vendredi 31 mai 2013

Bilan et fin du mois de Marie Pavlenko



Inexorablement, on arrive toujours au bout d'un Mois2
Inexorablement on a un pincement au coeur
Mais voilà, il faut une happy end
Il faut laisser la place 

C'est donc l'heure de dresser le bilan

Ce Mois2 en compagnie de Marie Pavlenko aura rempli trois ITV participatives


Un flot de chroniques



En partenariat avec Bookenstock et Scrinéo :


Hors partenariat :



En partenariat avec Bookenstock et Le pré aux clercs :


Hors partenariat :



Beau bilan ma foi !
Un grand merci m'dame Pavlenko
Ce fut un vrai plaisir d'échanger avec vous

NB : Je rajouterai dès qu'on l'aura son petit mot de la fin.
Là notre star est en pleine tournée promotionnelle pour We are family


Je viens de la finir, et je peux vous dire que cette BD est un pur délice !

Dis maman, ça vit où les pizzas ?


J'adore !
:))


mercredi 29 mai 2013

Imaginez... Dup aux Imaginales



Il a trimbalé des kilos et des kilos de livres,
à en avoir les roulettes qui grincent.
Il a traversé des ponts une fois, deux fois, n fois,
dans un sens puis dans l'autre.
Il a écrasé des tas de doigts de pieds,
sans jamais s'excuser.
Il a essuyé la neige au départ,
la pluie, le vent, le froid,
sans jamais râler.


BOOKBRINGER 
se repose



Partie avec 14 livres pour obtenir la dédicace de 12 auteurs ( et oui, j'avais deux livres de Phooka ) , j'ai presque réussi mon marathon.  Il n'y en a qu'un que je n'ai pas vu.
Mais j'en ai vu pleins d'autres qui m'avaient déjà dédicacé leur roman.
J'ai vu des éditeurs et leur troupeau d'auteurs au top :D
J'ai récupéré des SP géniaux dont je ne tarderai pas à vous parler
J'ai craqué plus d'une fois et acheté d'autres livres, des BD...
J'ai récupéré des livres pour le blog ( cadeau, concours )
J'ai posé mes jalons pour de futurs Mois2 de ouf
J'ai tenu bon devant les magnifiques trois tomes de Ken Scholes, et mon dieu comme je regrette...
J'ai croisé ça et là des blogueurs harassés, chargés, mais passionnés

Je vous présente juste mes dédicaces dessinées, 
d'une part parce qu'elles sont magnifiques et je veux les partager avec vous, 
d'autre part parce qu'elles sont moins personnelles =D

Je vous présente donc :

MON Obrigan


MON Karmalys :))


LE Helbran de Phooka




MON Ghent, dont je vais vous parler trèèèès bientôt !



Trop la classe quoi !
Immense merci à Oliv Peru et Alexandre Dainche
Je vous aime !



Bref, un salon à la hauteur de sa réputation : ÉNORME !
Un salon addictif, une fois qu'on y a goûté, on ne peut qu'y revenir.

Donc à l'année prochaine !
Il y aura de sûr : Dup, BookBringer, et peut-être Phooka !!!



mardi 28 mai 2013

Marie Pavlenko, troisième partie de l'ITV




Pour lire ou relire le début de l'ITV participative avec Marie c'est ici


Sa présentation : 






Imaginez.


Un salon, tout de blanc vêtu. Un tapis blanc, des meubles blancs, des étagères blanches, des livres blancs. La femme qui vit ici a 45 ans, les cheveux noirs coupés courts.

Imaginez.


Un salon design. Un tapis moderne, des meubles pointus, des étagères tendance, des livres rangés par couleurs. La femme qui vit ici a 45 ans, les cheveux noirs coupés courts.

Imaginez.


Un salon foutraque. Le tapis est chiné, les meubles de guingois, les étagères débordent, les livres sont empilés dans les coins. La femme qui vit ici a 45 ans, les cheveux noirs coupés courts.

Est-ce la même femme ?
Non.



Entrer chez quelqu'un, c'est accéder à une partie de lui. Ce qu'il veut montrer, la surface, mais aussi, la personne qu'il est, profondément.

Cette photo a été prise dans mon salon ( je n'ai pas 45 ans, ni les cheveux noirs coupés courts ).

Les éléments que je vous y donne à voir, je les ai choisis vite, d'instinct. Je ne voulais pas y réfléchir. Ils sont le reflet de mon « conscient » et de mon « inconscient ».

Voilà, je vous ouvre un petit bout de chez moi.

Et maintenant, j'attends vos questions :)

Marie



*****************************


Dup :

Ton actu en ce moment n'est pas que La Fille-Sortilège je crois. Tu as une BD aussi sur le gaz non ?
Peux-tu nous en dire plus ? Le pitch, la couv, tout quoi !
Et aussi la différence de boulot entre un roman et un scénario de BD.


Marie :

Oui, bien vu, la BD sort le 22 mai aux éditions Delcourt, et s'appelle WE ARE FAMILY. Il s'agit de l'adaptation (très libre) libre de mon blog : L'omelette aux lardons, Journal d'une tétarologue, que j'ai tenu pendant un peu plus de deux ans, entre 2008 et 2010, en gros. La vie d'une maman un peu hystéro qui écrit, son quotidien avec ses deux gnomes et son amoureux :)
Teresa Valero l'a dessinée, elle a un trait extraordinaire !




Effectivement, entre roman et BD, le travail n'est pas du tout le même, je crois aussi qu'il diffère un chouille selon les collaborateurs. Un roman, tu es seule devant ton ordinateur et tu gères.Tout. Y compris les décors, la mise en scène, les réactions, l'action, la vitesse, les odeurs, bref tu dois tout montrer, et c'est primordial.
En BD, le dessinateur s'approprie ton travail, le sublime, le fait réellement exister. Tu ébauches une première esquisse de scénario (découpage case par case, indications de mise en scène plus ou moins précises selon le dessinateur, dialogues). Ensuite, le dessinateur fait un rough, donc un brouillon. On en parle, on ajoute une case par ci, on corrige une attitude par là, on améliore. Puis on passe au crayonné détaillé. Rebelote, on retouche ici ou là, on affine une expression. Et puis hop, on valide. Le dessinateur encre (dans le cas de WAF, c'est de l'aquarelle, donc c'est fastidieux mais ô combien joli !). Et on peaufine les dial. C'est comme ça que je travaille, mais c'est aussi parce qu'il s'agit de gags et de scènes courtes et décousues. Dans la plupart des cas, le scénar est livré bouclé (enfin, encore une fois, chacun a sa façon de faire...). Je connais un scénariste supra pointu qui travaille avec des très très grands, eh bien il écrit les dialogues et l'histoire en fonction des dessins !!! Mais il est très fort :)



Une planche, une seule, me suffit pour dire : IL ME LA FAUT !!!

Les passions des amoureux du quai :

Coucou Marie !

As-tu d'autres projets ou livres en tête ? Si oui, de quels genres ?

Merci d'avance ! :)

Dup :

Ben oui, c'est moi qui répond ! Tu trouveras ta réponse ICI, lorsque Marie répondait à Charabistouilles :)

Sinon, comme disait Oliv' Peru : " L'équipe de Book en stock
et moi-même sommes ravis de vous offrir un deuxième ticket question :-)
:))

Charabistouilles :

J'ai déjà utilisé mes deux tickets, j'peux en avoir un troisième ? :D

Si oui : Petite question amusante (pour nous :D) : la situation la plus embarrassante dans laquelle tu t'es retrouvée ? Les petits hic et anecdotes de ton parcours ?


Marie :

Charabistouilles, j'ai besoin de petites précisions : parles-tu d'une situation en général ou liée aux livres que j'écris ?

Mariiiiiiiiie ! Coucou !

Je viens mettre mon grain de sel dans cette histoire ! J'ai eu la chance grâce Bookenstock de pouvoir lire ton dernier BB, la Fille-Sortilège. Autant dire que dès que quelque chose vient de toi j'ai envie de le lire autant pour ce que tu fais que pour qui tu es.

Et une fois de plus, je n'ai pas été déçue. C'était tellement ... ! Superbe ! D'où t'es venue l'idée du scénario ? Est-ce que Pandore te met déjà quelques éléments entre les mains ? Une orientation ?
Si tu avais pu choisir un clan, dans lequel aurais-tu été ?

J'ai vraiment adoré cette histoire, très complète, avec des personnages féminins très charismatiques (au passage pour ceux qui ne l'aurait pas encore lu, foncez !).

J'ai vu dans les autres commentaires, tes petits projets, et je trouve que la BD a l'air excellente. Est-ce toi qui est allée vers Delcourt avec ce projet ? Connaissais tu l'illustrateur avant de lancer le projet ?

J'espère ne pas avoir faire de doublons avec les anciennes questions, j'ai fais le tour rapidement, mais j'ai peut-être loupé des éléments.

Hâte de te revoir dans quelques jours aux Imaginales (avec tous les hiii qui vont avec !)

Lanyla, Gaëlle


Marie :

Coucou Lanyla,

Merci pour ton message :)

Alors non, Pandore n'est pas intervenue dans mon histoire. J'ai proposé un synopsis à Xavier Mauméjean, le directeur de collection, et il m'a dit que ça lui plaisait beaucoup. Il m'a posé quelques questions, auxquelles j'ai répondu. Et je me suis lancée. D'une façon générale, j'écris des récits qui résonnent avec ce que je suis, auxquels je tiens, et donc que je construis seule. Mais je suis ouverte aux critiques ! Je discute souvent de certains points avec des proches, des amis, parce que c'est important d'avoir un retour, comme en musique, pour mieux t'entendre :) Et bien sûr, j'écoute l'avis des éditeurs, j'y réfléchis et j'en tiens compte quand ils ont raison ! Mais je trace ma route. Et j'invente mon monde, mes persos, mes problématiques.

C'est marrant, on m'a déjà demandé à quel clan j'aimerais appartenir... et je crois que je ne sais pas. Mais parce que je connais l'envers du décor, aussi :) Peut-être les Dresseurs. Ou les Sourciers... Et toi ? Y en a-t-il un que tu as préféré ?

Pour la BD, j'avais un blog et plusieurs lecteurs m'avaient dit : "tu devrais en faire une BD !". Je connais un directeur de collection, je lui ai fait lire, mais je ne pensais pas le faire chez Delcourt. Je lui ai demandé à qui je pourrais le proposer. Et il m'a dit : "ben à moi". :) Non, je ne connaissais pas Teresa, on a contacté plusieurs personnes avant de trouver la bonne. J'ai vite craqué sur son trait, fin, subtil, ultra-expressif. Et puis Teresa est quelqu'un de très professionnel, à l'écoute, respectueuse, elle a plein d'idées, elle est drôle. Ça a été une très belle aventure.

 Et je suis ravie de savoir qu'on se verra aux Imaginales !


Cornwall :

Coucou Marie, très contente de t'avoir rencontrée !
J'ai même pas pensé à te demander si ton album était en avant première au salon . Mais au vue de la planche mise sur ce site, je peux d'ores et déjà te dire que je vais l'acheter. J'ai deux petits garçons, c'est donc exactement ma compo familiale ! Et je sens que je vais me marrer. Alors je le commande, je le lis et je reviens très vite ici. Pleins de bisous !

Marie :

Merci Cornwall, j'espère que la BD te fera marrer !
Effectivement, ça risque de te rappeler pas mal de choses... :)
bisous

Charabistouilles :

Je pensais en effet à ton expérience avec les livres, les maisons d'édition, les fans, etc. mais si tu as des choses amusantes à nous raconter sur ta vie perso, n'hésite pas ! :D

Marie :

Coucou,
bon, écoute, j'ai beau me creuser, je ne vois rien... Enfin, rien de croustillant...
Pour ma vie perso, il y en a plein, mais dès demain, tu pourras lire ma BD, et tu en auras à foison :)
En ce qui concerne l'édition... non. J'ai la chance d'avoir des fans adorables qui me gâtent beaucoup, m'envoient des mails très choux, me font des cadeaux. Donc... euh... argh, je sèche !!!!!

Phooka :

Coucou Marie

Je viens de faire un fausse manoeuvre avec mon ordi et donc je viens de perdre tout la pavé que j'avais écrit ...j'adore...

Du coup il me vient une question différente (je reposerai mes questions initiales ensuite)

Est ce que la peur la perdre tes fichiers est présente quand tu écris un roman? Comment les sauvegardes tu? Est ce une chose à laquelle tu es hyper sensible (moi oui à la minute présente! mdr)

Bon je reviens à mon topo initial.

On a vu dans ta présentation les romans que tu aimais. Mais lequel aurais tu aimé écrire toi même?

Inversement y a t"il un roman que tu aurais détesté écrire? (Je sais c'est une question vache, pour une fois tu as un joker si tu le souhaites !:))

J'ai lu récemment le tome 1 du Livre de Saskia qui m'a enthousiasmée (et j'espère bien enchaîner sur le T2 très vite). Comme c'est ton premier roman, avec le recul de ton expérience maintenant, y aurait des choses que tu aurais faites différemment (aussi bien pour l'écriture, la gestion de la promo, de la couv ou autre)?

Bon j'arrête là pour le roman, mais ... I'll be back! :)

Marie :

Alors oui, j'enregistre tout sur une clef, et je fais des sauvegardes sur un disque dur externe de temps en temps. Une prudence dont je fais preuve depuis qu'il y cinq ou six ans, mon ordinateur est tombé par terre et que j'ai TOUT perdu...


Je ne sais pas ce que j'aurais aimé écrire, comme livre. Beaucoup, c'est sûr, mais je sais que je n'aurais pas pu, parce qu'ils ne me correspondent pas, ou parce que j'en aurais été incapable, donc je ne me pose pas la question en ces termes. Un peu tordu comme réponse, hein ? :)
Et pour le revers de la médaille, je ne vois aucun livre que j'aurais détesté écrire. Je suis avant tout une lectrice. J'aime ou non. Si je n'aime pas, je laisse tomber, je ne me force pas, j'abandonne. Je n'adopte pas. Et c'est déjà une "violence" (je mets des guillemets, parce qu'on est évidemment dans la mega métaphore, hein) faite à l'auteur, je ne vais pas en rajouter :) j'avoue que l'idée de "détester écrire" me laisse un peu songeuse. C'est trop improbable, de mon point de vue.


Oui, si je devais l'écrire aujourd'hui, je changerais des choses, notamment au niveau du rythme, de la structure. Je parle uniquement du texte bien sûr, le reste ne m'appartient pas (la promo, la couv, c'est pas moi, je ne maîtrise rien, même si je peux être amenée à donner mon point de vue...). Mais je l'aime comme il est, j'en suis fière, même avec ses défauts. Il dégage, je trouve une forme de naïveté qui colle à Saskia, qui résonne avec sa personnalité, et c'est très bien ainsi.
bisou !



LXIX de Francis Berthelot



LXIX 
Francis Berthelot







Nouvelle extraite de 69, L'anthologie SFQ offerte par ActuSF pour mon inscription au JLNN de Lune du blog  Un papillon dans la lune et choisie par cette dernière. Que dire sinon : bon choix madame !

Pour une fois, bon j'exagère ok, la chute d'une nouvelle qui me laisse sur le c** et non sur ma faim, ça j'aime.
La "chronique" va être brève, mais d'un autre côté, je ne vais pas en mettre des pages alors que le récit que je viens de lire n'en contient que vingt ! 

Vingt pages donc, mais bien denses. Si on veut s'imprégner du contexte historique, Rome, an 69 après JC, LXIX donc, il faut bien suivre, limite prendre des notes. Mais limite seulement, vu que le principe même de cette nouvelle est d'en détourner le contexte historique.

Alban est un joueur du XXIe siècle, et le jeu qu'il préfère, c'est le Cineractif : un cinéma interactif. A l'aide d'un quota de points acquis en répondant à toutes sortes de questions sur le film justement, il va pouvoir en modifier la donne. Alors que tous les autres joueurs gaspillent leurs points en dénudant les actrices, en changeant la taille des bonnets de B à D ou en augmentant la boucherie des scènes de combats des gladiateurs, Alban lui peaufine son plan et engrange séance après séance les points. L'acteur là, le beau brun ténébreux, le centurion Caïus Vergo (hum !), lui plait beaucoup...
Après quelques ajustements, un peu plus de poils par ci, un peu moins par là et un regard plus profond, il va s'attaquer au plus gros morceau de son scénario : modifier le synopsis. Pour que se confondent fiction et réalité, passé et présent...

Vraiment sympa comme lecture. Une chose est sûre, si cette anthologie SFQ croise mon chemin, je la kidnappe ! Surtout quand on voit le beau monde qui s'y trouve en cliquant sur ce lien !
Merci Lune et ActuSF !



Et une de plus dans mon escarcelle :)

lundi 27 mai 2013

LA RÉVOLTE DES NEUF de Pittacus Lore


Tome 3 de la série Numéro Quatre




Editions J'ai Lu
343 pages
15 euros



Présentation de l'éditeur:



Numéro Quatre leur a échappé,
Numéro Six s’est évadée,
Numéro Sept s’est enfuie à temps.
ILS veulent finir ce qu’ils ont commencé, mais
ILS leur faudra d’abord nous affronter.
ENSEMBLE, nos pouvoirs sont immenses,
ENSEMBLE, nous pourrons les vaincre.
LE TEMPS NOUS EST COMPTÉ…

Six, Sept et Ella partent à la recherche de Huit en Inde. John et Neuf doivent retrouver la trace de Sam. Une course contre la montre pour éviter le pire…





L'avis de Phooka:

(Attention risque de spoiler si vous n'avez pas lu les deux précédents tomes)

Si vous avez lu les deux précédents opus de cette série (Numéro Quatre et Le pouvoir des six ), sachez que l'action reprend exactement là où on l'avait laissée et on se retrouve direct plongé dans le bain. Donc pour ceux qui ont des trous de mémoires (comme moi) il faut refaire un peu le point avant de se lancer ! :)

Numéro Quatre, John, ne se remet pas d'avoir dû abandonner son meilleur ami Sam aux mains de Setràkus Ra, le grand méchant Morg aux pouvoirs impressionnants. Il se retrouve coincé avec Numéro Neuf, forcé de faire équipe pour essayer d'échapper à leurs poursuivants. Ces deux-là ne s'entendent pas terriblement bien, leur éducation donnée par leur Cépânes respectifs  ayant été trop différente. Numéro Quatre est aussi discret que Numéro Neuf est flamboyant ... Reste le problème de la pauvre Sarah.? A t'elle trahi John ?

En parallèle, Numéro Six, Sept et Dix sont à le recherche de Numéro 8 et leur chemin va les emmener en Inde et ce périple sera semé d"embûches.

Un troisième tome définitivement ancré vers l'action et le suspense. Bien sûr, tout le but de cet opus est d'arriver à réunir tous nos "numéros" ensemble et ce ne sera pas chose aisée. Comme dans les précédents romans, les chapitres permettent d'alterner les points de vue. En général on passe de Quatre à Six, mais parfois avec quelques incursions vers Dix ou Sept; C'est très agréable mais parfois un peu perturbant. J'ai toujours une petite préférence pour Quatre, sans doute parce que c'est à travers lui que j'ai découvert ce récit dans le premier tome, mais les autres personnages sont tout aussi passionnants. Huit, le tout nouveau est très étrange et on se demande vraiment ce qu'il va devenir dans la suite. Neuf est horriblement casse-pied, mais on sent qu'il a un "bon fond" et que son attitude provocatrice cache sans doute bien des blessures et très certainement un grand manque de confiance. Dix, étant la plus jeune, se sent souvent complexée par rapport aux autres du fait de ses pouvoirs encore un peu "faibles". Et puis, bien sûr il y a un peu de romance et des amitiés/amours se développent au fil de l'histoire. Pas forcément de la façon dont on pourrait l'imaginer d'ailleurs.

Ce livre écrit soit disant par Pittacus Lore, un extra terrestre qui a permis aux enfants de se sauver de leur planète pour arriver sur terre, mais en fait il est écrit à deux mains. Le style est fluide et se lit agréablement. L'action est omniprésente mais laisse suffisamment de place au développement des personnalités des différents protagonistes du récit. Le suspense est toujours présent lui aussi et fait de ce roman un vrai "page turner". 


Sans être un coup de coeur, ce roman est un vrai grand plaisir de lecture et permet de passer un très bon moment. Il entraîne le lecteur dans une spirale d'actions et de révélations qui le tient en haleine d'un bout à l'autre. Il ne reste plus maintenant qu'à en attendre la suite, en espérant qu'elle arrive vite car j'ai hâte de connaître le dénouement final de cette bataille entre les Morgs et nos sympathiques gamins numérotés !:)









D'autres avis chez:








dimanche 26 mai 2013

Les sorties Folio SF de Juin 2013




Carol BERG

 Le vengeur


Les livres des rai-kirah, III

Traduit de l’américain par Sylvie Delloye


couverture de Bruno Wagner - Yayashin.

Walter M. MILLER JR.

 Un cantique pour Leibowitz


Traduit de l’américain par Claude Saunier

Traduction revue et complétée par Thomas Day

Remise en vente







couverture d'Aurélien Police





Walter M. MILLER JR.

 L’héritage de saint Leibowitz



Postface de Terry Bisson

Traduit de l’américain par Jean-Daniel Brèque


couverture d'Aurélien Police


samedi 25 mai 2013

La couv' du futur THILLIEZ ?



Regardez donc !


Sortie à priori pour l'automne 2013



1 - Personnellement, cette couv' m'évoque Shining...
2 - Quand on connait la domination de Franck Thilliez pour le huis clos...

1 + 2 = Brrr

Brrr = Miammm :))

vendredi 24 mai 2013

ELRIC Tome 1: Le trône de rubis




ELRIC Tome 1: Le trône de rubis


Editions Glénat
64 pages
14.95 euros

ScénaristeJulien Blondel
DessinateurRobin Recht
DessinateurDidier Poli
Dessinateur et ColoristeJean Bastide
D'après le roman deMichael Moorcock











Une figure mythique de la fantasy adaptée en bande dessinée !


Empereur de l’antique île aux Dragons de Melniboné, Elric, albinos et malade, règne sur un peuple plurimillénaire à la puissance héritée des dieux. Mais sa santé fragile l’oblige à user de drogues et de magie pour survivre. Son cousin Yyrkoon, qui méprise ces faiblesses, tente de remettre en cause sa légitimité à posséder le trône de rubis. Apprenant qu’une attaque de pirates sanguinaires se prépare, Elric saisit l’occasion pour tenter de restaurer son autorité. Il va révéler ainsi une personnalité complexe, mais aussi son allégeance aux sombres desseins d’Arioch, le plus puissant des Seigneurs du Chaos…

Découvrez l’adaptation en bande dessinée de la célèbre saga d’Elric de Melniboné ! Né sous la plume du Britannique Michael Moorcock en 1955, cet antihéros décadent empreint d’un romantisme tragique – alors rare dans l’heroic-fantasy – est aujourd’hui une référence incontournable du genre aux côtés de Conan le Barbare et du Seigneur des anneaux. La saga d’Elric a été depuis plus de cinquante ans déclinée à de multiples occasions en littérature, bande dessinée (pour la première fois par Philippe Druillet en 1969 !), comics, jeux vidéo, jeux de rôle… Épique, gothique, démesurée, ensorcelante, cette nouvelle adaptation 100 % française, somptueusement mise en images par Didier Poli et Robin Recht, a reçu l’approbation enthousiaste de Michael Moorcock lui-même et est déjà vendue dans les pays anglo-saxons avant même d’avoir été publiée dans l’Hexagone !


L'avis de Phooka:

Une BD "Elric" soutenue par Michael Moorcock himself, comment y résister hein? :)
Ben je n'ai pas résisté justement et dès qu'elle est arrivée entre mes mains, je l'ai dévorée d'une traite. D'une traite oui, mais ce n'est pas pour autant un coup de coeur. En fait j'ai beaucoup de mal à me faire un avis et ceci pour plusieurs raisons.

Première chose: cette BD n'est pas à mettre entre toutes les mains. C'est  noir, très noir Melniboné est un monde décadent et dont la fin approche à grand pas. Cette ambiance est parfaitement retransmise dans les dessins: décadence, cruauté, violence, sexe et déchéance, tout y est et du coup il est fortement déconseillé de mettre cette BD devant les yeux des plus jeunes.



Ensuite, ce premier opus constitue en fait un préambule à Elric. Elle permet d'introduire le personnage et très certainement de mieux comprendre ce qu'il devient par la suite (ce personnage torturé si bien mis en scène par Moorcock). Donc tout se passe "avant". Avant le Elric que l'on connaît (pour ceux qui ont lu les romans) et même avant Stormbringer ... Pas de Stormbringer dans cette BD, naaaaan c'est pas possible !! Bon en fait on en voit quelques esquisses à la toute fin. Les premiers croquis qui montrent comment elle sera dans les tomes suivants. Mais quand même, elle m'a manqué ...

D'un autre côté cette introduction permettra sans aucun doute de mieux cerner le personnage d'Elric et si elle n'est pas palpitante, elle aura très certainement son importance dans les volumes suivants. En l'état, il est donc difficile de donner une opinion sur ce premier tome et encore moins sur la série.

Le graphisme est très réussi et sert à merveille le contexte de fin du monde de Melniboné et la décadence dans laquelle vit son peuple, le scénario tient la route lui aussi, mais ce qui sera décisif c'est vraiment le tome suivant dans lequel on devrait retrouver "notre" Elric. C'est vraiment à partir de la deuxième moitié de cet opus que j'ai réellement accroché et c'est tout à la fin que j'ai eu envie de connaître la suite, parce qu'on sent qu'on va (enfin ?) basculer vers le Elric qu'on connaît.








En résumé, ce premier tome d'Elric est plutôt convainquant est réussi, mais pour le moment le lecteur reste sur sa faim et seule la suite pourra nous dire si la série est réellement prometteuse ou pas.  A suivre donc, le tome 2 sera décisif ...


jeudi 23 mai 2013

Résultats du concours ÂMES DE VERRE de Anthelme Hauchecorne



Un grand merci pour les nombreuses participations !

Voici le nom des trois heureux gagnants de 


Bykiss
Cécile D.
AcrO


Un grand bravo à elles !

À une autre fois pour les autres ;)

Et encore merci à Anthelme himself qui a permis cela !


KATANA de Jean-Luc Bizien



1- Vent rouge


Editions Le pré aux clercs
Collection Pandore
331 pages
16 euros


Résumé :




Le roi-dragon exerce sa tyrannie sur le Japon. 
Un jour, Ichirô, apprend que le souverain a tué ses parents. Assoiffé de vengeance, le jeune samouraï errant va alors vouloir réaliser l'impossible, défier le shogun sorcier.
Hatanaka, son père adoptif et samouraï d'élite, va tenter de l'en dissuader. Mais devant sa détermination, il va le préparer à l'impossible. 
Ichirô part pour une longue quête, au cours de laquelle il retrouvera ses quatre frères et soeurs. Il devra les accepter dans leurs différences, réunir leurs forces et leurs caractères... et se découvrir à son tour.
Auteur phare en thriller et littérature jeunesse, Jean-Luc Bizien puise à la source des deux genres pour livrer un récit à couper le souffle, tranchant comme une lame de katana.



L'avis de Dup :

Jean-Luc Bizien est mon auteur caméléon préféré. Il touche à tous les genres littéraires, et à chaque fois c'est une agréable surprise. Il m'a fait frissoner avec son thriller La chambre mortuaire, il m'a fait stresser et exploser de rire avec Mastication ( I can't get know ), il m'a ému aux larmes avec un bijou, Marie Joly, il m'a divertie avec Justin Case très récemment et là il m'a complètement dépaysée, envoûtée avec son Katana !

Il nous entraîne derrière son jeune personnage, Ichirô, dans un Japon imaginaire. Parce que oui, un roi-dragon avec des vraies écailles qui vole dans le ciel et terrorise son peuple, on est bien dans l'imaginaire. Maintenant si on enlève l'aspect fabuleux, au sens premier du terme, de cet affreux tyran, on est bel et bien plongé dans le moyen-âge japonais. Les noms, les coutumes, les croyances, tout nous y propulse. Ichirô, orphelin depuis sa naissance, est éduqué par le légendaire samouraï Hatanaka selon les principes du bushido qui régissent le code des samouraïs. Mais en plus d'une éducation, il lui apprend à se battre. Du haut de ses quinze ans, il manie de mieux en mieux son katana et va enfin réussir à battre son maître. Celui-ci devra tenir sa promesse : lui révéler ses origines.

Le drame qui lui a ravi ses parents digéré, commence alors pour Ichirô la seule quête qu'il lui reste pour laver son honneur : la vengeance. Et le lecteur de courir sur les talons de cet adolescent, avancer, fuir, combattre, le tout dans une zénitude toute japonaise. Oui, une lecture dépaysante, c'est vraiment le sentiment dominant. Malgré les nombreux combats sanglants, ben oui, ce sont des katanas qu'ils manient, c'est pire que des épées, chaque coup est pesé, justifié, parfois même excusé d'avance. Une philosophie et une ambiance "à part" que j'ai adoré.

Le chemin d'Ichirô va le faire rencontrer d'autres jeunes qui vont se rallier à sa cause. Ichirô dirait " même un ninja ! "... et c'est ainsi que j'ai appris que les ninjas étaient de vils espions ! Guerriers soit, mais espions, beurk :)) S'ils maîtrisent l'art du combat, ils sont méprisés par les samouraïs car ils ne respectent pas les codes de l'honneur. Ils se cachent, attaquent en traître et surtout utilisent tout et n'importe quoi comme arme ! Et bien, n'en déplaise à Maître Hatanaka, ils sont diablement plus efficaces !

Bref, je me suis régalée... presque jusqu'à la fin ! Parce que cette fin là m'a donné envie de hurler. On fait comment nous maintenant monsieur Bizien ? On a une révélation énorme qui apporte son quota de points d'interrogations ET  d'exclamations, et l'auteur nous laisse en tête à tête avec le point final !!! Rhaaaa !



mercredi 22 mai 2013

GOD SAVE THE QUEEN de Kate Locke



L'empire immortel



Editions Orbit
376 pages
16.90 euros

Présentation de l'éditeur:


La toujours sémillante reine Victoria règne sur l’Empire britannique. Un Empire où l’aristocratie se compose de loups-garous et de vampires, où les gobelins vivent sous terre et où les mères veillent à ne pas laisser leur progéniture traîner dans les rues une fois la nuit tombée. Un monde où appartenir à la noblesse signifie être infecté par la peste, où l’hystérie est l’affliction populaire du moment et où les sangsues sont considérées comme un mets raffiné. Un monde, enfin, où la technologie côtoie la magie…
Nous sommes en 2012, et la Pax Britannia est toujours d’actualité.
Xandra Vardan, fille d’un vampire et d’une courtisane, est membre de l’élite de la Garde royale. Mais quand sa sœur est portée disparue aux environs de l’asile psychiatrique de Bedlam, elle tombe sur un secret qui pourrait renverser l’Empire… et lui coûter la vie. Que se passe-t-il réellement derrière les murs de Bedlam ?


L'avis de Phooka:

Alexandra Vardan, Xandra pour les intimes, est une demi. Fille d'un aristocrate vampire et d'une humaine, elle est donc à demi-vampire. Ce statut lui confère d'être dans la tranche moyenne supérieure de la société anglaise. Nous sommes en 2012, Victoria est reine d'Angleterre. Elle n'est plus toute jeune évidemment (dans les 180 ans), mais elle est vampire, ça aide à se conserver. Si elle est devenue vampire, c'est grâce ou à cause de l'épidémie de peste qui a modifié une protéine, dite Promethée et ainsi transformé les aristocrates "de sang pur" en vampire ou loup-garou selon les cas ...

Les demis sont donc les enfants mi-aristocrates, mi-humains, les humains sont des "rien du tout" et il reste les gobelins qui forment une société à part. Ils sont issus en général d'une union entre vampire et loup-garou.Ils ne supportent pas la lumière, même pas celle de la lune, et vivent cachés sous terre. Ils sont honnis par tous, considérés comme des parias dangereux, des mangeurs d'enfants. Les demis eux sont en général recrutés comme garde du corps pour les aristos, ce qui leur assure une place correcte dans la société.

C'est une société avec des règles très strictes et un mode de vie un peu compliqué. Les relations entre "espèces" sont très codifiées et difficiles à gérer. Et cette complexité ressort malheureusement dans les premières pages du roman. Je dis bien "malheureusement" parce que, sincèrement, j'ai eu un mal de chien à lire ces premières pages, lourdes, complexes et rebutantes. J'ai bien failli abandonner, au moins provisoirement, mais je me suis donnée jusqu'à la fin du premier chapitre pour me faire au moins une idée. Et à la fin de ce premier chapitre, j'étais devenue accro et j'ai dévoré ensuite tout le roman à une vitesse d'enfer.

Oui d'enfer parce que la vie dans cette société est franchement infernale. Être humain est vraiment une plaie, être gobelin c'est être considéré (ou plutôt déconsidéré) comme la lie de la société, être demi c'est un peu mieux mais à peine car les humains les détestent et être aristo c'est pas mal certes mais tout le reste du monde en veut à votre peau puisque trop avantagé. Bref, pas facile de vivre dans cette Angleterre steampunk créé par l'auteur.

Xandra survit du mieux qu'elle peut. Ses capacités physiques, en particulier son caractère bagarreur, lui ont permis de rentrer dans la prestigieuse garde royale. Elle doit cet honneur à son professeur Churchill, un vampire qui l'a bien entraînée à l'école. La vie de Xandra est finalement routinière jusqu'au jour où sa soeur Dede décède ... A partir de là, Xandra va être entraînée dans un ambroglio infernal qu'elle va essayer de démêler. Traitrises, surprises et révélations seront de la partie. Heureusement elle va pouvoir compter sur un allié étonnant et imprévu, en la personne de l'alpha écossais (comme par hasard), nommé Vex, un diminutif pour Vexation. Quel nom hein ? Évidemment un bel alpha loup-garou dont toutes les filles voudraient faire leur quatre heure ! :)

Sincèrement, passé les 3 ou 4 premières pages (vraiment très confuses, ou alors c'était moi qui n'avait pas l'esprit clair !), je me suis régalée de bout en bout. Le monde steampunk créé par l'auteur est complexe mais tient la route. Les personnages sont truculents et attachants. Il y a du suspense de bout en bout, des révélations à tous les virages. Le style est fluide et l'action va à cent à l'heure.  Bref un grand moment de plaisir que cette lecture dont je n'hésite pas à faire mon coup de coeur en attendant impatiemment la suite bien sûr !










mardi 21 mai 2013

LA CONJURATION PRIMITIVE de Maxime Chattam





Editions Albin Michel
462 pages
22,50 euros


4ème de couv :


Et si seul le mal pouvait combattre le mal ?

Une véritable épidémie de meurtres ravage la France.
Plus que des rituels, les scènes de crimes sont un langage.
Et les morts semblent se répondre d’un endroit à l’autre.
Plusieurs tueurs sont-ils à l’œuvre ? Se connaissent-ils ?
Et si c’était un jeu ?
Mais très vite, l’Hexagone ne leur suffit plus : l’Europe entière devient l’enjeu de leur
monstrueuse compétition.
Pour essayer de mettre fin à cette escalade dans l’horreur, une brigade de gendarmerie pas
tout à fait comme les autres et un célèbre profiler, appelé en renfort pour tenter de
comprendre.
De Paris à Québec en passant par la Pologne et l’Écosse, Maxime Chattam nous plonge dans
cette terrifiante Conjuration primitive, qui explore les pires déviances de la nature humaine.



L'avis de Dup :

Alors que je vais crier au coup de coeur, je pense que ma chronique va être brève, juste quelques lignes pour vous dire qu'il faut vous ruer sur ce livre. J'ai retrouvé le grand Chattam de la Trilogie du mal, celui que je recherchais depuis quelques années... J'ai même retrouvé Joshua Brolin, bon, brièvement ok, mais quand même, c'est important : un premier amour ça compte !


Un Chattam qui frappe fort, qui scotche, qui ne peut laisser indifférent.
Deux femmes qui n'avaient jamais imaginé, même dans leurs pires cauchemars, finir de cette manière, [...] Un couperet sans appel, définitif, qui avait tout interdit, banni tout futur. Une guillotine impérative, sans conjugaison que le présent de l'insupportable.
Un Chattam gonflé aussi, qui n'hésite pas à malmener sévèrement ses personnages principaux. Rhaaaa, ces auteurs sans coeur ! 

Découpé en trois parties distinctes, Lui, Elle, Eux, ce thriller est diablement efficace. Un véritable page-turner comme je les affectionne. Outre l'empathie que l'on ressent immédiatement pour le trio de gendarmes de la SR de Paris, Alexis, Ludivine et Segnon, il y a aussi un autre sentiment très spécial que j'ai ressenti vis à vis du profileur Mikelis qui va les seconder. Ce type là, il fait vraiment peur. Si c'est le métier qui veut ça, il est sacrément bien retranscrit par l'auteur. On ne peut qu'admirer son professionnalisme  ses déductions sont toujours justes, jamais une hésitation. Donc admirer quelqu'un qui en même temps rien qu'au regard vous donne des sueurs froides, c'est une grande première pour moi. Je ne pouvais poser mon livre si Mikelis était dans les parages, il me fallait quelques pages entières sans sa présence pour calmer mes angoisses. Un prédateur de prédateurs...

Si les autres auteurs vous construisent un thriller autour d'un tueur en série, Maxime Chattam lui va penser encore plus loin : une "épidémie" de tueurs en série ! Ils n'ont apparemment rien en commun, chacun leur territoire, leur modus operandi, mais ils opèrent presque en même temps, de plus en plus synchronisés d'ailleurs et surtout signent tous d'un *e sur leurs victimes. Et je me rends bien compte que dit comme ça, ça le fait pas. C'est pour ça que je vais arrêter mon blabla et vous conseiller de le lire. Parce que dit comme Maxime Chattam ça le fait tellement bien que ça fait froid dans le dos.

Une conception de l'évolution de l'humanité qui fait très peur, parce que tellement possible. Notez bien que je n'ai pas dit probable ( juste possible et c'est bien assez croyez-moi !), car il y a encore des barrages à cette folie : l'amitié, l'amour, la famille qui forment encore le ciment de notre société. Un bel espoir dans cette noirceur, à lire absolument, pour les amateurs du genre.