ai pas encore lu ceux qu'il a écrit avec d'autres (Will Grayson, Will Grayson et Let it Snow) par contre. =)

C'est le genre d'auteur dont tu ne risques pas grand chose à ouvrir un des livres ^^ Mais en tout cas ils devraient moins te faire pleurer (si ce n'est pas du tout :P)

Dup a dit…

Merci Lyra !

Marion a dit…

Fiou, rien qu'en lisant le résumé, tu sens bien que ce livre c'est du lourd, et ça doit pas être évident à lire.
Mais même si a priori, ce roman n'est pas fait pour moi non plus, tu donnes carrément envie (même si le livre donne envie tout seul en fait :D).

Ce genre d'histoire de malades comme ça, c'est assez classique, j'ai déjà vu pas mal de films ou de séries où c'est abordé, mais là, ce qui change la donne, c'est que c'est avec des enfants, et je pense que ça doit quand même toucher encore plus.

Dup a dit…

D'autant qu'ils veulent vivre ces ados, comme les autres, pas qu'on les regarde avec le filtre du cancer. C'est une belle leçon de vie !

Marion a dit…

Han ! Mais je n'avais pas lu que le livre paraissait qu'en février 2013 ! Coquine va, tu m'as donné envie et je peux même pas le lire tout de suite.
Bon, je vais voir avec ma collègue du rayon jeunesse si elle l'a reçu en SP pour lui emprunter du coup :D
Bon sinon, en vrai je peux patienter jusque février, c'est pas comme si j'avais d'autres lectures à lire avant ^^

Véro a dit…

Les bonnes chroniques concernant ce roman s'enchainent ... Une très forte envie de le découvrir me taraude !

Anonyme a dit…

J'avais un peu peur de lire ta chronique car je sais que ce n'est pas trop ton style de lecture :P

Contente de voir que tu as apprécié. Il m'a bouleversée moi aussi. Une fois de plus, j'ai trouvé que John Green visait juste. Il ne promet pas monts et merveilles, il dépeint la vie comme elle est, dans toute sa cruauté et sa splendeur à la fois.

Léa Touch Book a dit…

Coucou ! J'ai gagné ce livre grâce à votre concours et je vous en remercie encore, maintenant que j'ai crée mon blog j'ai mis un lien vers vous à partir de ma chronique sur Nos Etoiles Contraires.
Vous avez un blog génial !!!! :)

Dup a dit…

Wow, mission doublement accomplie alors ! C'est super !
Merci de ce retour !!!