samedi 31 mai 2025
vendredi 30 mai 2025
Les Imaginales : Grand cru 2025 des Vénérables
Jeudi 22 mai 2025
Alors que la Phooka's family trace sur l'autoroute, moi j'ai choisi l'axe le plus direct venant de chez moi : Jura-Besançon-Vesoul-Épinal (aussi parce que la seule fois où j'ai pris l'autoroute, accaparé par mon audio j'ai raté la sortie et me suis rajoutée 50 km 😬)...
Objectif, arriver avant 14h pour assister à la conférence de présentation de John Gwynne. Check ! Phooka arrivait 5 mn après 👍
Arrivée façon commando, l'homme qui nous a largué juste devant l'entrée pour un rush vers le salon où se déroulait la conférence pendant que lui allait garer la voiture plus loin! 😂
Ensuite ce fut un premier tour dans la bulle, sans BookBringer, sans sac à dos, objectif repérer la place de chacun des auteurs. C'est bondé, la cohue des scolaires...
Ressortir et faire un tour vers le chapiteau de la team De Saxus. Trois files de queue organisées, deux s'étirant loin, une vide... pile celle pour Saara El-Arifi pour laquelle nous nous étions inscrites toutes les deux pour Faebound, mais vendredi matin. On parlemente, obtenons l'accord. Retour dans la bulle pour acheter les reliés réservés (trop beaux), et nous voilà devant l'autrice. Qui n'a ni relevé la tête, ni demandé notre prénom et a gribouillé sur notre bouquin tout en continuant à parler à sa voisine... 2 secondes chrono... Sympa non ? 😮 Limite ça gâche le beau dessin en grisé... bref 😡
Yep je confirme, la Phooka aussi était un chouille vénère sur ce coup là ... du coup même plus envie de lire le bouquin! 😠



Et vendredi soir, comme tous les vendredis des Imaginales depuis déjà quelques années, on a retrouvé quelques copines pour aller manger des pidés dans notre resto turc habituel !
C'est un amour cet homme là, figurez vous qu'en plus de trimbaler ses livres Argyll, il embarque également quelques romans autoédités de Rozenn Illiano ! Et ce depuis quelques années paraît-il... et je ne le savais pas ! Je me suis rattrapée 😁
mercredi 28 mai 2025
Chez OLYMPE en mai 2025 [sortie]
Molly X. Chang
Défier les Dieux cruels
Les Dieux au-delà des cieux, I
mardi 27 mai 2025
DIVINES RIVALITÉS de Rebecca Ross
Tome 1
☇ L'avis éclair de Phooka sur Divines rivalités ☇
Comme dit plus haut dans mon avis éclair, le ressenti à propos de ce roman est très personnel et très biaisé. Je vais essayer de m'expliquer.
Iris Winnow est une jeune journaliste. Elle vient tout juste de finir ses études et elle a obtenu un poste de stagiaire pour lequel elle doit faire ses preuves. Si elle réussit, elle obtiendra le poste convoité de chroniqueuse officielle. Mais en face d'elle il y a un autre stagiaire Roman Kitt. Lui aussi brillant et qui compte bien la coiffer au poteau. Il faut dire qu'en plus Roman venant d'une famille aisée et ayant pignon sur rue, peut compter sur l'appui de son père. Quant à Iris, sa mère alcoolique ne fait que dépenser le maigre salaire de sa fille et son frère, parti au front depuis six mois, ne donne plus de nouvelles. Iris trouve un peu de réconfort dans les lettres qu'elle échange avec un inconnu. Il faut dire que ce sont des lettres un peu étranges. En effet, depuis le départ de son frère pour la guerre, elle lui écrit régulièrement sans obtenir de réponse. Et depuis un moment elle pose ses lettres dans sa penderie ... et voilà qu'un jour, elle reçoit une réponse par le même biais. Sauf que ce n'est pas son frère mais un inconnu qui lui écrit à travers cette porte magique. Et petit à petit, Iris et l'inconnu vont apprendre à se connaître et à se dévoiler à travers ces messages. Ça c'est la partie que j'adore (même si tout n'est pas clair à propos de ces lettres. Pourquoi les met-elle dans la penderie au départ? Disparaissent elles? Depuis combien de temps? Il y a clairement un manque d'explication ici mais peu importe). La relation épistolaire entre Iris et son correspondant anonyme est vraiment très agréable à suivre. On sait très vite qui est à l'autre bout du courrier et c'est encore plus délicieux.
Et puis, il y a la guerre. Les dieux se sont réveillés après des siècles de sommeil et ils sont immédiatement entrés en guerre. Mais ce ne sont pas les dieux eux-mêmes qui se battent non. Ce sont les humains qui se retrouvent au front, se battant pour l'un ou l'autre. Or le récit nous emmène sur la ligne de front. Une ligne où on ne comprend pas grand chose, avec 2 ou 3 malheureuses villes ou villages et des tranchées. Peu de profondeur et de travail de "worldbuilding" ici. On se retrouve dans une situation calquée sur la première guerre mondiale, avec les tranchées, les soldats qui meurent, des blessés, l'infirmerie, les transports en camion. À peine la menace de quelques créatures magiques pour ne pas oublier que nous sommes dans un monde de fantasy. Ça c'est la partie que je n'ai pas aimée.
L'ensemble tient relativement bien la route. Que Rebecca Ross s'inspire ou veuille faire un parallèle avec la première guerre mondiale, pourquoi pas. De nombreux romans de fantasy utilisent une époque ou des faits historiques réels pour construire leur propre imaginaire. Sauf que dans le cas présent, je trouve qu'on reste vraiment trop proche de tout ce qu'on peut déjà savoir ou avoir lu de cette période. Par contre, le reste du récit et la romance sont plutôt bien construit. Il en est de même pour les personnages dont la profondeur suscite l'intérêt. Il est, à mon sens en tout cas, vraiment dommage que l'autrice n'ait pas su s'affranchir de la réalité et n'ait pas permis à son imaginaire de fantasy de prendre son envol.
La fin est plutôt surprenante avec un twist réussi qui titille la curiosité. Mais je ne sais pas encore si cela sera suffisant pour m'inciter à découvrir le tome 2. L'avenir le dira.
J'en reviens donc à ce que je disais dans l'avis éclair: Ce roman m'a laissé un sentiment ambigu très probablement dû à mes goûts personnels. J'ai adoré le côté roman épistolaire et les personnages. La fin du premier tome est réussie, mais j'ai détesté le côté guerre de tranchées. Si ce dernier point ne vous dérange pas alors c'est pour vous.
lundi 26 mai 2025
MARCHEURS DE RÊVES Tome 1 de Rozenn Illiano
Tome 1
LES GRIFFES DU SOMMEIL
L'avis express de Dup sur Les griffes du sommeil de Rozenn Illiano
L'AVIS DE DUP
La découverte d'une nouvelle série de Rozenn Illiano est toujours très stimulante et celle-ci ne fait pas exception. Je savais que ce serait plus que ça d'ailleurs, car plonger dans la magie des rêves c'était plonger au cœur même de tout ce qui caractérise l'autrice : le rêve, le monde onirique. Mieux, j'avais l'impression d'être au centre de son Grand Projet.
Retrouver Samuel, notre écrivain et démiurge de la Cité de minuit, quelque temps après les événements qui se sont déroulés dans la duologie Midnight City et Night travelers m'a vraiment fait plaisir. Il se remet doucement de ce passé traumatisant, et tente de s'adapter, de trouver sa place au sein de sa nouvelle famille, les St John. Il doit gérer également sa popularité fulgurante survenue suite au succès de ses derniers romans. Mais le plus perturbant encore pour lui est de réaliser que la magie existe bel et bien.
Il en est exempt pourtant notre Samuel, en tout cas du type de magie qu'il voit graviter autour de lui à côtoyer les St John au quotidien, avec Theodora, Aaron, Benjamin, Loïg et bientôt Lili qui va les rejoindre. Oui, la Lili de Rêves d'apocalypse. Nos marcheurs de rêves sont confrontés à un nouveau problème et c'est pourquoi ils vont faire appel à Lili, la plus puissante de tous.
L'oniroverse de Rozenn Illiano s'étoffe encore plus avec cette série, tout en restant passionnant et surtout cohérent. On découvre l'organisation des Marcheurs de rêves en plusieurs branches : ceux qui arpentent les rêves des autres pour soigner, les bêtes noires du milieu qui en profitent eux pour exploiter, ceux qui arpentent le passé, d'autres le futur, et enfin les Gardiens d'un monde parallèle. Avec ces derniers l'autrice fait la jonction avec un autre de ses romans, Érèbe, que je n'ai pas encore lu et qui m'attire encore plus.
L'intrigue tourne autour de ce fameux problème rencontré récemment par plusieurs marcheurs de rêves : les rêves ne se laissent plus arpenter facilement. Ils n'arrivent plus à contacter certains d'entre eux, acte qui se faisait d'une simple pensée avant. Pire, les rêves sont menaçants, recouverts de neige et envahis de prunelliers. Les descriptions de cette oniromancie sont vraiment fabuleuses, réalistes et font vraiment regretter d'être une moldue de base ! Bon, ok, un peu moins quand l'autrice commence à y insuffler des éléments angoissants, puis de plus en plus dangereux. L'angoisse monte crescendo.
Tandis que certains arpentent les rêves la nuit, les autres dont Samuel fait partie, le jour traquent des explications dans les archives constituées par les ancêtres de nos héros d'aujourd'hui. L'imbrication des familles St John et Valentine, l'arbre généalogique tentaculaire qu'on nous présente aurait de quoi faire peur, mais Rozenn a pensé à tout et d'un clic nous pouvons l'avoir sous nos yeux. On en a bien besoin car le récit fait de temps en temps des retours dans le passé auprès d'autres marcheurs de rêves, des aïeuls.
En creusant cette "contamination" des rêves, si la neige semble nous donner la direction vers Érèbe, les prunelliers nous renvoient vers La maison des épines qui sera habilement reliée aux familles que nous suivons aujourd'hui. J'aime, que dis-je, j'adore ce chassé-croisé des différentes œuvres de Rozenn Illiano.
Les griffes du sommeil, titre de cet opus on ne peut mieux adapté, est un roman doté d'une poésie profonde qui devient vite sombre et angoissante. Il n'en reste pas moins d'une efficacité redoutable car malgré l'intrigue dense, le rythme est très soutenu et je l'ai lu en très peu de temps. La plume de Rozenn Illiano est toujours aussi fluide et belle. Mais, chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout de sa part, elle nous laisse sur une révélation qui joue parfaitement le rôle de cliffhanger 😠 !!!
Bref, il me faut la suite, Dévoreurs de rêves, et cela tombe bien, elle sort très bientôt, le 6 juin et c'est bientôt mon anniversaire. Un cadeau que je vais me faire car on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même 😁.
jeudi 22 mai 2025
FERMETURE EXCEPTIONNELLE du blog
Enfin exceptionnelle ce n'est pas vraiment le cas.
Parce que comme chaque année, les mémés partent en migration à Épinal pour les Imaginales.
On se retrouve lundi!
mercredi 21 mai 2025
Relecture de MARTYRS Livre 2 de Olivier Péru (by Dup)
Non, vraiment, je ne comprends toujours pas comment j'ai pu tout oublier de ce Livre 2. Pour le coup, je remercie ma mémoire défaillante, car j'ai pu à nouveau prendre un immense plaisir de lecture.
Le mystère du borgne est enfin résolu. Il n'enlève en rien l’intérêt de la lecture, toujours aussi prenante même s'il faut s'accrocher pour jongler entre les chapitres du passé et ceux du présent. L'intrigue s'étoffe considérablement car menée sur deux époques différentes.
Les implications des personnages ont toutes des répercussions politiques importantes, et c'est tout l'enjeu de cet opus : ne pas trop interférer dans le passé pour pouvoir le faire dans le présent au moment opportun. Ces chapitres "zéro" qui concernent en quelque sorte l'enfance du borgne, étofferont quelques personnages du présent qui était survolé au premier tome.
Un second opus bien plus sombre que le premier, dû au destin qu'Olivier Péru a posé sur les épaules d'Helbrand, d'Irmine et de Kassis. Il est loin le temps de la romance... Dû également à la situation de crise qui secoue la Palerkan avec deux dirigeants royaux au lieu d'un, et Alerssen au milieu qui fait sécession.
C'est plus que tendu lorsque arrive la fin, l'auteur nous laisse planté sur une véritable poudrière et beaucoup trop de mèches allumées qui s'en approchent. Je comprends mieux l'attente si puissante du lectorat pour avoir la suite de cette série. D'autant que la toute dernière phrase a l'effet d'un baume apaisant, d'une lumière au fond du tunnel.
Voilà, je suis au taquet pour lire ce tome 3 et engueuler Oliv aux Imaginales pour nous avoir fait autant souffrir !
La couv du tome 2 de la nouvelle édition :
mardi 20 mai 2025
BLOOD'S EMPIRE tome 1 de Rose Cloline
#1
COMBATTRE ET SURVIVRE
☇ L'avis éclair de Phooka sur le tome 1 de Blood's empire ☇
lundi 19 mai 2025
HORS CASTE de Marge Nantel
L'avis express de Dup sur Hors Caste de Marge Nantel
L'AVIS DE DUP
Ayant été plus qu'emballée par la lecture de Code Ardant, je ne pouvais refuser cette proposition de SP des éditions Mnémos. Et mon dieu comme j'ai bien fait, ce Hors Caste a été un formidable coup de cœur. Ce roman est déjà paru aux éditions Noir d'absinthe en 2022, il s'agit donc d'une réédition et j'en suis ravie car je préfère largement la couverture actuelle que l'on doit à Ebrahel Lurci.
Marge Nantel nous plonge dès les premières lignes dans un univers complexe et plein de codes, de lois. Cela peut être déroutant pour certains, moi cela n'a fait qu'exacerber ma curiosité et surtout développer mon admiration pour l'imagination de l'autrice. Admiration qui n'a cessé de croître de façon exponentielle tout au long de ma lecture, car cet univers est franchement original, du jamais vu, tout du moins pour moi !
Sur les terres d'Hermun, c'est la magie et non la naissance qui détermine le rang dans la société. Nous faisons la connaissance de Suèhl Mri, un féli, fils du prince Mri, dirigeant du clan du Lynx. Mais Suèhl est dépourvu de magie et donc un paria, un laissé pour compte, qui survit en travaillant comme convoyeur de pierres spéciales, qui sont toutes des artefacts magiques, entre les différents royaumes.
P19 : [...les spécificités des Quatre Clans. On disait que la magie des terres d'Hermun avait à ce point imprégné la faune que quatre espèces s'étaient littéralement humanisées à son contact.]
Donc plus vous avez de magie, plus vous apparaissez complètement humain. Suèhl en revanche laisse apparaître quelques traits typiquement félin, notamment ses yeux aux larges pupilles vertes et aux paupières étirées et ourlées de noir. Il est aussi bien plus velu qu'un humain lambda. Mais c'est surtout dans son comportement qu'il se trahit, même s'il lutte en permanence contre sa part féline. Il feule, se hérisse ou... ronronne. J'adore !!! L'imagination de Marge Nantel va jusqu'à le faire muer lorsque les températures extérieures changent : un réchauffement et il perd presque tout son duvet, semant des touffes de poils partout comme votre chat ! Il affronte le froid des hauts sommets et celui-ci repousse, dru, et provoque des démangeaisons violentes. C'est énorme ce mélange d'humain, d'animal, de surnaturel et de magie pour certains que l'on croise dans chaque personnage de ce roman !
Et puis Suèhl rencontre Ténèbres, un Kenan venu à Hermun pour faire expertiser une pierre pour le moins singulière. Un homme qui, au contraire de lui, exsude de Pouvoir et de magie. À tel point que même les Hauts Castés hermunis ploient l'échine devant lui. L'attraction entre ces deux personnages, que tout oppose dans ce monde, sera immédiate. La narration alternant entre eux-deux nous permettra d'être au plus près de leurs ressentis, de leurs questionnements, de leurs sentiments, et franchement c'est passionnant ! Donc oui, il y a une romance dans ce récit, mais elle a toute sa raison d'être car à travers elle se passe la compréhension des différences entre ces royaumes, de leur gestion aux croyances et interdits. Je dirai même qu'elle est l'ossature principale de cette dark fantasy. Certaines scènes sont même carrément hot (une grande première chez Mnémos !) et pourtant elles ne sont en rien superflues, car c'est dans ces moments intimes d'abandon que l'on cerne encore plus le caractère de chacun. Comme je les ai aimé ces deux hommes, leur histoire est belle, profonde !
Dark parce que les événements qui se déroulent en parallèle de cette rencontre ne sont vraiment pas cool. On assiste à de véritables massacres au sein d'un clan car c'est la Purge, sans que les autres clans ne bougent un cil, parce que c'est la loi du clan. La compréhension de ces lois est ardue tant elles diffèrent, mais c'est justement tout l'intérêt : montrer que tout est question de point de vue et de culture, que la notion de justice est relative. Dark également ce qui s'est passé dans un passé proche dans le royaume de Kenan.
Hors Caste est vraiment un roman hors norme, une histoire d'amour puissante et lumineuse qui s'inscrit dans un univers dur, sombre et violent. Ces deux hommes ont subi, et subissent encore, des brimades et des tortures. Ils vont panser leurs blessures ensemble et se reconstruire grâce à cet amour et cette confiance mutuelle. La fin est suffisamment ouverte pour espérer une suite. Après tout, on ne sait pas encore tout de "Caillou", cette pierre apportée par Ténèbres qui semble pouvoir communiquer. Tout juste si elle ne ronronne pas elle aussi ! J'ai TOUT aimé dans ce roman, et j'en redemande encore !
dimanche 18 mai 2025
L'EHPAD des Vénérables de Bookenstock, semaine 20/2025