vendredi 30 septembre 2011

Le cadeau de Thomas Geha



Pour clore en beauté son Mois de, Thomas Geha nous a proposé de faire gagner à 3 de nos lecteurs un exemplaire du sublime sketchbook de Eric Scala publié chez Ad Astra et comme ça ne suffisait pas, il rajoute aussi un exemplaire du Cycle de Lanmeur qui vient tout juste de sortir aux éditions Ad Astra. Donc au final 4 de nos fidèles blogolecteurs vont être comblés !



 









Comment gagner?

Simple comme bonjour !

Vous envoyez un mail à bookenstock.concours[at]gmail[point]com
Sujet: Ad Astra

et vous répondez aux questions suivantes:

1/Comment s'appelle la maison d'édition de Thomas? 

2/Quel est l'autre nom de Thomas (plusieurs réponses possibles! :))

3/ Qu'avez-vous pensé du Mois de Thomas Geha? :))




Et, pour escamoter les sites à concours , nous vous demandons juste de citer à la fin de votre mail le titre d'un billet "Bookenstock" du jour où vous nous envoyez votre mail de participation.

Concours réservé aux lecteurs de ce blog : Ne vous inquiétez pas, on vous reconnaîtra !

(Mais si vous avez un pseudo ...donnez le nous, c'est plus facile pour les mémés que nous sommes! :))

J'espère que tous ceux qui ont participé à cet extraordinaire "Mois de" participeront !


Nous nous réservons le droit de ne pas tenir compte de toute participation ne respectant pas un minimum de courtoisie ! 


Ce concours est ouvert pour la France et les pays limitrophes. 
Date de clôture le 9 octobre à minuit


Bonne chance!

et

Merci Thomas !!!!!!





Le mois de Thomas Geha: fin et bilan




Snif, c'est la fin ...:(((

Je crois que c'est la première chose qui nous vient à l'esprit à Dup et moi. Ce mois a été tellement riche en échanges qu'on est triste d'arriver à la fin. Une chose est sûre: on ne sait pas si vous, vous avez apprécié, mais nous on en est dingue! Et puis, on est devenu archi-fans de Thomas Geha. On aimait déjà son écriture, vraiment hors norme et tellement percutante, mais maintenant on aime l'homme, sa gentillesse, sa disponibilité, son humour. Bref, les mémés sont devenues complètement gâteuses! :)))



Un très grand merci à tous ceux qui ont relayé le Mois de Thomas Geha sur leurs sites et blogs: Olya, Mallou, Archessia, Actusf, Fantasy.fr, Thomas  Fantastinet, Elysio(voir liens ci-dessous).


Merci aussi  à ceux qui ont fait suivre sur facebook, twitter et cie.

Et un surtout un grand merci à ceux qui sont venus poser leurs questions et/ou commenter.

Grâce à vous tous, nous avons pu avoir ce mois riches de surprises et de plaisir (que nous espérons partagés)

Et puis un gigantesque merci à Thomas bien sûr, qui était là tous les jours malgré un emploi du temps chargé. Les deux mémés lui font pleins de bisous piquants et baveux! :))


Le mois de Thomas Geha sur BookenStock a donné ça:

Il a donné lieu aussi à de nouvelles chroniques sur ses romans:

Le sabre de sang chroniqué par Nicole Provence 
A comme Alone (Phooka)
A comme Alone (Dup)
A comme Alone (Archessia)

Et à quelques articles sur la toile:

Olya
Archessia
Elysio
Mallou
Thomas himself :)
Fantastinet
Fantasy.fr
Sur le forum d'actuSF


Et pour finir un (dernier?) petit mot de Thomas (non ce ne sera pas le dernier car je suis sûre qu'on le retrouvera bientôt ici, on ne va pas le  laisser partir comme ça! :))

"Voilà, c'est déjà fini. Oui, DÉJÀ. C'est que je commençais à m'habituer aux mails quasi quotidiens de Dup et Emma... que vais-je devenir maintenant ?
En tout cas, je suis ravi de ce mois qui m'a été gentiment consacré par nos duettistes de Book en Stock et suis complètement enchanté par le déroulement des opérations. Non seulement, j'ai pu m'exprimer, mais je suis aussi surpris du nombre de questions qui m'ont été posées par plein d'internautes différents (à moins que tous ne soient  que des bots particulièrement perfectionnés - on approcherait de la singularité^^). J'espère ne pas trop vous avoir ennuyé, voire, j'espère vous avoir fourni un peu de lecture sympa ! Bref, merci à toutes et tous, j'espère qu'on aura un jour l'occasion de remettre ça ! Bonne route à Book en Stock, le blog qui rocks !"


Bonne route à toi aussi Thomas, nous aussi nous avons été vraiment enchantées de ce premier Mois de ... 


Et en plus, Thomas Geha nous offre une belle surprise ... tadaaaammmmm...ce sera pour cet après-midi (ha ben vi hein, on aime vous faire mariner ! gniark,gniark,gniark   :)


Un dernier petit mot de Nicole Provence:

Ben, c'était rudement bien finalement, hein! :-)
Merci à Dup et Phooka pour cette première très réussie et surtout grand merci à Tom-Tom ( hum!...) pour sa  fidélité tout au long du Mois 2
A bientôt pour tes prochains romans
Nicole Provence 
 
 
jeudi 29 septembre 2011

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Thomas Geha Volume 3



Allez zou, on va se faire une trilogie Thomas Geha ! :))

J'ouvre le troisième opus de son interview participative pour que la lecture en soit plus agréable. Surtout que la réponse à la dernière question en date (celle d'Archessia) mérite presque un article à elle toute seule! :)

Pour rappel:

Interview participative de Thomas Geha tome 1
Interview participative de Thomas Geha tome 2


Une nouvelle inédite de Thomas Geha: Elle

Allez, c'est reparti pour une série de questions!! On compte sur vous !



*************************

Archessia:
Allez, je me lance !
Pure curiosité (en espérant que la question ne soit pas trop perso >.< ) : As-tu vécu des anecdotes cocasses, amusantes ou même émouvantes, en tant qu'auteur ou éditeur ?
Ou alors un souvenir marquant dû à l'une ou l'autre de ces casquettes ?
Du genre t'es t-il déjà arrivé de te dire "Haaa, rien que pour ça, je suis contente de faire ce métier." ?  


Thomas Geha:
Les petites choses qui sortent de l'ordinaire arrivent effectivement de temps en temps. L'anecdote plus marquante, je l'ai sans doute vécue... chez moi ! Je ne reçois pas beaucoup de retours de lecteurs par mail... encore moins par courrier traditionnel. Eh bien, quelle ne fut pas ma surprise de trouver un jour une lettre dans ma boite, une vraie, d'un certain monsieur Kling, qui m'écrivait pour me donner son avis sur mes romans, qu'il avait acquis directement sur mon site internet avec dédicace... Franchement, ça m'a pas mal ému que quelqu'un prenne le temps d'écrire un mot et de le poster. Oui, ça c'est vraiment chouette et oui, là on se dit qu'on ne fait pas se métier totalement pour des prunes. Tenez, je vous passe le scan de la lettre, gardée précieusement !
Après, il y a pas mal de petites anecdotes qui mises bout à bout donnent du courage... comme les lecteurs qui passent d'une année sur l'autre sur un salon pour venir chercher votre dernier livre. Cette année, un jeune lectrice de 13 ans qui avait adoré le premier tome du Sabre de Sang s'est déplacée avec ses parents à Rue de Livres rien que pour me rencontrer... elle était folle de joie (moi aussi du coup!)... bien qu'un peu déçue de ne pas trouver la suite du Sabre de Sang. Pas grave, elle a embarqué les Alone en me disant qu'elle reviendrait l'année prochaine !





(Note de Phooka: C'est magnifique cette lettre!! )


Lune:
Salut !
Je suis en train de lire le Sabre de sang tome 2 (je m'éclate !) et je me demandais comment on "invente" un langage ? on devine des mélanges, des inspirations, peux-tu nous en dire un peu plus ? J'aime particulièrement les expressions du style "chacun chez soi et les fjarks seront bien gardés" ou encore "il pleut comme rorq qui pisse" (celle-ci m'a interpelée, mais j'ai vite lu l'explication qui suivait !)

De même, comment décides-tu des noms propres (personnages, lieux géographiques...), c'est une partie de l'écriture qui m'a toujours intriguée : comment un auteur décide des noms qu'il donnera à ses personnages ?

J'apprécie en tout cas la cohérence qui se dégage dans ce monde !


Thomas Geha:
Dans le Sabre de Sang, je n'invente pas réellement de langage ; par contre, j'invente des cultures et ça me passionne. Mais ce qui me passionne, ce n'est pas de décrire dans son intégralité une culture mais plutôt de prendre le sujet par le petit bout de la lorgnette. C'est à dire que je me vois comme une sorte de peintre impressionniste qui par toutes petites touches permet de donner l'image d'un ensemble. C'est d'autant plus vrai dans le Sabre de Sang 2 où j'ai pu prendre plus de temps pour le faire parce que mon personnage principal s'y prêtait beaucoup plus que le précédent. J'interviens en particulier là-dessus pour donner du corps à l'univers :
- Les noms de personnages, lieux, nourritures, armes, objets divers, animaux, dieux, et expressions "locales".

Pour les personnages, par exemple, je trouve mon inspiration chez des peuples qui existent déjà. Les Shaos ont des noms à connotation salves, notamment serbo-croates, comme Tiric, Kardelj, Darsantic. Pour les Qivhviens, je cherchais des noms avec des phonèmes plus durs, âpres, pour que le lecteur, dès qu'il lit le nom, ait déjà une indication visuelle sans que j'aie besoin d'écrire une description. C'est vrai aussi pour les animaux (morq est phonétiquement proche de "orque", et donne déjà une impression visuelle). Si on prend les Carmintraos, ils sont un mix de culture celte et slave mais se rapprochent beaucoup plus des romanichels. D'ailleurs, j'ai écrit le Sabre 2 en pleine polémique sur le sort des roms : résultat, j'ai supprimé toute ma première partie pour la réécrire en incorporant ce peuple Carmintrao et leur coutume du Masque (qui elle prend sa source dans le théâtre antique). Comme une sorte de soutien personnel à la cause des roms. Les Samanciens, eux, pourraient être vus comme de purs celtes, mais avec certaines coutumes tribales plus proches de coutumes africaines ; d'ailleurs les tresses des femmes enduites de terre ocre viennent par exemple de la tradition Masaï. Les karaos ont des traditions plus proches de celles de certains peuples asiatiques, comme les chinois. Etc, je procède par petites touches et par récupération, je mets tout ça dans la même pâte à modeler et je regarde ce qui en sort, ce que je garde. Il me semble, sinon, qu'un certain côté orientalisant prédomine dans le Sabre. Des musiques orientales m'ont d'ailleurs énormément apporté à la construction de mon univers, pour en dégager l'ambiance générale. Mais j'ai brassé très large quoi qu'il en soit. Le mélange apporte l'exotisme. Bref, des traditions existantes me permettent d'en inventer de nouvelles ; pour certaines autres, bien sûr, je ne sais pas d'où elles sortent, hormis de mon cerveau dégénéré :-)

Pour les expressions, je reprends des adages, maximes ou proverbes que tout le monde connaît et les adapte avec le vocabulaire de mon univers. J'aime, si j'en ai la possibilité dans le récit, expliquer leur signification
dans mon univers. Comme pour le morq qui pisse. Tenez, voici l'extrait : Le lendemain, il plut comme morq qui pisse. Si l’on n’a jamais vu un morq faire cela, on a loupé quelque chose d’incroyable. Des jets écumeux jaillissent de l’eau et se propulsent vers le ciel. Quand je naviguais sur le Glorieux Samancien, j’avais pu de rares fois observer le phénomène. Les marins en riaient toujours et se jetaient sur le pont pour en récolter les retombées. La légende racontait que cela portait bonheur aux marins, et un marin aime parfois se laisser aller aux superstitions, même si elles paraissent absurdes. Je trouve que ce genre de procédé renforce la cohésion de l'univers, lui donne de la matière. On ne se trouve plus simplement dans le décalque du réel (celui qu'on connaît de l'expression), on est profondément ancré dans une autre réalité tout en conservant un ancrage qui permet au lecteur de rester en terrain connu et donc, de croire à ce qu'il lit. En gros, c'est juste un procédé rhétorique.

Sinon, je l'ai déjà dit quelque part mais quand je n'ai pas d'inspiration pour les lieux, noms, etc, je tape des lignes entières de n'importe quoi sur mon clavier puis j'analyse les séquences en découpant ce n'importe quoi par petits morceaux. Parfois j'y trouve des séquences phonétiques qui me plaisent, je les récupère et j'essaie d'en tirer bénéfice en modifiant quelques consonnes et voyelles pour trouver la sonorité finale qui correspond à ce que je veux. 




Phooka:
Une question très bête, mais je suis curieuse:
Quels sont tes projets en tant qu'auteur?
(On sait que ton prochain bébé sort bientôt chez rivière blanche, d'ailleurs si je ne me suis pas gourée dans la programmation on devrait en parler cet aprem' sur Bookenstock), mais ensuite? Tu as déjà des idées, voire même des choses concrètes? 


Thomas Geha:
Effectivement, il a des projets... Outre le space-opera qui sort (ça devrait plaire aux amateurs des Loups de Etoiles, de Le Faucheur, ou de la série Firefly) j'ai d'autres points de chutes temporels : en février/mars je sors aux éditions Critic un recueil de nouvelles intitulé pour le moment "Les Créateurs". Je ne peux pas encore parler du contenu parce qu'il n'a pas été totalement finalisé, mais il comportera des nouvelles déjà parues et une ou deux inédites. Les nouvelles appartiennent pour la plupart au fantastique, mais n'hésitent pas, pour certaines, à fusionner les genres. Sinon... eh bien, je prépare aussi un nouveau roman de fantasy dont les premiers chapitres sont écrits et qui paraîtra aussi l'an prochain si tout va bien. Voilà pour les projets étiquetés. Pour le reste, je passe bientôt aux corrections de mon roman de weird-chicklit et le proposerai enfin à un éditeur (lequel ? aucune idée) ; ensuite, je pense être libre de choisir ce que je veux ; et ce que je veux c'est écrire un roman de fantasy uchronique qui se déroule en Bretagne puis un polar, dont j'ai le synopsis depuis déjà plusieurs années, qui se déroule lui aussi en Bretagne. Il devrait être un peu dans le ton de la série Justified pour ceux qui connaissent ! J'ai aussi donné mon accord à Philippe Ward pour une suite à La Guerre des Chiffonneurs. Ensuite, je suis ouvert à tout, mais il y a des chances que je mette fin à ce rythme fou. Je passerai sans doute l'écriture au troisième plan, sachant que je ne peux pas en vivre et que Ad Astra, qui ne me fait pas vivre non plus, me demande énormément de temps aussi. Donc, ça signifie retrouver un "vrai" job puisque écrire (et publier) n'est pas considéré en France comme un travail.
  
Note de Phooka: De bonnes et de mauvaises nouvelles tout ça!
Moi le prochain Fantasy je l'attends avec impatience (j'attends évidemment les chifonneurs aussi! :)), et surtout le weird chicklit, je n'ose pas imaginer ce que c'est mais te connaissant ce sera forcément "quelque chose" !:)
Ma contre ta diminution de l'activité littéraire me navre, même si je comprends bien qu'on ne vit pas de livres et d'eau fraîche ...




Thomas John:
Tes envies ou tes objectifs sont-ils différents quand tu écris de la fantasy ou de la science-fiction ?
(PS hors sujet : je suis en plein milieu du Sabre de sang et je passe un bon moment de lecture :) ) 



Thomas Geha:
Merci Thomas pour ta question ! Je commencerai par te faire un peu de pub, c'est la moindre des choses quand un confrère dont je connais bien le livre pour l'avoir lu passe ici ! Donc à tous ceux qui ne connaissent pas Thomas John (Book en Stock connaît, Book en Stock a adoré son livre, femmes de goûts tiennent tenance ici), il a écrit un très bon premier roman, La Cité Noire, aux éditions Lokomodo. Une fantasy vraiment originale, qui m'a fait découvrir une cité pas comme les autres, un peu comme la Lankhmar de Fritz Leiber au travers de personnages vraiment hauts en couleurs. Vivement la suite.

Sinon, pour répondre à ta question, Thomas. Je dirais non. Non parce que, quel que soit le genre que j'ai choisi d'explorer, j'ai juste envie de raconter une bonne histoire. En règle générale, je ne pense pas instinctivement mes romans en termes de genres, parce que pour moi SF/Fantasy/Fantastique font partie de la même tambouille, mais en termes d'histoires. Je place des personnages dans une histoire et ensuite le cadre vient : parfois c'est de la fantasy, de la SF, du fantastique... donc mes envies et objectifs sont sans doute les mêmes, quel que soit le genre, que je j'écrive de la fantasy ou de la science fiction : divertir avec une bonne histoire. Je ne me sens capable que de ça quoi qu'il en soit et ça me convient parfaitement. Je laisse ma veine plus "expérimentale" s'exprimer dans les nouvelles, genre littéraire que je commence à explorer de nouveau assidûment (sûrement parce que j'ai en ce moment pas mal d'opportunités dans ce domaine). Sans doute parce que je suis moins fainéant qu'avant et que je prends dorénavant du plaisir à vraiment construire mes récits courts. Donc, pour ce domaine précis de la nouvelle, là, oui, je te répondrais que mes envies et objectifs sont très différents et que la question du genre se pose beaucoup, notamment parce que c'est typiquement le support qui permet de jouer avec les étiquettes et de donner un bon coup de pied dedans ! 


Phooka:
Tiens c'est rigolo ça, nos auteurs qui "s'entrelisent" (oui je sais ça n'existe pas ce verbe, mais il faudrait l'inventer! :))
Qu'est ce qui vous a donné l'envie mutuelle de vous lire (pour Thomas John de lire Le sabre et pour Thomas Geha de lire la Cité Noire)?

['l'autre' Thomas (John donc :)) est bienvenu pour répondre et si ça ne le gène pas, je pourrais aussi publier sa réponse dans cet article! ;)]


Thomas Geha:
Fichtre, la réponse est toute simple. Le pitch de La Cité Noire m'a fait baver et je l'ai acheté. Au tout départ je m'y suis intéressé parce que la couverture est de l'excellent Pascal Quidault, un artiste rennais que j'ai rencontré à une journée expo organisée (entre autres) par Eric Scala dans un café-expo de la ville. Je ne connais pas Thomas, je ne crois pas qu'on se soit déjà croisés, sauf erreur de ma part. Mais je suis aussi un gros lecteur depuis toujours, donc, eh bien, je lis fatalement mes confrères :-D et quand j'aime un livre j'ai tendance à essayer de le dire un peu partout ! 


Thomas John :


Hé bien, merci beaucoup Thomas !
Et ravi de répondre à ta question, Phooka :) De mon côté, j’ai vu le Sabre de Sang pour la première fois au Virgin Megastore, et c’est le super vendeur Jean-Damien Bastid, que je croise souvent là-bas, qui m’en a fait le premier l’article. Le bouquin était sur les présentoirs, forcément il attirait l’œil. Donc j’avais repéré le livre il y a quelque temps déjà. Ensuite, j’aime bien ce que raconte Thomas et son franc-parler, et ça m’a donné envie de le connaître un peu plus, notamment par le biais de son imaginaire de fantasy. Je ne suis pas déçu du voyage :)

Note de Dup: c'est génial cet échange... on devrait faire un Mois2 tous nos auteurs ! :))

 Lune:
Sinon une petite question pour Xavier/Thomas/Kanux (!!!) : que lis-tu en ce moment ? Et de tes dernières lectures laquelle (ou lesquelles) t'a (t'ont) le plus marqué, que ce soit en bien ou en mal d'ailleurs ? (je poserai des questions jusqu'au bout *rire démoniaque*) 

 Thomas Geha:
Lune, tu n'auras bientôt plus de questions en stock et tu ne sauras pas quoi me demander le 12 à Quimperlé !
Bref, en ce moment je lis surtout du Thomas Geha... et crois-moi, c'est vraiment lassant. Un peu comme trop écouter la même chanson. Sinon, je relis aussi le prochain roman édité par Ad Astra, Et pour quelques gigahertz de plus d'Ophélie Bruneau. Du plaisir. Ce livre est vraiment très fun.
Mais bon, j'imagine que tu voudrais que je parle d'autres lectures, comme si j'avais le temps en ce moment... allez, je le prends quand même, parce que c'est pour moi très important de lire... autre chose. Donc, je lis La Vestale du Calix, d'Anne Larue paru aux éditions L'Atalante. Je sais pas ce que c'est comme genre, sans doute un roman humoristique vu comment je rigole bien. C'est pétillant, rafraîchissant, imaginatif. Cela parle de décorporation et de chevaux et d'un peu de tout et n'importe quoi dans une joyeuse ambiance. J'ai presque achevé la première partie du roman et c'est déjà un gros coup de coeur. Je crois que ça plaira bien à tous ceux qui aiment les délires genre Princess Bride, le Disque-Monde, Xanth, ou les romans de Martin Millar. Après, ce qui m'a le plus marqué ces derniers temps n'est pas un livre de genre mais de littérature générale :  Les Chaussures Italiennes d'Henning Mankell. Un livre d'une beauté simple, à couper le souffle.

Phooka:
1/As tu découvert Le cycle de Lanmeur pendant tes nombreuses lectures et que tu avais envie de partager avec tes lecteurs. Peux tu nous en dire plus sur comment t'es venu l'idée de la publier?

2/ Le livre est accompagné de cartes postales absolument magnifiques (et d'un superbe marque page aussi). J'ai vu que les cartes postales de livres se développaient de + en +. C'est un fait? (Snif pour la collectionneuse de marque page que je suis! :))
 



 
Thomas Geha:
Question 1 :

J'ai une jolie anecdote sur le cycle de Lanmeur. Sur comment je l'ai découvert. Le samedi, quand j'étais gamin, nous allions avec ma mère faire les courses dans un supermarché guingampais. J'avoue que pendant que je la laissais faire, j'allais me scotcher devant le rayon livre, que j'auscultais avec minutie. Pour trouver de la SF, il fallait quand même fouiller. Bref, j'y ai trouvé des trucs aussi sympas qu'hétéroclites, comme du Jimmy Guieu, du Red Deff, Pierre Stolze, Asimov, Heinlein, Cherryh, etc. Il y avait surtout des J'ai Lu et des Fleuve Noir. Bref, une fois sur deux ou sur trois, ma mère m'achetait un livre. Ce qui m'ennuyait parce que j'avais TOUJOURS envie d'un nouveau livre et j'expérimentais donc la frustration de rentrer sans rien. Une fois, je l'ai bassinée parce qu'un livre de SF que je n'avais jamais vu encore avait été mis en rayon, un J'ai Lu pas cher dont le résumé et la couverture m'intriguaient. Il s'agissait du roman d'un inconnu pour moi : Les Masques du Réel, de Christian Léourier. Ce livre appartient au cycle de Lanmeur. Je le voulais, grave. Mais ma mère a refusé de le prendre. Alors, comme je le voulais grave de chez grave, j'ai décidé de... le voler. Ni une ni deux, il est passé sous mon pull, nous sommes passés à la caisse, rien n'a sonné, nous sommes sortis du magasin et... là j'ai eu des remords. J'ai sorti une excuse à ma mère genre " j'ai oublié mon pull" et suis retourné remettre le livre en rayon. Les vertus de la patience, ça m'a un peu appris ça : la semaine d'après, ma mère me l'a acheté. Et c'est ainsi que j'ai découvert le cycle de Lanmeur. Je n'ai pas regretté, j'ai adoré ce roman et, ensuite, me suis évertué à trouver tous les romans du cycle. J'ai peut-être une préférence émotionnelle pour "Les racines de l'Oubli" mais je dois dire que le cycle entier m'a marqué par son originalité, pour la qualité de son écriture. En moins "spatial"  (la plupart des romans se passent sur des planètes rétrogrades) cela m'a rappelé le cycle de Fondation d'Isaac Asimov, que je venais à peine de dévorer. Maintenant, je préfère nettement Lanmeur à Fondation, parce que j'ai grandi et que je ne goûte plus trop au déterminisme froid de l'oeuvre d'Isaac Asimov alors que j'adore toujours un certain côté chatoyant de Lanmeur (Ti-Harnog, Mille fois Mille Fleuves..., etc.) et une qualité de plume qui est largement supérieure à celle du maître US de la SF (qui a d'autres qualités).

Question 2 :


Les cartes, c'est surtout un outil promotionnel et une sorte de cadeau supplémentaire pour les souscripteurs, ceux qui font l'effort envers l'éditeur et l'auteur d'acheter le livre avant sa sortie. Je crois que ce sont le plus souvent les petits éditeurs qui agissent ainsi. Manière, sans doute, d'essayer de se démarquer un peu. Toujours est-il que pour les marque-pages, désormais Ad Astra en fera pour chaque livre.



Lune:
 Je vais finir la guerre des chiffonneurs ce soir (ça se lit un peu trop vite !) et je voulais savoir : pourquoi un chat humanoïde et pas une belette ou un ragondin ? Je regrette d'ailleurs l'absence de Raugri sur la couv' !
Maintenant je te laisse tranquille, et promis pour l'instant j'arrête de lire du Thomas Geha, car je vais attaquer le dernier RCW. (Le canadien)


Thomas Geha:
En fait, il s'agit d'une sorte d'hommage sibyllin à une race crée par Larry Niven à savoir les Kzins (Lire à ce propos son roman L'Anneau-Monde). Puis surtout, le space-opera se prête aux clichés et à l'interprétation personnelle de ces clichés. Bref, Raugri m'aide à la fois à entretenir ce cliché (parce que le lecteur se sent en terrain connu finalement) et à le tourner à ma sauce. C'est à dire que Raugri est un excellent personnage (pour moi of course^^) pour introduire plus d'humour dans le récit. Sa relation avec Marcus, le personnage principal, aide aussi à rendre Marcus plus intéressant. Dans la grande tradition des duos, en somme. En tout cas, je me suis bien amusé à écrire La Guerre des Chiffonneurs.
Mais sinon, Lune, non, ne me laisse pas tranquille, je veux bien ton avis de "première lectrice" !

 

NON STOP de Frédéric Mars




Editions Hachette 
Collection black moon
658 pages
18 pages


Résumé : 

9 septembre 2012, Manhattan. Un homme ordinaire reçoit une enveloppe anonyme et se met à marcher en direction du métro. À peine s’est-il arrêté sur le quai de la station qu’il explose, semant la mort autour de lui. Très vite, les mises en marche et explosions de ce genre se multiplient à une allure folle. Sam Pollack et Liz Mc Geary, les deux agents chargés de l’enquête, doivent admettre qu’ils sont confrontés à une attaque terroriste d’une envergure inouïe. Une attaque non revendiquée et d’autant plus difficile à contrer qu’elle transforme des innocents en bombes humaines, faisant d’eux les agents de ce scénario apocalyptique. Tous se sont vu implanter un pacemaker piégé dans les deux dernières années. Tous reçoivent ces fameuses enveloppes kraft et se mettent à marcher. S'ils s’arrêtent, la charge explosive se déclenche, où qu’ils soient. Quels que soient leur âge et leur couleur de peau. La cavale sans fin de ceux qu'on appelle les Death Walkers, les marcheurs de la mort, ne fait que commencer.


L'avis de Dup :


Autant l'annoncer de suite : ÉNORME COUP DE COEUR

Voilà un livre que j'appellerai un livre marathon. L'éditeur le qualifie de "24 heures chrono". Effectivement le début de l'action intervient le matin du 9 septembre 2012 et se finit le matin du 11 septembre à 8h 46 ( ça vous dit quelque-chose ?). Cela aurait pu être un 24 heures chrono pour moi aussi : il aurait juste fallu mettre le mari, les enfants et le boulot entre parenthèses. Et vous voulez que je vous dise : j'aurai bien aimé !
Bon, la mère indigne revient sur sa chronique. Frédéric Mars, auteur que je ne connaissais pas, Wikipédia me dit qu'il a écrit paquet de livres, dans tous les genres en plus ! 

On fait un bout de chemin avec un personnage, on commence à peine à le connaître avec ses tocs, on attend le métro avec lui, oh pas longtemps, 10 secondes et BOUM, il explose ! Démarrage déconcertant... Sam Pollack du NYPD est sur place, soufflé par la déflagration, blessé superficiellement, il va démarrer l'enquête dans la seconde qui suit. Vu l'ampleur des dégâts, l'attentat ayant eu lieu dans une des plus grandes station de métro de New-York, il va être démis aussitôt par Francis Benton, le grand ponte du FBI... qui va être lui-même démis par une instance supérieure, le DHS ( Department of Homeland Security ). Instance mis en place après les attentats du 11 septembre, dirigé sur le terrain par Liz McGeary, une ex de Sam.
Voilà la donne de départ. Sauf que Liz réintègre Sam dans son équipe, au grand dam de cette grosse brute de Francis, et c'est la sempiternelle guerre des services. Seulement d'autres attentats surviennent, d'autres bombes humaines explosent ça et là, et pas seulement à New-York. Il va bien falloir qu'ils se serrent les coudes.

Alors qu'à Washington, l'occupation principale était de gérer, minuter, programmer aux petits oignons le discours présidentiel pour l'inauguration de la Tour de la Liberté, érigée au-dessus de ground zero le 11 septembre; va s'installer la cellule de crise, planquée dans le bunker.

On navigue de chapitre en chapitre entre les équipes sur le terrain, ceux qui font les investigations dans les bureaux et le conseil de sécurité de la maison blanche qui tente de gérer cette nouvelle forme d'attentat. Procédé ô combien addictif. Et l'auteur va faire pire : un des derniers chapitres est divisé en deux colonnes. A gauche sur le terrain, à droite les décisions des membres du conseil de sécurité, pour être en temps réel dans les deux endroits, c'est du délire ! C'est flippant à souhait.
D'autant que l'imagination de l'auteur est vraiment monstrueuse. Il le dit lui-même... :))
Extrait page 272
quoiqu'ils fassent, il leur était désormais impossible de rayer ces hommes et ces femmes de la carte sans s'exposer à un mouvement de fronde sans précédent. Une colère populaire telle que Cooper (le président noir des USA) et ceux qui le conseillaient ne s'en relèveraient jamais.
D'une certaine manière c'était tout le génie criminel de ce gigantesque complot : retourner l'Amérique contre elle-même ; la contraindre à se couper un membre pour éviter que la gangrène du terrorisme et de la peur ne la gagne toute entière.

Bref un thriller mené de main de maître, d'une efficacité remarquable, servit par une écriture fluide. Tout est plus que crédible ( bon, sauf Mike...mais je ne veux pas spoiler, et puis une incohérence sur 660 pages, on ne va pas chipoter ), et cela fait froid dans le dos. Il y a même de l'humour de temps en temps, juste ce qu'il faut pour décrisper le lecteur.
Extrait page 191
Sam qui cherche sa fille va interroger une espèce de tige blonde et sculpturale. Tout en répondant à ses questions, elle poursuivait ses exercices de step, un oeil scotché à l'image de son propre postérieur dans le miroir voisin, pour contrôler en temps réel l'effet produit par ses efforts.
La blonde ne fut pas d'une grande aide.
Une fois à la porte, il se retourna et lui lança, avec un sourire qu'il souhaitait désarmant:
- Oh, je voulais vous dire... vous pouvez faire ce que vous voulez, il finira par tomber.
- Quoi ?
Elle le considéra, le regard vide.
- Votre cul. Vu votre taille, vous pouvez faire du step à longueur de journée, c'est la loi de Newton : il finira par tomber !
C'était gratuit mais, étant donné la tension accumulée, cela lui faisait du bien de s'être farci cette pétasse aux fesses en béton.

L'autre point fort de ce roman ce sont ses personnages. L'auteur les rends tous très attachants de part leur implication personnelle dans cette catastrophe qui frappe l'Amérique. Même certains qu'on ne croise qu'une fois, avant qu'ils n'explosent. Mais c'est surtout Sam Pollack qui a le premier rôle dans cette histoire que j'ai beaucoup aimé. Un Sam bien malmené par la vie, veuf, sa femme faisait partie des sauveteurs dans l'une des Twin Towers, avec sa fille de 17 ans Grace, qui va lui donner bien des soucis...

Oui, je le redis : COUP DE COEUR
Il sort le 15 octobre (le 3 novembre me dit l'auteur ): ruez vous dessus !
Autre info : il y aura un concours sur Book en Stock pour gagner 4 exemplaires de cette bombe dès le 15 ;)








mercredi 28 septembre 2011

Les résultats du partenariat Rosmorduc



Vous savez quoi?
J'ai stressé un moment (demandez à Dup). On n'a pas l'habitude des partenariats sur Bookenstock et j'avais peur qu'on ne trouve pas assez de monde. En fait, ça a été bâché en un rien de temps et on a 10 Zeureux Zélu(e)s








Nicole Provence pour Bookenstock bien sûr




On vous attend donc tous pour le Mois de Ludovic Rosmorduc et nous nous en réjouissons :))

Merci à tous ceux qui ont postul.
J'envoie les adresses ce soir!



Partenariat L'héritière du temps de Ludovic Rosmorduc



PARTENARIAT COMPLET

Hé ouais, vous avez bien lu : Partenariat !!
Ca fait chic hein? :)


Et il est exceptionnel déjà parce qu'on aime Ludovic Rosmorduc, mais aussi dans le sens où nous n'avons pas la moindre intention de concurrencer les sites spécialisés en partenariat ! C'est juste un partenariat exceptionnel dans le cadre de notre "Mois de Ludovic Rosmorduc" qui aura lieu en Novembre.

Les éditions Baam! s'associent donc à Bookenstock pour vous offrir 10 exemplaires de:

L'héritière du temps.



Les chroniques de Dup et de Phooka

Le principe de ce partenariat:

*Nous envoyer un mail pour annoncer que vous avez bien reçu le livre.
*Lire et chroniquer ce roman pendant le mois de Novembre et au plus tard le 20 Novembre.
*Annoncer le Mois de Ludovic sur votre blog (de la façon dont vous le souhaitez)
*Venir participer au Mois de Ludovic Rosmorduc en posant une ou plusieurs questions (ou commentaires) à Ludovic pendant son "Mois de ...".

Pour y participer, vous devez nous envoyer un mail à l'adresse suivante:

lemoisde[at]gmail[point]com

avec:

  • l'adresse de votre blog
  • votre pseudo, si vous en avez un sur livraddict/facebook/bit-lit.com/google+ etc..
  • votre nom et adresse (ben vi c'est mieux si vous voulez recevoir le livre!)


et puis éventuellement un bonjour et merci, on n'est pas contre! :))


Les envois peuvent se faire en France métropolitaine, Belgique et Suisse

On sélectionnera les heureux bénéficiaires euh..on en sait pas encore comment, mais ce sera rapide en tout cas, car on voudrait que les envois des livres se fassent au plus vite pour que vous ayez du temps pour lire. Donc en tout cas si vous êtes intéressés ne trainez pas à postuler !!!

Si vous n'avez pas de blog, vous pouvez postuler pour publier votre chronique sur Bookenstock. Nous  choisirons sans doute un ou deux participants dans ce but (de préférence des gens qu'on connait de près ou de loin :))



PARTENARIAT COMPLET

Le Mois de Novembre sera la mois de ....


Ludovic Rosmorduc

Auteur jeunesse publié chez Baam! avec Le tertre des âmes et L'héritière du temps. Nous avions déjà interviewé Ludovic lors de la sortie du tertre des âmes. Dup et moi avons été conquise par ses romans et c'est donc tout naturellement que nous avons pensé à lui pour un "Mois de ..."









mardi 27 septembre 2011

LES PSAUMES D'ISAAK, tome 3 de Ken Scholes


Tome 3: Antiphon



Éditions Bragelonne
475 pages
22 euros



Résumé :

Les temps anciens ne sont pas morts. Les sbires des rois-sorciers s’opposent toujours à l’ordre androfrancien.
Nebios, l’adolescent qui a assisté à la destruction de Windwir, sillonne les déserts du monde à la recherche de la Grande Bibliothèque. Tandis que le fantôme de son père lui apparaît pour le mettre en garde, il est pourchassé par d’étranges guerriers.
Jin Li Tam, la reine des Neuf Maisons Sylvestres, affronte quant à elle des ennemis au sein de ses fidèles. Ces derniers affirment que son fils est l’Enfant de la Promesse annoncé par leurs Évangiles. Ils sont persuadés que l’avènement de l’Impératrice Écarlate est imminent.
Tapis dans leurs abris, les derniers survivants de l’ordre androfrancien se préparent à répondre à la mélodie qui s’échappe d’un croissant argenté dans le Désert Bouillonnant… 


L'avis de Phooka:

Vous savez ce qui me sidère avec cette série?

Sa limpidité !

Si, si, c'est tout bonnement incroyable. La trame du récit est hyper complexe, avec des interactions entre tous les personnages, des secrets cachés qui se révèlent ou  non, des complots qui se trament depuis des générations et dont les effets ne se font seulement sentir que des années plus tard. Un truc de fou ! Et ce qui est encore plus fou c'est que la clarté de la vision de l'auteur et sa façon fluide de raconter en font un récit qui coule de source comme si c'était d'une simplicité extrème.

Vous voulez une preuve?

Vous me connaissez (du moins vous commencez si vous suivez ce blog). J'ai une mémoire de poisson rouge (6 secondes, le temps de faire le tour de mon bocal ...).  C'est un handicap terrible pour moi, fan de Fantasy et de longues sagas. Comme il se passe souvent un an entre deux tomes, je rame pour une malade à chaque fois que je commence une "suite" pour essayer de me remettre l'histoire et les personnages en tête, même si j'ai adoré le tome précédant. C'est au minimum 100 pages pendant lesquelles "je navigue à vue". Oui mais voilà, ce qui est impressionnant avec Les psaumes d'Isaak c'est que tout me revient en tête dès la première page ! Du jamais vu !
Sans doute parce que l’histoire est suffisamment originale pour ne pas être confondue avec aucune autre et sans doute aussi à cause de la construction si rigoureuse du livre en lui-même. 
Commençons par ce dernier point car j'adore et je sais que je l'ai déjà évoqué dans mes précédentes chroniques. Dans chaque chapitre on passe "en revue" les différents protagonistes de l'histoire et c'est très rigoureux: le nom en gras du personnage en question et puis son morceau d'histoire, quelques pages de 2 à 6 c'est selon et hop on passe à un autre. Et leurs histoires se croisent, s’entremêlent ou restent en parallèle, mais chacun amène une pièce au puzzle. Et ce qui est dingue c'est à la fin de la partie de l'un, alors qu'on aurait envie de savoir ce qu'il va devenir, on se replonge immédiatement dans l'histoire de l'autre sans aucun temps mort. Procédé ô combien addictif, croyez-moi. Ça rend le livre vraiment très difficile à reposer.

Quant à l'histoire, c'est clair qu'elle est hors norme (et c'est la raison pour laquelle je la garde si bien en tête ...) . Ce n'est pas souvent qu'un roman de Fantasy mêle humains, robots et dieux. Oui des robots, enfin des mécaserviteurs, vous avez bien lu. Dont certains d'ailleurs s'humanisent au point de pleurer, tel Isaak qui arrive à m'arracher des larmes ....
Si vous avez lu Lamentation et Cantique, vous savez qu'à la fin de Cantique la révélation à été énorme. Le récit reprend très exactement là où nous l’avions laissé. Neb erre dans le désert à la recherche de la grande bibliothèque mais aussi de réponses, sans savoir que c'est lui LA réponse. Il va être amené à jouer un rôle bien plus grand que ce que tous peuvent imaginer. Humains et mécaserviteurs convergent tous vers lui. Quant à Rudolfo, le roi des neufs maisons sylvestres, il a bien du mal à gérer son Royaume qui se défait de tous les côtés. Il perd ainsi l'héritage de son père ... son père qui n'était peut-être pas celui qu'il croyait. Jin Li Tam, elle, est tiraillée entre son rôle de mère, de reine et de ... LiTam , héritage qui la rattrapera. Elle, dont le fils, Jakob, bien que bébé âgé de quelque mois est révéré tel un dieu par les Y'zirites ...
Bon je ne vous en dirais pas plus. D'abord pour ne pas risquer de spoiler mais surtout parce que je me rends compte à quel point mes explications sont embrouillées et c'est faire un bien mauvais honneur à Scholes que d'expliquer aussi mal le contexte de son récit, lui qui arrive à tout conter de façon si claire et si pure.

Au final cela donne, un étonnant et captivant récit de Fantasy qui met en avant la recherche de la connaissance, l'importance des livres, mais aussi l'importance des liens familiaux. Liens dont on ne se défait jamais tout-à-fait.  Les notions de devoir et de confiance qui ne vont pas toujours ensemble. Complots et trahisons sont présents, mais aussi l'aide inespérée et qui ne vient pas toujours de là où on penserait. Tout cela constitue la trame sous-jacente de ce récit vraiment hors norme, aux reflets multiples et aux rebondissements inattendus.

L'inventivité de Scholes alliée à la clarté de son récit, fait de cette série de Fantasy un must à ne pas rater! Pour moi, une des meilleures séries de Fantasy de ces derniers temps.





D'autres avis: Taliesin et BlackWolf conquis eux aussi par cette série!

Un grand merci à Livraddict et aux éditions Bragelonne qui me donnent l'occasion de lire cette série exceptionnelle!

lundi 26 septembre 2011

Résultats du concours Chronique du soupir de Mathieu Gaborit





Bon, je ne mets même pas les réponses aux questions vu que tout le monde a trouvé !
C'était trop fastoche !!!

Bref, le principal...

les heureux gagnants sont...

Tadam...

Les dames d'abord...

Tortoise et Olya

Et le monsieur :))

Lord Orkan Von Deck, LOVD quoi !

Un grand bravo à eux

Quant aux moins chanceux, 
merci de votre participation et venez tenter à nouveau votre chance au concours suivant ;)


A COMME ALONE ( Dup )





Editions Rivière Blanche
164 pages
15 euros

Résumé :

Pépé est un Alone, l'un de ceux qui errent sur les autoroutes sauvages d'une France post-cataclysmique, en proie aux hordes de pèlerinceurs, aux monstrueuses voitortues, aux mutants diaboliques et aux fanatiques de tous bords. 
Il cherche Grise, la femme qui l'a elevé et qu'il aime encore. Mais y a-t-il encore de la place pour ce sentiment dans un monde sans pitié ? Qui triomphera ? A comme Amour ou A comme Anarchie ? A comme Apocalypse ou A COMME ALONE...

L'avis de Dup :

Une Dup qui chronique de la SF...on aura tout vu sur ce blog ! :))

Thomas Geha aura réussi le tour de force de me faire dire : j'ai aimé. En fait, je crois que c'est le style de l'auteur que j'aime. Sa narration à la première personne du singulier rend ses personnages vraiment proches de nous. On l'aime ce Pépé et on fait véritablement le chemin avec lui. Et on ne s'ennuie pas une seconde : action, bastons, de la ruse aussi, et surtout de l'humour. Et même si on se trouve dans une France post-cataclysmique, on reste malgré tout en France. On va se balader ainsi en Bretagne, faire une virée dans Rennes puis rejoindre le sud, jusqu'à Sète.

Un ami me disait : "la SF c'est de la Fantasy avec des boulons". Jusque là je ne digérais pas les boulons... Et puis d'ailleurs, ce qu'il a dit est faux, en tout cas ne s'applique pas à notre Alone.
Soit, on croise des mutants vraiment bizarres...
Quant aux voitortues, j'étais morte de rire. Quelle imagination ! Cela m'a plongée immédiatement dans l'univers de Stephen King et j'imaginais un troupeau de Christine rancunières aux trousses de Pépé. Je peux vous dire que j'ai serré les fesses...

Donc, comme me disait Phooka, et elle a raison : "la SF n'est que le contexte pour raconter une histoire". Et quand l'histoire est bonne, et bien moi j'en redemande !

A lire également, les chroniques de Phooka et d'Archessia.

dimanche 25 septembre 2011

Gemmell et Milady


Juste pour le plaisir des yeux! Je ne peux pas résister! :))

Une série de Wallpaper fournis par Milady sur son blog avec l'annonce de la sortie en 2012 de Les Guerriers de l'Hiver et Waylander III : Le Héros dans l'ombre.



samedi 24 septembre 2011

En Octobre chez L'Archipel

Un thriller qui promet...


Séquestrée, de Chevy Stevens
sortie prévu le 13 octobre

Annie O’Sullivan, 32 ans, est agent immobilier sur l’île de Vancouver. Par un dimanche ensoleillé d’août, alors qu’elle fait visiter une maison à un potentiel acquéreur, ce dernier lui plante le canon d’un revolver
dans le dos et l’oblige à monter dans sa camionnette... Quand Annie se réveille, elle est prisonnière dans une cabane isolée en pleine forêt. C’est le début d’un enfer qui durera plus d’un an : douze mois où le Monstre – comme Annie le surnomme – fera d’elle sa chose...

Tellement miamm que je l'ai déjà lu et chroniqué d'ailleurs! ICI

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Des Jeunesses...

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Nuit tatouée, de Charlotte Bousquet
Collection Galapagos
Parution le 12 octobre

Installé dans un théâtre en ruine, le clan du Passage règne sans partage - et combat les chimères qui osent s’aventurer à proximité. Cléo, une jeune fi lle du clan, affronte un hybride qui porte sur son poignet un tatouage semblable au sien. Hantée par de terribles visions, Cléo n’aura de cesse de retrouver son mystérieux adversaire…

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L’Eau des anges, de Béatrice Eugémar
Collection Galapagos
Parution le 12 octobre


Née en 1353 à Grasse, Douceline, fille d’apothicaire, se découvre très jeune un odorat sensible. Elle se passionne pour les parfums et apprend à connaître les plantes grâce à l’enseignement d’un frère dominicain. Lorsqu’elle a dix ans, sa mère meurt soudain Douceline reprendra la boutique et inventera un parfum, L’Eau des anges, en hommage à Angelo, le jeune Génois dont elle est amoureuse. Mais son père souhaite la marier à un fils de marchand...

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Avant les ténèbres, de Nicolas Cluzeau
Collection Galapagos
Parution le 12 octobre


Les terres d’Orlandie sont la proie d’une étrange épidémie : ce fléau décime les magiciens et les druides, garants des libertés de l’île. Profi tant de la vacance du pouvoir, Endrew, fils d’un seigneur maudit, se proclame Haut Roi. Les Marches méridionales refusent son autorité. Toute la région est alors entraînée dans la guerre civile.…


vendredi 23 septembre 2011

Thomas Geha à la médiathèque de Quimperlé

Info de la part de Lune:

Thomas Geha nous fait l'honneur d'être présent pour une rencontre à la médiathèque de Quimperlé ( place Saint-Michel, en ville haute) dans le Finistère le mercredi 12 octobre à 16h30 !

http://mediathequequimperle.blogspot.com/2011/09/rencontre-avec-un-auteur-thomas-geha.html


Pfff, dommage que ce soit si loin!;)



FEDEYLINS Tome 2 de Nadia Coste



Aux bords du mal


Editions Gründ 
383 pages
Prix ?
Parution le 6 octobre


Résumé :

Cahyl le fedeylins et Glark le gorderive décident de fuir ensemble leurs sociétés respectives. Ils tournent le dos au Monde, s'enfoncent dans la forêt avec l'espoir de donner un sens à leur vie. Mais la liberté a un prix : les ennemis sont légion, les dangers nombreux, les drames quotidiens. Leur errance s'annonce périlleuse et, lorsqu'ils découvrent l'existence d'un complot risquant de briser l'équilibre fragile qui règne entre leurs deux peuples, leur incertitude grandit.

Fuir sans se retourner ?
Revenir en arrière ?
Peut-être est-il déjà trop tard...



L'avis de Dup :

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Cahyl au côté du gros Glark bondissant. Ils partent, ils quittent leur Monde ; le premier rejeté par les siens, le second considéré comme un traître.
Deux amis depuis toujours, deux amis improbables qui ont partagés déjà beaucoup de choses dans le tome 1.
Ils partent donc, il fait beau, ils sont gais, ils sont insouciants. D'autant que Cahyl découvre enfin l'ivresse de voler. Ses ailes viennent de sortir, elles sont belles, d'un roux sombre, mordorées. Et en plus, elles le portent !

Mais... et oui, Nadia Coste est là, planquée au coin du bois ! Ou plus exactement au coin de la forêt, entre deux branches de pins, sous la forme la plus beurk qui soit ! Une forme velue, à huit pattes et autant de yeux...

Et oui, vous avez déjà lu cette même phrase ici il n'y a pas longtemps...  et
Aparté: comme je le disais ailleurs , je vais créer un code de déontologie pour écrivain ! Et je tiens là une nouvelle clause : Arrêter de jouer avec la fibre arachnophobe du lecteur ! Parce que même si ça marche, lire avec tous les poils du corps hérissés, c'est franchement désagréable voyez-vous !

Je reprends...
Et voilà notre pauvre Cahyl englué, empêtré, prisonnier, prêt à constituer un bon en-cas pour le propriétaire de la toile...voire même un cadeau grand luxe pour une femelle qui se laissera du coup amadouer...

Si je vous dis que ce n'est là que les premiers déboires que les deux compères vont devoir affronter, vous comprenez aisément que cette lecture n'est pas de tout repos. Les pages s'avalent à une vitesse folle car on veut savoir comment il, puis ils, vont s'en sortir !

Mais le must de ce livre, de ce qu'a créé l'auteur c'est l'empathie que développe Cahyl. Ce don qu'il avait du cacher au village, aidé par sa mère, par le biais d'une amulette. Ce don va petit à petit s'emparer complètement de lui. Si au début il peut capter les pensées de ceux qui l'approchent, bientôt il va pouvoir se projeter en eux, voir par leurs yeux. Ressentir leurs émotions, bref, vivre en dissociation complète.
Un don qu'il va avoir du mal à dompter, et pour cause...imaginez cinq minutes, ce doit être assez déroutant ! ( Je n'en voudrais pas, pour rien au monde, d'un don comme ça !) Un don génialement exploité par Nadia Coste qui rend Cahyl encore plus sympa et surtout qui rend la lecture totalement addictive !

J'ai particulièrement bien aimé le nouveau compagnon qui va se joindre à eux, le tout petit Sperare, anophèle de son état. Encore une amitié improbable qui va se développer entre des peuples ennemis depuis la nuit des temps.

Bref j'ai adoré. Mais j'ai malgré tout une autre clause à rajouter : des fins comme celle-là, aussi abrupte alors que l'on ne dispose pas du tome suivant, ce devrait être interdit ! Elle laisse le lecteur avec plein de points d'interrogations en tête et aucune échappatoire si ce n'est celle de prendre le stylo et d'écrire soi-même la suite ! Grrr !!!

Vous trouverez d'autres avis chez AcrO , Mycoton


jeudi 22 septembre 2011

LE CIMETIÈRE DU DIABLE d'un Anonyme



TROISIÈME TOME "DU LIVRE SANS NOM"


Editions Sonatine
452 pages
21 pages


Résumé :

Vous n’avez pas lu Le Livre sans nom ? Vous êtes donc encore de ce monde, et c’est tant mieux. Vous allez pouvoir assister à un spectacle sans précédent, mettant en scène Judy Garland, James Brown, Johnny Cash, les Blues Brothers, Kurt Cobain, Elvis Presley, Janis Joplin, Freddie Mercury, Michael Jackson… et le Bourbon Kid.

Les héros du Livre sans nom se retrouvent cette fois dans une délicieuse petite bourgade en plein milieu du désert pour assister à un festival de musique au nom prometteur : Back from the dead. Imaginez un Dix petits nègres rock revu et corrigé par Quentin Tarantino… Vous y êtes ? C’est encore mieux !


L'avis de Dup :


"Back from the dead" est un concours de chant organisé chaque année, la nuit d'Hallowen, dans un grand hôtel perdu au milieu du désert. L'action ne se situe plus dans les ruelles ou les bouges de Santa Mondega mais dans les couloirs ou pièces de cet hôtel grand standing. Mais on va y retrouver les principaux personnages des tomes précédents.

Certains comme Sanchez, pour fuir justement cette fameuse soirée où toutes les créatures du mal se réveillent, notamment les vampires et les loups-garous. Ce qu'il ne sait pas notre pauvre gros Sanchez c'est que cette région désertique, le Cimetière du diable où est planté l'hôtel Pasadena, porte bien son nom. Le Diable y signe un pacte chaque année avec le gagnant du concours... Et de toute façon, notre Sanchez garde la fichue habitude d'être toujours là où il ne faut pas. C'est LE loser né, l'anti-héros par excellence, mais il me fait mourir de rire.

Un homme de Dieu veut contrer le mal, mais pour ce faire, il lui faut gagner le concours de chant. Sa solution imparable : embaucher un, voir deux ou trois tueurs à gages pour éliminer ses concurrents ( la morale est toujours un brin secouée par notre Anonyme :)), en fait il n'y en a pas, et c'est sans doute pour ça qu'on l'apprécie autant, et qu'accessoirement il veut rester anonyme cet auteur ! ). 
Mais Bourbon Kid, même s'il n'est pas invité, veut "jouer" lui aussi...

Cela va faire beaucoup de tueurs pour quelques malheureux chanteurs, qui se croient tous des sosies parfaits de chanteurs décédés. L'émission  "Britain Got Talent", ou l'équivalent français "Nouvelle Star", est pastichée avec un humour délectable. Le cliché des membres du jury savoureux. 

Et quand une armée de zombies du désert alentours se réveillent, affamés de chaire fraîche, cela devient l'apocalypse ! Une petite phrase extraite ...
Page 418: La puanteur méphitique des morts-vivants se mêlait à l'odeur douceâtre du sang frais, et il en résultait une fragrance que nul n'aurait jamais songé à mettre en bouteille sous le nom de N°5 de Charnier.

Bastons, carnages, un tome toujours aussi déjanté et rock'n roll ! La gouaille de notre Anonyme reste la même. Et même si j'ai ressenti une certaine lassitude au milieu de ma lecture, en pensant : " un tome de trop ?", non, non, c'était sans compter sur la nouvelle donne : parmi les finalistes se trouve une chanteuse dont le look émeut le coeur de pierre de notre Bourbon Kid !

Bref je me réjouis de cette fin :  
FIN (peut-être...)


Un autre avis chez Livrons-nous
Mon avis sur le tome 1 : LE LIVRE SANS NOM  et celui de Phooka .
et le tome 2 dans la foulée : L'OEIL DE LA LUNE
mercredi 21 septembre 2011

LE LIVRE SANS NOM (Phooka)

Editions Sonatine
460 pages
21 euros
et 
chez Le livre de poche
7,50 euros




Présentation de l'éditeur


Santa Mondega, une ville d’Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets…
Un mystérieux tueur en série, qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom…
La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique…
Deux flics très spéciaux, un tueur à gages sosie d’Elvis Presley, des barons du crime, des moines férus d’arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d’œil à Seven et à The Ring… et voilà le thriller le plus rock’n’roll et le plus jubilatoire de l’année!
Diffusé anonymement sur Internet en 2007, cet ouvrage aussi original que réjouissant est vite devenu culte. Il a ensuite été publié, d’abord en Angleterre puis aux États-Unis, où il connaît un succès fulgurant.


L'avis de Phooka:


Après l'excellente chronique de Dup qui a d'ailleurs attiré les foules, je ne vais pas vous parler en détail de ce roman hors-norme, mais juste vous donner mon ressenti.

La principale différence entre Dup et moi, c'est qu'elle ne connait pas Tarentino (si,si, c'est possible! :)) alors que je suis fan des premières heures (je me souviens encore du choc ressenti lorsque j'ai vu Reservoir dogs lors de sa sortie !).

Pourquoi je vous dis ça?

Tout simplement parce que vraiment c'est du "Tarentino" en livre. A tel point qu'au début cela m'a même gênée. Pas repoussée, non, mais gênée un peu quand même. L'ambiance et les bars m'ont fait beaucoup penser à Une nuit en enfer réalisé par Robert Rodriguez (un film de "ouf" avec George Clooney, Quentin Tarantino, Harvey Keitel et produit par Tarentino si mes souvenirs sont exacts), mêmes bars, même ambiance, mêmes vampires... Mais petit à petit je suis vraiment rentrée dans le livre et à partir de ce moment là, je ne me suis plus posée de questions et j'ai plongé tête baissée dans le récit. Un récit époustouflant sans aucun moment de répit et pendant lequel on se demande qui va bien pouvoir survivre à la fin pour justifier une suite !

Coeurs sensibles s'abstenir, notre Anonyme ne fait pas dans la dentelle.

Des personnages à profusion, dont on ne comprend que petit à petit les liens (généralement quand ils sont morts! :)) . On en suit les parcours parallèles que pour mieux les voir se croiser. Personne n'est à l'abri, personne n'est innocent, personne n'est attachant et pourtant on ne peut pas lâcher le livre car on veut savoir ce qu'ils vont devenir.

Et puis j'ai enfin compris pourquoi ce roman s'appelle Le livre sans nom...ce n'est pas du tout ce que je pensais. J'adore!




Une chose est sûre: j'ai très envie de lire sa suite: L'oeil de la lune





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