Et donc sélectionnés pour le GpP de 2022
COUPS DE CŒUR SFFF
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COUPS DE CŒUR Urban Fantasy/Romance Fantasy
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Vous savez quoi?
J'ai bien failli ne pas le lire ce tome 3. J'en veux toujours à Célia d'avoir choisi Aric au lieu de Misha. Oui je sais, je suis incorrigible, je prends ces histoires un peu trop à cœur ... 😂😂
Mais j'ai jeté un œil par curiosité et ma curiosité a grandi au point de tourner quelques pages, puis j'ai enchainé les chapitres à une allure d'enfer jusqu'à la conclusion de ce tome trois vraiment exceptionnel. Non, je ne suis toujours pas réconciliée avec Célia et Aric, mais ce qu'ils vivent est tout simplement passionnant. (Mais je continue à préférer Misha, non mais! )
On retrouve Célia dans une position bien difficile. Déjà, avoir une horde de démons à ses trousses, ce n'est pas facile à gérer, mais en plus Aric doit renoncer à elle sur ordre des Anciens qui veulent le marier à une "sang-pur" pour éviter que la lignée ne s'éteigne. En effet, la population de loups-garous est en déclin et chaque sang-pur se doit de faire tout son possible pour éviter l'extinction de l'espèce. Célia a été bannie de la Tanière, pour laisser le champ libre à Aric et elle a trouvé refuge chez Misha (ouiiiiiii, humm pardon). Un refuge sûr pour la protéger des démons et autres sorcières qui veulent sa peau. Là, entourée des sangsues et de leur maître, Misha, elle est en sécurité. Enfin presque ...
Malgré toutes les précautions, les attaques par la Tribu augmentent. De plus, elles sont spécifiquement ciblées vers Célia. Misha et ses sangsues vont avoir fort à faire, les loups-garous vont s'en mêler, même Aric qui pourtant ne devrait pas. Et d'attaque en attaque, cette confrontation va tourner en guerre !
Oui j'ai dû m'accrocher. Non c'est pas parce que le roman est mauvais et c'est même tout le contraire, mais cette fichue Célia est toujours amoureuse d'Aric. Non mais vous y croyez vous ? 😡
Bref ...
Sérieusement, ce tome est fabuleux. De l'action à tous les coins de rues, des révélations et des personnages incroyablement attachants. Évidemment je n'ai parlé que de Célia, Aric et Misha, mais ce serait vraiment faire injustice aux autres protagonistes que de ne pas les citer. Les sœurs de Célia sont géniales, que ce soient Emme, Taran et Shayne. Leurs petits copains garous sont fabuleux eux aussi, sans oublier Bren et Danny garous de leur état mais non affiliés à la Meute. Les contraintes dans le monde surnaturel sont terriblement fortes et le pouvoir des Anciens commence vraiment à être hors de proportion au point qu'on finit par se poser des questions sur leurs buts véritables. Et puis il y a le Destin, les prédictions qui annoncent par exemple que Célia ne doit être liée ni à Aric, ni à Misha. Misha ... 😍 Oops, pardon, j'ai encore dérapé !
Ce tome est du genre à vous faire devenir asocial, à ne pas dormir suffisamment et franchement je me suis retrouvée piégée bien malgré moi mais avec un immense plaisir. Les pages ont défilé à toute allure et maintenant il me tarde simplement d'en lire la suite. La malédiction de Célia est une très chouette série dans laquelle les nombreux personnages sont incroyablement attachants, le suspense toujours présent, les combats Célia ... et puis il y a Aric Misha !
Me voilà à nouveau aux prises avec les affres d'une chronique d'un recueil de nouvelles, exercice ô combien problématique pour moi, alors que j'ai adoré cette lecture. Je l'ai trouvé bien plus profonde et plus émouvante encore que le premier ouvrage baptisé Célestopol tout court qui était déjà un coup de coeur. Je vais prendre le parti de vous en parler comme d'un roman et non comme un recueil parce que c'est ainsi que je l'ai ressenti. Donc pas d'énumération, ni probablement de citation de titres de nouvelles.
Mais je voudrais en premier lieu insister sur le fait que ces deux volumes sont vraiment indépendants. Il n'est nullement besoin d'avoir lu le premier pour lire celui-ci. Car Emmanuel Chastellière a fait en sorte de nous faire découvrir à nouveau sa cité lunaire, nous baladant au gré de ses nouvelles dans tout ses quartiers, ses coins et ses recoins. Nous faisant découvrir son superbe opéra construit par Charles Garnier que le duc Nicolaï a su gentiment appâter et détourner de Paris (j'adore 😂). Nous faisant admirer ses merveilles architecturales en surface et sa misère en sous-sol, le tout baignant dans les brumes mordorées et mouvantes du fameux Sélénium.
Nous sommes donc en 1922, sur la lune, sous la coupole qui abrite Célestopol, la cité du duc Nicolaï. Ce dernier qui n'est autre que le fils de Glorianna, impératrice de la Russie, tend de plus en plus à prendre son indépendance vis à vis de la mère patrie. Mais si la population de Célestopol est aujourd'hui cosmopolite, la majorité de ces plus anciennes familles sont russes et ont embarqué avec elles le folklore si riche de ce pays. Certains récits ancrent ainsi la cité lunaire dans une ambiance pleine de mystères qui nous ferait croire être de retour sur Terre, en plein coeur de la Russie. Liéchi, kot Baioun, drioma et autres polovdnitsas hantent ces pages.
Et toujours cette ambiance steampunk avec ces automates que l'on rencontre très souvent. Qu'ils soient destinés au plaisir comme chez Hécate, qu'ils servent de nyanya (nounou) aux enfants de nantis, de domestiques à ces derniers, où même de bras droit au duc Nicolaï. Emmanuel Chastellière fait passer tellement d'humanité dans certains qu'ils deviennent des personnages à part entière et certains m'ont beaucoup émue. Ajax bien sûr, ou alors ces musiciens placés sur une grand place de Célestopol pour jouer ad vitam aeternam les mêmes ritournelles. Mais aussi ceux mis au rebut dans une déchetterie, parce que obsolètes, ou démodés, bref devenu inutiles... tout comme les humains miséreux parcourant ces mêmes déchetteries.
Ce que j'ai le plus adoré dans ce roman recueil ce
sont les faits historiques réels qui se sont déroulés en 1922 et qui sont
repris ici dans la trame, alors même que le contexte géopolitique et historique sur la
terre de Emmanuel Chastellière est radicalement différent. Ainsi nous
assistons à la visite à Célestopol de l'archiduc François-Ferdinand. Le duc
Nicolaï organise les championnats du monde de patinage artistique, nous offrant la plus poignante des nouvelles. Mais aussi une autre
nouvelle que j'ai adoré tournant autour de la découverte du tombeau du
pharaon Toutânkhamon qui a réellement eu lieu en novembre 1922. L'auteur
sait comment nous remuer les tripes !
Les personnages aussi ont une sacrée importance car, contrairement aux recueils de nouvelles classiques, beaucoup sont récurrents. Certains déjà croisés comme les deux singuliers mercenaires du duc Nicolaï : la petite et teigneuse Arnrún et Wojtek toujours piégé dans ce corps d'ours. Sans dire qu'ils sont approfondis car le mystère plane toujours sur eux, je m'y suis sacrément attachée. Les retrouver même comme second couteau dans une nouvelle me fait chaud au coeur alors imaginez quand ils en sont les personnages principaux ! Le duc Nicolaï aussi, que l'on croise bien plus souvent dans cet opus. L'énumération serait trop longue encore une fois, car même les anonymes croisés une seule fois, ont leur place, leur importance et sauront vous émouvoir, d'autres vous glacer d'effroi et d'autres encore soulever une antipathie certaine.
Les thèmes abordés via ce biais des nouvelles sont du coup divers et variés. La tension ouvrière, la lutte sociale due aux inégalités bien présentes également sur la lune, la création de gang de voyous appelé Cheyennes en parallèle aux Apaches apparus à Paris en 1900, le féminisme aussi ressort, carrément appuyé par la présence humble de Marie Curie au sein d'un petit club de lecture. Abordée aussi l'importance de la culture sous toutes ses formes : l'architecture, la peinture, la musique, etc, et bien sûr la lecture !
J'ai adoré cette lecture. Célestopol et Célestopol 1922 font partis des livres que j'aurai plaisir à relire un jour, et je peux affirmer que ce seront sûrement les seuls recueils de nouvelles de cette liste très courte. Je ne peux que vous conseiller de les découvrir, dans l'ordre que vous voulez !
Un dernier mot pour saluer le travail des éditions HSN sur ce livre avec de grands rabats qui cachent en fin d'ouvrage une superbe carte de Célestopol qui a bien failli m'échapper ! Emmanuel Chastellière a toujours les faveurs du grand Marc Simonetti qui offre à ce roman une illustration parfaite. Du bel ouvrage !
Semaine archi-classique par ici : 2 chroniques chacune, mon bilan et on enchaîne !
Ben vivement le Mois de Paul Beorn pour mettre un peu d'animation, qu'en dites-vous ???
Allez, il faut quand même que je vous avoue qu'elles bossent dur mes mémés, enfin surtout une, pour préparer ce prochain mois2. Elles sont excitées comme des électrons libres !
Bon dimanche à vous et bonne semaine à venir
Soyez au rendez-vous jeudi 1er avril pour accueillir Paul Beorn comme il le mérite !!!
La bise
Signé : Bookenstock
Les informations sur le site de l'éditeur
Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler aujourd'hui d'un recueil de nouvelles. Oui, moi... mais bon, la couv' et le pitch l'accompagnant me vendaient un recueil de nouvelles horrifiques, égrenant les heures du cadran nocturne. Et donc une envie de frissons m'a pris. Alors que je rétablisse la vérité de suite : d'horrifique il n'est point question ! Le lien entre chaque nouvelle serait juste la nuit. Bon, pas toutes hein, Point de fuite n'a aucun rapport avec la nuit.
Toutes ces courtes histoires ont été écrites par l'auteur sur une longue période de plus de dix ans, au gré de ses inspirations, de ses voyages, de ses rencontres. Il s'en explique à la fin de l'ouvrage en situant chacune d'elles et j'avoue que cet éclairage est intéressant et même indispensable.
La nouvelle dont est inspirée la couverture du livre, intitulée Enfer et contre tous raconte juste la fugue de Haykil un vieux squelette du train fantôme de la Foire du Trône. Il s'ennuyait tellement qu'il a décidé de prendre le large une nuit. Traqué par les vigiles et leurs chiens de garde appâtés par le festin ambulant, il escalade les grilles, traverse l'avenue et se réfugie dans un grand bâtiment complètement désert en face. Il se balade de salle vide en salle vide, explorant les lieux jusqu'à ce qu'une sonnerie stridente retentisse, qu'il ait juste le temps de se plaquer contre le mur du fond de la salle. Commence alors sa nouvelle vie de mannequin de svt. Voilà, au temps pour l'horrifique !
Mais cela ne veut pas dire que je n'ai pas apprécié ma lecture hein ! Seulement à chaque fois je suis décontenancée lorsqu'il s'agit d'écrire une chronique. J'ai beaucoup aimé certaines nouvelles, d'autres beaucoup moins. Car je déteste toujours autant ces récits qui finissent en queue de poisson, comme s'il manquait un chapitre ou un paragraphe après le point final. Et là je pourrai encore citer Point de fuite.
Ce recueil rassemble un mélange hétéroclite de styles, de genres. On démarre par un conte sur une légende de l'île Lesbos avec un personnage féminin qui se prénomme Safik... La légende de Safik. Puis on enchaîne sur un souvenir d'enfance de l'auteur Point de fuite qui gamin avait accès à une piscine municipale dès lors qu'elle était fermée au public. Mais je ne vais pas toutes les égrener ainsi ! On y trouve des poèmes, des chansons, des textes de tous genres.
La nouvelle que j'ai préférée est Demi-portion : thriller touristique. Une course poursuite endiablée dans les rues du centre ville et sur les remparts d'Avignon. Quand on connait la ville, lire cette nouvelle est très plaisant.
J'ai bien aimé également une nouvelle humoristique À la vie, à la mort, assez drôle sur des bataillons successifs de guerriers partant inlassablement en mission et sans cesse portés disparus, jusqu'à ce qu'on comprenne de quoi parle Esteban Perroy !
Pour les amateurs d'hémoglobine comme moi Shakarnage est un délice. C'est extra-gore et complètement délire, ça se passe dans les coulisses du zénith de Chambéry au sein du groupe Shaka Ponk.
Voilà, j'y ai donc trouvé du très bon, du moins bon, du détestable. Bref, il y en a pour tous les goûts ! Autant vous faire votre propre opinion je pense. Donc conclusion, cette chronique ne sert à rien du tout ! Groumpfff !
Si vous voulez en savoir plus sur Adrien Tomas, je vous conseille cette video
Et bien sûr foncez découvrir son "Mois de":
«Avec Les Maîtres enlumineurs, Robert Jackson Bennett débute une nouvelle trilogie de Fantasy épique passionnante, qui promet énormément pour la suite. Préparez-vous à d'anciens mystères, à une magie comme vous n'en avez jamais lue et à quelques coups de théâtre.»
Que le maître incontesté des systèmes de magie de folie s'incline en dit long n'est-ce-pas !
Sancia survit dans les bas-fonds de Tevanne en exerçant le métier de voleuse. Lorsque nous faisons sa connaissance, elle est missionnée pour aller chercher une petite boite dans un des entrepôts de la zone portuaire la mieux gardée de Tevanne : le Front de mer. C'est son plus gros contrat à ce jour. Son intervention est plutôt rock'n roll et laisse des traces...
Le capitaine Gregor Dandolo est le fils d'une des quatre grandes familles marchandes qui régissent la ville de Tevanne. Cependant il a tourné le dos à sa famille, voulant s'occuper de politique et plus particulièrement de justice. Il est responsable de la sécurité du Front de mer, alors forcément, quand celui-ci est incendié pour un simple vol, il se lance à la poursuite du voleur.
Lorsque Sancia rapporte son larcin à son commanditaire trois jours plus tard, c'est pour découvrir que celui-ci a été assassiné et qu'une véritable armée l'attend de pied ferme. Elle sait qu'elle a à ses trousses le capitaine du Front de mer, mais celui-ci est pris à partie également par le comité d'accueil. Ils vont donc faire front ensemble.
Et ce n'est que le début, tout début des péripéties ! En fait, celles ci ne vont pas arrêter jusqu'à la toute dernière page. C'est épuisant de la suivre, je vous préviens, mais dieu que c'est passionnant ! C'est flippant comme un thriller !
En suivant ce premier cambriolage, on découvre en même temps les particularités de Sancia. Car Sancia n'est pas comme les autres... elle a un drôle de pouvoir : dès qu'elle touche un objet de ses mains nues, cet objet lui parle. Un mur lui dit sa solidité, ses faiblesses, ce qui le touche, le parcourt, s'enfonce en lui, etc. Et elle entend les enluminures murmurer.
Ah, les enluminures ! On découvre également cette magie des enluminures sur laquelle repose toute l'économie de Tevanne. Je vous ai recopié la première définition que l'on rencontre dans ce roman, justement pendant ce premier vol effectué par Sancia : " C'était ainsi que fonctionnaient les enluminures : des instructions écrites sur des objets sans âme afin de les convaincre de désobéir de manière sélective à la réalité." Dit comme ça, ça parait simple, mais c'est bien plus compliqué dans la réalité (hum) ! Pour que la dite enluminure fonctionne, il faut que son alphabet soit répertorié dans une sorte de grande bibliothèque appelé lexique, que chaque maison marchande garde jalousement près d'elle.
Et c'est la course à la découverte, à la trouvaille révolutionnaire qui assurera la suprématie, et ces inventions sont vraiment géniales à découvrir (les spécialistes vous diront que c'est un roman cyberpunk). Dandolo, Candiano, Michiel et Morsini, les quatre grands cartels qui se tirent la bourre, vivant dans le luxe, activant leurs fonderies à enluminures, chacun retranché dans leur campo avec leur lexique. Et autour de ces campos lourdement gardés, les taudis des Communes, ou il n'y a que crasse et misère. Mais c'est également la course pour retrouver les traces de la magie d'avant. Celle des Hiérophantes, tellement supérieure, mais qui a disparu lors d'une grande guerre. Il n'en reste que quelques artéfacts... dont la Clé que Sancia vient de voler. Des artéfacts qui sont bien plus que des objets enluminés, car cette clé a une conscience et va se mettre à lui parler !
Ce premier tome est découpé en trois grosses parties, plus une petite. Si l'intrigue est assez linéaire dans les deux premières, le nombre de coups de théâtre qui surviennent et changent la donne au cours de la troisième est assez impressionnant et le roman est impossible à poser (en tout cas volontairement 😁, coucou Phooka). La dernière partie également, ouvrant les perspectives vers le second tome... et la dernière page, énigmatique à souhait, vous colle un long frisson dans le dos et vous propulse sur les starting-blocks pour attendre la suite !
TOUT, je dis bien TOUT, dans Les Maîtres enlumineurs est excellent. Les personnages, car il n'y a pas que Sancia et Gregor, mais aussi Berenice et Orso, Claudia et Gio. La psychologie de Sancia est ciselé aux petits oignons, elle est complexe et terriblement attachante. Les autres personnages ne sont pas en reste. L'univers qui se cantonne pour l'instant à la seule ville de Tevanne s'inscrit durablement et visuellement dans notre esprit. Le système de magie n'en parlons pas, il est juste énorme et enfin l'intrigue, qui n'a révélé qu'un quart de la moitié du potentiel que l'on pressent. Quant à l'écriture de Robert Jackson Bennett, elle est fluide et accessible, très visuelle. ÉNORME. JOUISSIF. NE PASSEZ PAS À CÔTÉ DE CE PLAISIR DE LECTURE !
Ah, et bien ça fait du bien de pouvoir reprendre la parole ! Parce que je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dimanche dernier j'ai été muselé ! Pas de bilan de la semaine 10 !!! Elles voulaient sans doute des vacances mes mémés...
Bref... semaine 11 studieuse, fortement classique je dirai même : lundi, jeudi, 2 chroniques de Dup. Mardi, vendredi, 2 chroniques de Phooka. Allez, je vous les remets dans l'ordre de parution
Le retour d'Isabelle Bauthian, dans la belle collection Bad Wolf, avec Montès
Quelque part dans le futur.
La terre est sèche. Des grappes d’humains survivent dans les dernières oasis. Terminé les ruisseaux, terminé les animaux, terminé… la domination masculine. Parce qu’elles semblent être les seules à survivre à une maladie qui décime l’humanité, les femmes ont pris le pouvoir et les hommes sont relégués au rang de reproducteurs.
Rim, jeune sorcière élevée au convent, voit son premier saut dans le passé approcher avec impatience et fébrilité : et si elle n’atterrissait pas en zone utile et devait renoncer pour toujours à voyager dans le temps ? Et puis, qui est Alex, cette nouvelle venue qui la déroute tant, la pousse à reconsidérer ses certitudes ? Et si… Et si les hommes, en vérité, pouvaient survivre au fléau ?