vendredi 27 avril 2012

FEDEYLINS, tome 1 de Nadia Coste


 Tome 1 : Les Rives du monde


Éditions Gründ
417 pages
euros

Présentation de l'éditeur:

Comme tous les fedeylins, petits êtres ailés vivant au bord d'une mare qui constitue leur monde, Cahyl éclot sur un nénuphar. Comme tous les fedeylins, il doit braver la noyade et de dangereux poissons avant d'atteindre le rivage. Comme tous les survivants de cette première épreuve, Cahyl se présente devant les Pères Fondateurs, avide de connaître la caste choisie pour lui et l'avenir tout tracé qui l'attend.
Mais Cahyl est différent : il lui manque la marque qui le lierait à son destin. Son existence même fait trembler les bases de sa société et cela, tout le monde n'est pas prêt à l'accepter.

 L'avis de Phooka:


Encore un livre pour lequel je me demande "mais pourquoi donc ai-je attendu aussi longtemps pour le découvrir?". Bon la réponse est simple, il n'y a que 24h par jour, mais quand même.

Je ne vais pas vous parler de l'histoire en elle-même, Dup, le fait très bien dans sa chronique, mais plutôt insister sur les sensations que ressent le lecteur en avançant dans ce roman. Roman quasi initiatique, puisque l'on suit Cahyl depuis sa naissance jusqu'à son arrivée dans l'âge quasi adulte. Cahyl, si fragile et si différent et du coup tellement attachant. On le suit, on frémit pour lui, on a envie de le protéger, on en fait un peu son propre fils. C'est vraiment une sensation étonnante. Parce qu'évidemment, il n'a pas la vie facile, il doit surmonter des épreuves, supporter le mépris des autres ou l'indifférence générale et malgré ça, il trace sa voie.

Certains diront qu'il ne se passe pas grand chose, finalement dans ce premier tome et ils auront raison, mais peu importe, ce n'est pas le but de ce roman. Son but, c'est de nous faire découvrir cette société, les Fedeylins et les personnages clés. De nous faire aussi ressentir l'amitié, hors norme et hors frontière entre Cahyl et Glark, "l'ennemi". Une amitié qui n'a pas le droit d'exister, de la même façon qu'il ne peut pas exister d'amour entre Cahyl et Naï, parce que l'amour n'existe pas dans cette société où les mâles ne sont pas reproducteurs. Beaucoup de thèmes abordés donc, amitié ,amour, pouvoir ... Les Fedeylins, malgré toute leur beauté, composent une société dirigiste et rigide, pleine d'interdits et de barrières.

L'imagination de Nadia Coste est fabuleuse, depuis les bulles qui éclosent sur les nénuphars jusqu'aux pères fondateurs dont on sait si peu de choses, la lecture de ce livre est une découverte et une enchantement permanent. Le tout est servi par une plume pleine de poésie, très visuelle et qui touche profondément. Ce premier tome est vraiment pleins de trouvailles et d'une inventivité telle que c'est un vrai régal. Le lecteur est un spectateur et à chaque page, il aperçoit un nouveau chemin, un nouveau volet de la vie des Fedeylins et c'est un émerveillement de tous les instants.

Il me tarde de lire la suite et de découvrir ce que vont devenir Cahyl, Glark et tous les autres, mais surtout il me tarde d'en apprendre encore plus sur les Fedeylins.




jeudi 26 avril 2012

LES TROIS MADELEINE de Nicole Provence






format epub ou pdf
GAIA VILLAGE PUBLICATIONS.





Résumé :


Une nuit, réveillée par l’agitation de son chat, Madly le suit jusque dans la cave. L’accès de ce lieu lui a toujours été interdit par sa mère, et pour cause : sa grand-mère y est retenue prisonnière ! Tenaillée par la curiosité mais retenue par la crainte, Madly va mener l’enquête sur l’histoire de sa famille, la famille des « Trois Madeleine », dont le récit s’entrelace avec  celui de la grande Histoire. Le roman surprenant d’une jeune fille ordinaire entrainée dans la démence de plusieurs générations.
Lire quelques pages



L'avis de Dup :

Un court roman ou une grosse nouvelle, écrit par Nicole Provence pour la jeunesse. La première chose que je tiens à dire c'est que cette histoire ne s'adresse pas qu'à nos ados, mais convient à tout âge. Un peu comme le fameux slogan de 7 à 77 ans :))


Madly, une jeune ado vit avec sa mère Mado dans une maison où elles n'occupent que l'étage. Au rez-de-chaussée, les pièces sont fermées à clef et "interdites", et il en est de même pour la cave. C'est la maison des Madeleine, car la grand-mère de Madly s'appelait Madelon et l'arrière-grand-mère Madeleine. ( Drôle de coutume d'appeler ainsi chaque fille Madeleine o_O ! )


Madly, ado bien sage est souvent livrée à elle-même, sa mère, infirmière travaille de nuit dans l'hôpital voisin. Une nuit, sous l'insistance de son chat Grosso, elle va braver l'interdit et descendre à la cave. Bizarrement celle ci n'est pas verrouillée... En plus au fond brille une faible lueur. Bravant sa peur Madly découvre dans une sorte de cachot insalubre et glacial une vieille femme enfermée. Et quand elle réfléchit, ce ne peut-être que Madelon, sa grand-mère dont sa mère lui a toujours brossé un affreux portrait : genre méchante sorcière qu'il faut s'empresser d'oublier.


Se pourrait-il que sa chère maman soit inhumaine au point d'enfermer sa propre mère dans des conditions aussi horrible ? Et ce depuis des années ! ? Et aussi, pourquoi celle-ci se laisse faire et n'a jamais appelé au secours ?


Alors Madly va enquêter et chercher à comprendre. Et la vérité sera encore plus dure que ce à quoi elle pensait. Que ce que le lecteur pensait même. Enfin, je parle pour moi bien sûr, mais Nicole Provence m'a bien eu car je ne m'attendais pas du tout à cette chute !


Beaucoup de thème fondamentaux sont abordés au cours de ce roman : la différence, l'indifférence, l'amour maternel et filial, la haine, le tout en finesse mais sans détour. L'écriture toujours aussi agréable de l'auteur permet de mettre noir sur blanc, sans complaisance la haine de l'envahisseur allemand et les horreurs qui en ont découlé.


Encore un "ovni" dans la production de Nicole Provence, car franchement ce roman est inclassable. Il remue, interpelle et fera réfléchir nos têtes blondes. En tous cas il ne peut laisser indifférent ! A lire donc !


Vous pouvez lire aussi l'avis de Niki  ICI



mercredi 25 avril 2012

BLOODY VALÉRIA de Stéphane Gravier





Editions Mon Petit Editeur
233 pages



Résumé :

Quand votre usine ferme ses portes du jour au lendemain, sans raison apparente, et que votre frère reprend contact avec vous après deux ans de silence pour vous annoncer que sa femme et sa fille viennent dêtre kidnappées, vous pouvez vous dire que les choses ne tournent plus vraiment rond. Mais quand vous découvrez un lien entre ces deux événements a priori totalement étran-gers, vous comprenez quil ne sagit là ni du hasard ni même de la malchance. Vous pouvez croiser les doigts et espérer que tout va bien se passer. Vous pouvez, mais au fond, vous savez quil est sans doute déjà trop tard et que plus rien ne pourra éviter le pire. ""Bloody Valéria"" est un thriller politique grand public, mêlant suspense, action et humour. Une histoire haletante, des personnages attachants et une écriture travaillée et piquante. Une très bonne lecture qui ravira les amateurs du genre mais aussi les autres.



L'avis de Dup :

Je vous présente là un auteur pas connu, publié dans une maison d'édition pas connue non plus, et pourtant ! Ce polar proposé par l'auteur, je n'en ai fait qu'une bouchée. J'ai fait la grosse gourmande là, mais pourquoi bouder mon plaisir ? Il y a tout là-dedans pour satisfaire un lecteur et moi je l'annonce : c'est un coup de coeur !

Une intrigue bien menée, qui nous balade complètement au début. On se demande vraiment quels liens il peut y avoir entre les différents personnages, quels liens il peut y avoir entre cette usine délocalisée sauvagement, ce service de l'hôpital mis à contribution, cette femme Valéria qui intervient un chapitre sur deux ou trois... Mais petit à petit, les fils s'entrecroisent. Et l'auteur change de narrateur à chaque chapitre, ce qui au début déstabilise, puis petit à petit le narrateur reste  "the" personnage principal, Victor.

Kidnapping, chantage : " Suivez les instructions et tout ira bien" , le tout orchestré par un mouvement politique afin de discréditer  les adversaires les plus importants pour les prochaines élections présidentielles... avouez que c'était une lecture adaptée à la période ! Mais je vous rassure, c'est juste l'intrigue sur laquelle l'auteur a bâti son roman. Il ne parle pas de politique, seulement les dessous, pas joli-joli ! Il nous reste juste à penser que c'est de la fiction, car sinon, cela fait froid dans le dos...

Et comme l'auteur distille au compte-goutte les informations, on ne peut s'empécher de tourner les pages de plus en plus vite pour comprendre. Il nous prend en otage nous aussi et on attend, on cherche les instructions. J'ai été happée par cette lecture.

Happée par le style d'écriture. Clair , fluide et surtout plein d'humour.
Elle parlait étranger, un étranger chaotique et complexe, construit de sautillements, de syllabes rapides, garnies de lettres qui devraient rapporter des tonnes de points au scrabble. :))

Happée aussi par les personnages qui sont bien mis en avant par ce changement de narration.
Si Valéria nous intrigue au début, plus elle se dévoile et plus son rôle de victime nous fait compatir. Quand la beauté parfaite devient un chemin de croix...
Mais le point fort de ce roman c'est sans aucun doute Victor. Ce personnage est vraiment charismatique. A la dérive depuis que sa petite amie est décédée il y a deux ans, son credo est "Rien à Foutre". Un Victor qui déblatère en monologue contre les délires des architectes qui semblent être sa bête noire.
Marcel habitait dans l'une des parties les mieux conservées, tout étant relatif en ce bas monde. Les ascenceurs, trop peu nombreux et bien trop petits, étaient tous en panne, les escaliers, serrés sur eux-mêmes à peine praticables. A se demander si lors de la rédaction des plans initiaux les incendies existaient déjà. J'adore !
Mais un Victor qui a un grand coeur et qui réagit au quart de tour à l'appel au secours de son frère. Un Victor passionné de musique et qui sait faire partager sa passion, à nous lecteurs mais également à ses "copines" ( oui, les guillemets sont nécessaire mais je n'en dirai pas plus ! juste que c'est excellent !), mais surtout un Victor avec un humour fabuleux.

Bref, une super intrigue, des personnages attachants et de l'humour. Que voulez vous de plus ? Si, la suite, et cela va être chose faîte très bientôt. Messieurs les Éditeurs, il y a un autre manuscrit qui attend preneur. Et si ce dernier est du même acabit que ce Bloody Valéria, vous ne prenez aucun risque en le publiant. Quel plaisir de lecture. Un auteur à suivre assurément, et je le remercie de m'avoir fait confiance.

Pour commander ce livre c'est ICI ou



mardi 24 avril 2012

L'ANTRE DES VOLEURS de David Chandler

 

Les sept lames tome 1


Éditions Milady (Poche)
636 pages
9,10 euros
(acheté à 0.99 euros en epub grâce à la journée spéciale du 1er avril de Bragelonne)

Présentation de l'éditeur:


Dans les bas-fonds de la redoutable Cité Libre de Ness, Malden a survécu en devenant un voleur doué. Son bien le plus précieux reste pourtant son indépendance. Jusqu’à ce qu’il tombe sous l’emprise du maître tout-puissant d’une impitoyable guilde de voleurs… S’il veut retrouver sa liberté, Malden doit accomplir pour lui une mission improbable. Il lui faut voler la fameuse couronne du burgrave, protégée par de terrifiants démons, bien décidés à dévorer l’âme de tout intrus trop audacieux. Rejoint par un chevalier rebelle et une mystérieuse fille aux tatouages vivants, Malden est loin d’imaginer que, s’il s’en sort, ce ne sera que la première épreuve…

L'avis de Phooka:

Milady nous régale en ce moment avec des séries de Fantasy inédites publiées directement en poche et cette nouvelle série, Les sept lames, en fait partie. C'est vraiment agréable de pouvoir se lancer dans "l'inconnu" pour un prix modique (surtout quand on l'achète en plus en epub à 0.99 euros grâce à une journée spéciale de Bragelonne).  Bon j'arrête là mes considérations financières qui sont loin d'être littéraires, mais qui ont, à mon avis du moins, leur importance. 

L'antre des voleurs est un récit à tiroirs ayant pour personnages principaux, un "vulgaire" voleur, Malden, un chevalier héroïque Croy et une femme étrange Cythère. Ils sont entourés par de nombreux personnages secondaires très typés, un fantôme, un chef des voleurs, un puissant sorcier, un Burgrave (le seigneur local) etc, etc...
Tout y est donc pour une saga de fantasy très  classique.
Tout ... sauf que David Chandler prend le parti de ne pas suivre les règles du genre. Le meilleur exemple en est Croy. Chevalier qui a juré d'être fidèle au roi, il défend contre vents et marées, la veuve et l'orphelin et par dessus tout son roi. Il a un sens de l'honneur tellement élevé que rien d'autre ne compte pour lui. Le héros idéal? Et bien non, il est tellement à cheval sur l'honneur qu'il en est saoulant et qu'il met même en péril ses alliés de circonstances, Cythère et Malden, qui ont bien du mal à le supporter.
Malden, lui est un "bête voleur", doué certes, intelligent aussi, mais qui ne voit pas beaucoup plus loin que le bout de son nez.
Quant à Cythère, elle a tellement de soucis qu'elle essaye de mener sa barque du mieux qu'elle peut pour elle, quitte à utiliser les gens qui l'entourent et sont prêts à l'aider.
Ces trois là ne forment pas du tout, la belle équipe pleine de jovialité et de connivence qu'on attendrait ... Loin de là même, mais ils sont plus ou moins forcés de faire alliance et ils font avec.
Les bases sont posées, le contexte ensuite est une longue aventure qui fait suite au vol de la couronne du Brugrave par Malden. Pourquoi? Comment? Quel est le but du vol de cette couronne "invendable" ? Toutes ces questions sont le coeur du récit et trouveront leurs réponses petit à petit. Mais pour cela, il va falloir que les trois compagnons fassent preuve de courage, de combativité et d'intelligence. Des batailles énormes, des pièges et des sortilèges parsèment le roman, rendant la lecture très vive.
Cependant, il y a aussi quelques longueurs et le roman aurait gagné à être un peu élagué. Un peu plus court et dense, le récit aurait gagné en nervosité et il aurait évité quelques temps morts un peu dommageables. En effet, le contraste entre les scènes de combats, absolument renversantes, et les atermoiements qui existent parfois entre deux, font perdre le rythme au  lecteur. Si je vous dis en plus que David Chandler n'est autre que David Wellington dont on connait entre autres,  la série des vampires (Vampire story -tome 1: 13 balles dans la peau ,Vampire story -tome 2: 99 cercueil et  Vampire story -tome 3: Vampire zéro) dotée d'un rythme de fou, on sait que l'auteur est donc capable de nous fasciner de bout en bout d'un roman.


Au final, L'antre des voleurs est un roman de Fantasy qui s'amuse à détourner les classiques du genre et même s'il comporte quelques longueurs, il n'en est pas moins très agréable à lire et recèle beaucoup d'inventivité. Comme il est édité en poche, je n'hésite pas à vous le conseiller car il vous fera passer un très bon moment. Je serai au rendez-vous pour le tome 2 qui devrait paraître prochainement chez Milady.






lundi 23 avril 2012

LE DERNIER APPRENTI SORCIER Tome 1 de Ben Aaronovitch



LES RIVIÈRES DE LONDRES


Editions J'ai Lu
Collection Nouveaux Millénaires
380 pages
18.50 euros


Résumé :

L'agent Peter Grant ne croyait pas aux fantômes, jusqu'au jour où un étrange personnage lui affirme avoir assisté au meurtre sur lequel il enquête. Un témoin providentiel. .. s'il n'était mort depuis plus d'un siècle ! Et Peter n'est pas au bout de ses surprises : recruté par l'énigmatique inspecteur Nightingale, il intègre l'unité de la police londonienne chargée des affaires surnaturelles. Au programme, traquer vampires, sorcières et autres créatures de la nuit ; faire respecter les divers accords passés entre les forces occultes de Londres ; réconcilier les divinités qui se partagent la Tamise, sans devenir esclave de leurs charmes ; et bien sûr apprendre le latin, le grec ancien et une montagne d'incantations bizarres et pour le moins rébarbatives. Peter doit en passer par là, s'il veut un jour devenir à son tour le dernier sorcier de Londres...


L'avis de Dup :

Si le résumé vous interpelle et si vous aimez l'humour anglais, tout en finesse et en retenu, ce livre est fait pour vous ! Même pas la peine de lire ma chronique, foncez chez votre dealer habituel ! Un régal !

Après ses deux ans de formation, l'agent Peter Grant craignait très fort de se retrouver affecté au service des Affaires en Cours, c'est-à-dire à trier des dossiers. Le fait d'avoir vu et échangé avec un fantôme sur une scène de crime le propulse sous les ordres du mystérieux Inspecteur Nightingale. Celui-ci l'emmène de suite interroger un suspect du dernier meurtre...

- Vous avez jeté un sort à ce chien, observai-je, alors que nous sortions de la maison.
- Un tout petit, rien de bien méchant, admit Nightingale.
- Alors la magie, ça existe, dis-je. Vous...vous êtes quoi au juste ?
- Un sorcier.
- Comme Harry Potter ?
Nightingale soupira.
- Non, pas comme Harry Potter.
- C'est quoi, la différence ?
- Je ne suis pas un personnage de fiction.

Et voilà, le ton est donné. Et Peter n'est pas aux bouts de ses surprises ! Mais pour devenir l'apprenti de Nightingale, il va devoir beaucoup travailler. Et il n'en a pas beaucoup le temps car l'enquête se corse, des forces surnaturelles surgissent de plus en plus dans Londres.
Quand enfin, après des heures et des heures à travailler la première incantation, Peter arrive à maîtriser son premier sort, même s'il s'est brûlé la paume de la main, c'est un : " Ben merde alors ! Je suis un sorcier !"
Tantôt il doit chasser des vampires, et là point de magie. C'est à coup de grenades au phosphore que l'on éradique cette denrée !  Les pompiers les "couvrent" en intervenant juste derrière eux pour circonvenir l'incendie provoqué par "une fuite de gaz"...

Mais les vampires ne sont pas les seules formes surnaturelles, bien évidemment. Et si l'auteur revisite les fantômes, les spectres ( et oui, c'est différent !), il en invente d'autres... que je vous laisse découvrir ! Tout se joue autour de la Tamise, ses quais, son port, son embouchure, ses affluents, et c'est tout simplement énorme comme idée ! Et quand la sorcellerie permet de remonter le temps, en temps réel, alors là, c'est le summum ! Génial !

Je me suis régalée avec ce tome 1, et j'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres derrières. Les références fusent de partout : Monty Python, Donjons et Dragons, Star Wars, etc, références musicales aussi, et le tout servi avec un humour typiquement british. On aime ou on n'aime pas, moi cela me fait mourir de rire.

Nightingale vient de se prendre une balle en plein poumon :
- Continuez à respirer, lui dis-je. C'est une bonne habitude, ce serait dommage de la perdre. 
Il se retrouve à l'hôpital en USI ( Unité de Soin Intensif )
Une USI moderne est étrangement calme : les appareils de contrôle ne font du bruit que quand quelque chose ne tourne pas rond, et comme Nightingale s'oxygénait sans assistance, aucun respirateur ne jouait les Dark Vador à côté de lui.  J'adore !
Je n'ai regretté qu'une chose : ne pas connaître Londres sur le bout des doigts pour suivre les déplacements de ces personnages. Pour le prochain tome, je me procure un plan détaillé des rues et des rivières de Londres et de ses alentours.

Quant à ma conclusion... et bien elle est dans les premières lignes de ma chronique ! Je la résume en un mot : Foncez !