Et donc sélectionnés pour le GpP de 2023
Malgré une parution rapide entre les tomes, ce qui est toujours le cas chez Leha et c'est plus qu'appréciable, j'avais un peu peur d'être perdue vu le souvenir prégnant de la densité de L'ombre du savoir perdu, le premier tome de cette trilogie de Licanius. Mais sachez que James Islington est compatissant envers ses lecteurs et nous offre au début de son Echo du futur, un long résumé fort détaillé du premier opus. Ainsi donc, tout est bien remis en place et c'est rassérénée que j'ai pu entamer la lecture de ce magnifique pavé bien lourd.
Bon j'ai quand même eu du mal pendant le premier tiers de ce bouquin. Même si l'alternance entre les personnages est maintenue par James Islington, il se concentre principalement sur Caeden à ce moment là. Oui, Caeden, qui a perdu sa mémoire... et qui va la retrouver lors d'incessants flash-back. Sauf que ces retours en arrière ne sont absolument pas linéaires, et surtout que le dit Caeden est en fait un personnage trois fois millénaires qui n'a pas porté toujours le même nom au cours de ses nombreuses réincarnations. Un immortel au service d'un Dieu, mais lequel ?
Rame, rame, rameurs, ramez...
Mais en fait il faut juste se laisser porter par le courant. Les indices semés ça et là viendront s'insérer tout naturellement à leur juste place au fil du reste du récit. Et le personnage de Caeden va alors prendre toute son ampleur. Un personnage incroyable qui se questionnera sans cesse sur son libre arbitre tellement mis à mal au cours de ses flash-back.
Et puis il y a toujours Davian, Asha, Wirr, ils ont du pain sur la planche depuis les événements de la fin du T1. Davian part étudier ses pouvoirs d'oracle, Asha enquête sur la disparition des ombres et Wirr succède à son père et devient un personnage politique majeur, malgré son jeune âge. Les personnages s'étoffent considérablement, notamment Asha qui était relativement en retrait au cours du premier. C'est un panel d'émotions qui attend le lecteur grâce à ces personnages d'une tessiture incroyable. On stresse, on sourit, on pleure.
L'univers dans sa globalité ayant déjà été posé au premier tome, l'auteur se concentre désormais sur son intrigue, du coup les actions et les complots politiques foisonnent, les surprises narratives sont bien présentes et la lecture, quoique toujours dense, avance très rapidement. J'ai mis plus de temps sur le premier tiers que sur les deux suivants. On découvrira néanmoins plus en détail le fameux nord, son ahurissant mur (strictement rien à voir avec celui de GRR Martin) et surtout ce qui se trouve derrière. Vivement le tome 3 moi je vous dis !
Au cours de ma lecture, je disais à Phooka que le récit prenait un virage SF, mais en fait, je reviens sur ma position. L'histoire que nous conte James Islington est bien une grande fresque de Fantasy avant tout, même si elle se mâtine parfois de science-fiction. On nage dans la magie, dans le pouvoir ahurissant des oracles et franchement, c'est passionnant. La trilogie Licanius est en fait une Fantasy hors norme, loin, très loin des clichés classiques.
Un écho du futur est un récit sur lequel il faut se laisser porter en faisant confiance à l'auteur. Cet opus apporte beaucoup de réponses, notamment sur les ombres que l'on découvrira plus en profondeur, mais elle en soulève tellement d'autres, qu'elle nous propulse sur les starting-blocks pour attendre la fin de la trilogie. Surtout après cet épilogue de malade, l'attente va être longue !!!
Note à moi-même : relire cet épilogue avant de poursuivre la lecture du T3 !
Et oui, pour une fois c'est une chronique cinéma.
Mais pas n'importe quel film puisqu'il s'agit du Visiteur du futur de François Descraques. Et si vous me (Phooka) suivez vous savez à quel point j'adore cet univers dystopique.
Alors avant de vous parler du film, un petit retour en arrière ...
Surtout ne lance pas cette canette, parce que si tu la lances voilà ce qu'il va se passer ...
Après une longue pause créative faisant suite à mon overdose de corbeaux aux pastels secs, c'est l'aquarelle qui m'a inspirée à nouveau.
Pendant tout juillet, je me suis régalée à fouiller sur Pinterest où j'ai découvert quelques mini-vidéos, en accéléré, de moins d'une minute. J'en ai regardé beaucoup, et tenté quelques unes...
Toujours derrière mes pinceaux d'aquarelle 😍
Mais cette fois ci, j'ai arrêté les mini-vidéos.
Si vous avez lu le résumé caché sous mon lien au-dessus, vous savez que Cheyenne White est la poisse incarnée. Depuis sa plus tendre enfance, au sein des services sociaux, car oui, elle a été abandonnée à la naissance. Ballottée entre les foyers d'hébergement et les familles d'accueil, elle a quand même réussi à se construire une vie.
Mais ce que le résumé ne dit pas, c'est que la poisse ne touche pas qu'elle, mais aussi ceux qui la côtoie. Ainsi, au commissariat où elle bosse, les rares binômes qui lui ont été attribués ont tous mal fini. Depuis, elle enquête en solo et s'en accommode grandement. Comme elle a de bons résultats, cela convient à tout le monde.
Le corollaire de tout ça, c'est que dès qu'une affaire pue la merde, ben c'est pour elle. La voilà donc qui écope de la dernière en date, sur laquelle un autre inspecteur patauge. Trois meurtres à l'arme blanche, les vidéos de surveillance HS au moment opportun et les victimes avec un air béat, nullement effrayés. Hendricks, le commandant du service l'aiguillonne vers Carter, le chef du service scientifique.
Carter, le beau black canon du commissariat. Carter qui en pince pour elle. Et Cheyenne qui se laisserait faire volontiers si elle n'avait pas la certitude de l'éclabousser de sa poisse...
Et avec tout cela on se dit : Mais ! Elle écrit des romans policiers maintenant Liz Myers ??? Pourtant, il y a écrit sur la 4ème de couv : Premier tome d'une saga d'urban fantasy ! Parce que franchement, il faut attendre un sacré moment avant que le côté fantastique du récit s'installe. Le mot "démon" a beau avoir été cité très tôt, page 21, cette hypothèse est rapidement balayée par les protagonistes.
Oh, on ne s'ennuie pas, je vous rassure. Il y a de l'action, il y a de l'émotion et une tension sexuelle franchement présente, et ce dès le début. Et toujours cet humour bien particulier que j'avais beaucoup apprécié dans Mathilda Shade.
En fait il fallait flasher sur le terme "premier" ! Voilà, c'était le temps d'installer l'univers, de faire la connaissance avec les personnages principaux et surtout de laisser le temps à Cheyenne de découvrir ses propres facultés. Et là, je ne spoile pas hein, elles sont affichées en grand sur la couverture. Ce que je trouve réellement dommage d'ailleurs car vu comme c'est amené dans le texte, cela aurait créé un très bel effet de surprise.
Puis tout arrive, notre héroïne badass va se trouver confrontée à un démon pour le moins sympathique, à un ange psycho-rigide et sa foi en la religion va être bien mise à mal. Sans compter qu'avec la présence quasi permanente de Carter, elle évolue bien en binôme, et ce dernier paie les pots cassés...
Mal tombée est donc une mise en place d'une saga qui
devrait prendre qui prendra sûrement, au vu de
l'épilogue, son essor lors des tomes suivants. Je suis prête à continuer
le voyage aux côtés de Cheyenne White !
L'héritage de l'esprit-roi
Claire KRUST
L'étoffe dont sont tissés les vents
Alain DAMASIO, Mélanie FIEVET, Antoine ST. ÉPONDYLE
Vampirologie
Adrien PARTY