jeudi 23 juillet 2020

L'INSTITUT de Stephen King [Audio]





AUDIOLIB

L'institut de Stephen King
lu par Benjamin Jungers





L'avis express de Dup sur L'institut de Stephen King


Du grand King toujours aussi à l'aise dans son thème de prédilection, l'exploitation d'enfants dotés de pouvoirs psychiques, qui saura encore vous surprendre !
Coup de cœur !




L'AVIS DE DUP



Écouter le nouveau Stephen King fut un vrai plaisir, et ce pour deux bonnes raisons. La première et sans doute la plus importante, le narrateur choisi est juste excellent. Pour avoir fait l'expérience inverse avec l'écoute de Mr Mercedes et Carnets noirs, je sais de quoi je parle. La seconde, c'est qu'encore une fois, Stephen King a su me convaincre, ce qui n'a pas toujours été le cas. Je dis encore une fois, car L'outsider paru l'an dernier a été un coup de coeur également.

Cet auteur qui a bercé 😂 secoué et délicieusement effrayé mon adolescence, puis de nombreuses années encore après, avait commencé à me décevoir vers les années 90. Après trois cruelles déceptions, j'avais arrêté de le suivre. Mais la nouvelle "production kingienne" me plait. Aussi bien quand il se frotte au genre polar/thriller, avec la série Mr Mercedes etc, que quand il revient à ses premières amours comme ici.

Thème cher au maestro, les enfants et leur manipulation, cet Institut en est l'apogée. Des enfants enlevés, kidnappés parce qu'ils ont été repérés dès la naissance grâce à un test appliqué sur tout nouveau né. Ces enfants ont des capacités psychiques : ils sont le plus souvent capables de télékinésie, moins souvent de télépathie et encore plus rarement des deux. Des TP ou des TK... séquestrés dans cet Institut, que leur pouvoir soit impressionnant ou infime, voire ridicule.

Une Institution gouvernementale qui applique le principe de sacrifier quelques uns pour le bénéfice du plus grand nombre. Le tout dans le plus grand secret of course, vu le léger problème d'éthique...

Il y a l'Avant de l'institut, et l'Arrière. Ce que subissent ces mômes à l'Avant est révoltant. Outre les batteries de tests, d'injections se rajoutent les brimades, les manipulations. Le principe du bâton et de la carotte mais poussé au summum de la perversion. Je n'en dirai pas plus, ce serait criminel, mais franchement, il faut s'accrocher. On croit avoir tout vu du pire avec l'Avant... et on découvre l'Arrière, misère !!! 

Comme à son habitude Stephen King nous met face à une multitude de personnages. Les enfants d'un côté que l'on ne peut qu'aimer, même les moins sympas, face aux adultes qui peuplent cet Institut. Tous des anciens militaires, que ce soit l'équipe dirigeante, l'équipe médicale, celle de l'encadrement, de la sécurité, etc. Et au milieu de tout ce monde il y a Luke, 12 ans, le personnage principal de ce roman. Depuis quelques années déjà dans un établissement spécialisé pour surdoués, et qui doit à la rentrée prochaine entrer au MIT de Cambridge, avec tous les problèmes qui vont découler de son âge... Luke qui des fois, et sans le vouloir vraiment, déplace juste un carton de pizza, et encore, il faut que celui-ci soit vide !

Luke qui va se servir de son intelligence pour contrer les adultes, les berner, s'enfuir. Mais réussira-t'il à convaincre d'autres adultes de venir aider, sauver ses amis rester sur place ? Parce que oui, de formidables liens d'amitié se sont créés en peu de temps dans cet Institut. On se serre les coudes, on tente de refuser les récompenses, de ne pas se laisser manipuler. On résiste aux brimades, aux mauvais traitements, aux tortures aussi, n'hésitons pas à le dire.

J'ai adoré ce nouveau roman de Stephen King, j'ai flippé pour ces gamins, j'ai eu le cœur broyé plus d'une fois. Et puis le maestro arrive à conclure cette histoire sur une magnifique note d'espoir, non tout n'est pas pourri ici bas et prouve qu'il continue à croire malgré les horreurs dans l'homme et l'humanité qui se dégage chez certains. J'ai adoré cette écoute et découvert un nouveau narrateur que je suivrai dorénavant sans hésiter dans mes audios : Benjamin Jungers !

Un grand merci à Babélio de m'avoir sélectionnée pour recevoir cet audio !
 
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lundi 20 juillet 2020

NAGE LIBRE de Sébastien Chrisostome [BD]




Éditions Sarbacane
100 pages
15,50 €


La quatrième de couv qui vaut tous les résumés 





L'avis express de Dup sur Nage libre de Sébastien Chrisostome

Une BD enlevée et désopilante.
À découvrir !


L'AVIS DE DUP



Une BD parue en 2008 qui vient d'atterrir chez moi au gré des flux migratoires de mes enfants, et que je viens de dévorer d'une traite : un régal !

Nage libre présente les aventures de trois potes saumons : Josi, monsieur Nale et Marsha. Deux vieux, dont un désabusé et un petit jeune à peine sorti des écailles de sa mère. Josi propose de remonter la rivière pour retrouver quelques saumonettes...



Ils affrontent donc des cascades à remonter, des ours qui pèchent 


...pour la dolce vita !



Mais finissent vite par se lasser et décident de repartir, direction l'océan. 
Se croyant perdus, ils suivent une grenouille perfide qui leur tend une embuscade.



Alors qu'ils allaient servir de repas à trois brochets salmonivores, ils sont sauvés in extremis par des castors. Ils se lient d'amitié avec les familles castors, qui aidant à la cuisine, qui à la garde des enfants, ou ensemble à dégager des branches pour aider à la construction d'un barrage. 

Mais lorsqu'ils décident de repartir direction l'océan... ils sont du mauvais côté du barrage 😂
Ils vont faire appel au sorcier du coin dont le look est assez désopilant d'ailleurs. 



L'appel à la magie et la solution est trouvée pour leur faire passer le barrage : un "petit" raz-de-marée.



Nos trois compères vont se retrouver chacun dans des situations dramatiques et affronter seuls leur destin.
Josi dans les égouts de New-York.
Mr Nale dans un bassin d'élevage de saumons
Marsha au milieu des icebergs dans le grand nord.

Franchement, si vous tombez dessus, cette BD est délicieuse. Désopilante, pleine d'humour et de sarcasmes. Un dessin qui, à première vue ne m'accrochait pas, mais je dois reconnaître que ce qu'en dit l'éditeur est parfaitement vrai : Simple, enlevé, efficace, au service de la narration !




samedi 18 juillet 2020

Défi dessin # 11



Thème de la semaine : Hiboux en tout genre



Ce thème c'est moi qui l'ai lancé car j'avoue avoir un faible pour les harfang des neiges...
Cela ne m'a pas empêché de démarrer par un classique hibou, parce que j'avais envie d'utiliser mes poscas métallisés. Mais comme c'est le dessin que j'aime le moins de la série, je le mettrai à la fin de ce billet.

Place aux harfangs donc :)

Tout d'abord à l'aquarelle, sur deux supports différents




Au pastel sec blanc, le seul et unique que j'ai pour l'instant... sur papier gris.



Quelques crayonnés. Il y a la place pour un troisième, mais je n'ai pas eu le temps. J'ai la photo de côté pour le faire ici dès que j'ai un moment. J'adore le mouvement des ailes de ces oiseaux !


Un harfang stylisé. Posca noir et aquarelle.


Et enfin, celui dont je parlais au début, qui a été un jeu de patience en coloriage avec des poscas tous fins (sauf le argenté). J'aurai mieux fait de le faire plus petit...




Semaine productive 😄
J'avoue, j'ai plus dessiné que lu !
Bah, c'est fait pour ça les "vacances"*


* "vacances" = vacances de blog, car je ne serai en vraies vacances que début septembre. 


mercredi 15 juillet 2020

En juillet 2020 chez Mnémos [sortie]



LES GARDIENS DE JI

PIERRE GRIMBERT
(Intégrale)


L'illustration est de Alain Brion ♥

Déjà dans les bonnes librairies !




Le monde connu vient de subir une profonde mutation, mais les mortels n’en ont pas conscience. L’humanité semble condamnée à refaire les mêmes erreurs, au désespoir des héritiers de Ji qui ont traversé les pires épreuves pour assurer la paix… et une nouvelle menace se dresse soudain, poussant les vétérans à reprendre armes et bagages pour s’embarquer vers une destination mystérieuse.
Les membres de la dernière génération, rassemblés loin des troubles, ne mesurent pas l’ampleur du danger. Ils ne connaissent rien du Jal, de Sombre, de l’âge d’Ys ou des prophéties de l’Adversaire… Ils auraient dû être les premiers à vivre dans l’insouciance : le destin va en décider autrement. En affrontant la douleur, la confusion et la peur, chacun d’eux va devoir trouver sa place dans le drame qui frappe leurs familles à travers le temps. Et défendre encore le secret dont ils sont désormais les derniers gardiens…


Cette intégrale regroupe :

La Volonté du démon
Le Deuil écarlate
Le Souffle des aïeux
Les Vénérables


lundi 13 juillet 2020

Défi dessin # 10



Thème de la semaine (dernière....) : L'univers de la mer.




J'ai d'abord fait place aux mondes de l'imaginaire... on ne se refait pas !





Un poisson... et je ne suis pas sûre du tout qu'il soit marin d'ailleurs !




Et puis quelques dessins minimalistes, dont une raie qui a suscité beaucoup de commentaires, divers et variés ! Je préfère le dire, comme ça, par déduction, vous saurez que c'est une raie... 




Le dernier petit poiscaille, c'est la technique du trait continu, et pour une fois, je l'ai réussi. Vrai aussi que le modèle s'y prête facilement !
Mon préféré : le requin :)


Semaine productive... c'est bien les "vacances".

Thème de cette semaine en cours de cogitation !




Pleins phares sur Robin Hobb chez Actusf [sorties]



En juillet dans toutes les librairies





ALIEN EARTH


Megan Lindholm / Robin Hobb
Collection Perles d'épice




LIAVEK


Megan Lindholm / Robin Hobb
Collection Perles d'épice




LE DIEU DANS L'OMBRE


Megan Lindholm / Robin Hobb
HÉLIOS






jeudi 9 juillet 2020

LES CHATS DES NEIGES NE SONT PLUS BLANCS EN HIVER de Noémie Wiorek




Éditions L'Homme Sans Nom
408 pages
21,90 €






L'avis express de Dup sur Les chats des neiges ne sont plus blancs en hiver de Noémie Wiorek


Un premier roman qui n'a pas su me convaincre totalement malgré quelques qualités indéniables.


L'AVIS DE DUP




Le royaume de Morz, aujourd'hui dirigé par le jeune prince Jaroslav, n'est plus ce qu'il était. Cela fait des siècles qu'il n'est plus tombé un seul flocon sur Morz. Jaroslav et ses prêtres prient la Lumière apportée par Eldan, celle là même qui a chassé la neige. Mais ces étendues boueuses et informes ne sont pas du goût de tout le monde. Des sorcières et de leurs animaux totem d'une part, et de Noir d'autre part. Noir, c'est une entité ténébreuse toujours cachée sous son casque et sa cape, qui a rallié sous sa coupe une horde de créatures horrifiques dirigée par son Second.  

Le récit de Noémie Wiorek va alterner les points de vue entre les nombreux personnages de chaque clan dans cette lutte. Le parallèle entre le Bien et le Mal saute aux yeux, et pourtant on a très vite du mal à distinguer qui est du bon côté tant chaque personnage charrie de parts de noirceur. C'est une lutte sans merci qui va se jouer, les uns se cachant dans des grottes humides, les autres derrière leurs remparts.

Dark Fantasy s'il en est, on a bien du mal à prendre le parti d'un seul des personnages, ni même de clan. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'ils sont tous détestables, mais j'avoue que je ne me suis attachée à aucun. Néanmoins, un personnage sort nettement du lot, ne serait-ce que parce qu'on la suit beaucoup plus, c'est Agnieszka, alias Ania, alias la Blanche. Redoutable guerrière, taiseuse, mais le mode de narration nous permet d'accéder à ses pensées qui nous la montre fidèle sans qu'elle sache pourquoi... J'aurai presque pu m'y attacher, mais le passé et les raisons de son changement ont agit comme un véritable flop pour moi.

La plume de Noémie Wiorek reste belle dans cette ambiance de noirceur. Certaines descriptions sont même très poétiques, et pourtant je n'ai pu refouler un sentiment de lassitude à la lecture. Des longueurs et des scènes d'action parfois bien confuses. Une fin néanmoins plus savoureuse avec quelques retournements de situations inattendus. 

Je suis passée à côté de ce roman au titre accrocheur et intriguant dont l'explication ne surviendra qu'à la toute fin. Un premier roman qui pour moi reste confus mais qui dévoile une belle plume "à surveiller". Et je ne peux quitter cette chronique sans un hommage aux éditions HSN pour le bel écrin offert. Une superbe illustration (bon, la chevelure aurait dû être blanche hein !) et une mise en page originale.





mercredi 8 juillet 2020

En juillet, une bien belle anthologie chez Actusf [sorties]



ANTHOLOGIE


IMAGINER LES POSSIBLES DU CHANGEMENT CLIMATIQUE



NOS FUTURS

23 auteurs !!!
Je ne vais citer que ceux connus sur Bookenstock !

Pierre Bordage
Estelle Faye
Chloé Chevalier
Raphaël Granier de Cassagnac
Sylvie Lainé
Jeanne-A. Desbats




Rien que pour ces six là, il me le faut !!!
mardi 7 juillet 2020

HARRISON HARRISON de Daryl Gregory



Editions Le Belial
345 pages
19.90 euros




☇ L'avis éclair de Phooka sur Harrison Harrison de Daryl Gregory ☇



Un récit initiatique sur fond lovecraftien.
Ça tient la route et c'est même franchement sympa.



L'AVIS DE PHOOKA:





Pourquoi ai-je décidé de lire Harrisson Harrison ? En vrai ? Je ne sais pas. Des rumeurs sur les réseaux sociaux ? L'impression d'avoir entendu déjà parler de l'auteur ? Le résumé très alléchant ? Un peu de tout ça. J'ai eu un doute au moment de le commencer en me demandant finalement ce que je faisais avec ce roman et ce doute s'est levé dès les premières pages, happée par le récit.

Harrison Harrison, Harrison² donc, est un jeune garçon. On le découvre au moment où il arrive dans la "charmante" bourgade de Dunnsmouth, Massachusetts. J'ai bien mis des guillemets à charmante, parce que cette petite ville en bord de mer peut sans aucun doute s'enorgueillir de beaucoup d'adjectifs ... mais pas celui-ci. Sombre, étrange, laide, arriérée tous ces qualificatifs lui conviennent bien par contre. Pas de réseaux, le téléphone ne passe pas. Le brouillard est constant, la maison que sa mère a louée pour le séjour est hideuse, mais le pompon c'est le lycée ... Une énorme bâtisse tel un bloc de pierre noire, massif et humide. Et que dire des étudiants, tous habillés de la même façon, totalement silencieux et agissant de concert. Quant au contenu des cours ...

Harrison commence à regretter d'avoir absolument voulu accompagner sa mère, une scientifique, qui étudie les créatures maritimes. Elle a prévu de passer 2 mois à Dunnsmouth et au bout d'une seule journée, il n'en peut plus et serait presque prêt à retourner chez son grand-père dans l'Oregon. C'est alors que sa mère disparaît en mer. Les recherches ne permettent pas de la retrouver, mais Harrison ne veut pas accepter sa disparition. Il faut dire que son père a disparu dans les mêmes circonstances quand il était encore bébé et c'est lors de ce naufrage, qu'Harrison a perdu sa jambe. Depuis il cauchemarde: des histoires de monstres et de tentacules ... Et maintenant le cauchemar devient réalité ...

Alors évidemment, même ceux qui ne connaissent pas Lovecraft auront fait le lien. Dunnsmouth/Innsmouth, le parallèle est facile à trouver. Il en est de même pour l'ambiance,  l'atmosphère, les bébêtes pas sympas dans la mer ... Mais il ne s'agit pas d'un plagiat ou d'une  énième "resucée" de Lovecraft, non. Daryl Gregory utilise ce cadre pour raconter une histoire, presque un récit initiatique. Parce que sa mère a disparu, Harrison va devoir faire face. Seul. Face à ses souvenirs, face aux autres, face à ses sentiments filiaux. Tout en menant son enquête, il va grandir et apprendre. Alors oui, tout est sombre, noir, plein de monstres et d'humains vraiment étranges, mais le roman va au-delà de ça et nous brosse le tableau d'un adolescent qui apprend à vivre avec son entourage.

Si le récit est horrifique, le ton ne l'est pas, en grande partie grâce à Lub, cet habitant des mers, qui ajoute une note de chaleur et d'humour par sa vision des humains et son imprévisibilité. L'écriture est légère et agréable et les pages tournent réellement toutes seules. Rajoutons à cela que le livre en tant qu'objet est très beau et très agréable à manier, une belle qualité qui rend la lecture encore plus envoûtante.

Harrison, Harrison est une très agréable lecture pour ados et adultes, un moment de plaisir et de détente. Il s'en faut de peu que ce ne soit un coup de cœur. Presque seulement, sans que je sache pourquoi d'ailleurs. En tout cas, n'hésitez pas à vous plonger dans l'océan, non dans ce roman ce sera moins dangereux! 





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dimanche 5 juillet 2020

Semaine 27/2020 sur Bookenstock [bilan]



Bon cette fois, c'est un vrai bilan. Les Vénérables sont retournées chacune dans leurs montagnes et j'ai repris du service un peu plus sérieusement !


Les chroniques. Deux seulement, lundi et vendredi, elles en foutent pas une mes vénérables en ce moment...




  • Fin de l'exploration des tomes 2 du BlogTour de Phooka qui se régale toujours avec Verity Long de Angie Fox









  • Jeudi, une annonce de taille : Mes vénérables se mettent en mode "vacances" , avec un dessin de Dup allègrement pompé sur ma bannière, donc sur le travail de Chutmamanlit !









Sur ce, bonne semaine à tous

À la prochaine... ou pas.

La bise

Bookenstock




samedi 4 juillet 2020

Défi dessin # 9




Thème de la semaine : L'oeil



J'avais d'abord envie de faire un dessin style "planche anatomique", mais tout ce que je trouvais était trop classique, trop propret, trop lisse. J'avais envie d'un truc crade, genre les écorchés de Gunther von Hagens, le célèbre Docteur la mort. Mais pareil, impossible de trouver un gros plan sur un œil, et puis pas assez expressif...
En fait, je n'avais pas envie de faire un œil classique. Parce que je sais que je n'arrive jamais à retranscrire une expression dans un regard, et du coup, même un bel œil, c'est moche quand c'est vide.


Voilà ce que j'aimerai savoir faire : au pinceau, Magali Villeneuve ♥♥♥



Du coup, j'ai fait un œil... de dragon 😄



version pierre


ou émeraude 😄


vendredi 3 juillet 2020

VERITY LONG tome 2 de Angie Fox

Verity Long #2

Un Squelette dans le Placard


Editions Alter Real
5.99 en version électronique
(309 en version papier)



☇ L'avis éclair de Phooka sur le tome 2 de Verity Long ☇



Toujours un plaisir de retrouver Verity et Frankie.
Un vrai duo de choc.


L'AVIS DE PHOOKA:







Voilà donc le dernier roman de ma série "les tomes 2 du BlogTour", et je sais déjà que sa suite fera partie de ma future série des "tomes 3 du BlogTour" :)

Le premier opus de Verity Long nous avait permis de faire la connaissance de Verity. Une jeune femme intelligente, pleine de ressources et complètement fauchée suite à son refus de se marier avec le plus beau parti de la ville. Dans le Sud, et en particulier à Sugarland, ce genre de situation ne pardonne pas, surtout quand la belle-mère est une Wydell. Vu la puissance de cette famille, il ne lui a pas fallu beaucoup d'efforts pour que Verity se retrouve sans emploi et obligée de vendre tous ses bien pour dédommager la famille des frais du mariage raté. Enfin, tous ses biens, ce n'est pas tout à fait exact puisque Verity a réussi à garder la maison de sa grand-mère. Vide d'accord, mais au moins elle permet à Verity d'avoir un toit, même si elle mange des nouilles chinoises déshydratées à tous les repas.

Verity vit dans sa grande maison avec Lucy, sa mouffette et ... Frankie le fantôme, un gangster des années 20. Frankie veut toujours retrouver sa liberté, mais pour ça, Verity doit récupérer ses cendres qu'elle a jeté par hasard au pied de ses rosiers. Ce n'est pas gagné. En attendant, ils cohabitent et Frankie va devoir , une nouvelle fois aider Verity. En effet, Darla a été assassinée dans la bibliothèque pendant qu'elle préparait le festival annuel historique de Sugarland. Personne ne comprend pourquoi et Verity, avec l'aide de Frankie, va aller discrètement interroger les fantômes qui hantent cette ancienne bâtisse. Son don pour voir les fantômes va lui être précieux, une fois de plus. De cette façon, Verity va en apprendre de belles. Non seulement sur le meurtrier, mais aussi-et surtout-sur Sugarland et son passé "prestigieux". Pas sûr que les habitants lui vouent une reconnaissance éternelle, mais Verity ne peut pas cacher la vérité ...

Et puis cette chronique ne serait pas complète si je ne vous parlais pas d'Ellis. Ellis Wydell, l'autre fils, le frère de l'ex-futur époux de Verity, le beau sheriff ... Ces deux-là se cherchent toujours, mais leur histoire est en filigrane très fin dans le récit. En effet, le récit se concentre vraiment sur l'enquête, le mystère et le suspense est total. On n'est pas du tout dans de la romance, ni même de la romance paranormale. Verity Long est de l'urban fantasy avec une héroïne au caractère bien trempé, sans être caricaturale. Elle n'a pas de supers pouvoirs, sa voiture est une poubelle, son porte-monnaie est toujours vide, mais elle se débrouille. Ce qui est sûr c'est que sa loyauté est sans faille et sa recherche de la vérité toujours au premier plan quelques soient les conséquences.

Verity Long est une chouette série, le ton est léger, l'humour est présent, cependant le mystère est total et le suspense toujours là. De l'action et des rebondissements rajoutent du piment. Bref, le roman se lit avec beaucoup de plaisir. Tous les ingrédients sont là pour faire de cette lecture un bon moment de détente, n'hésitez pas!








jeudi 2 juillet 2020

VACANCES !



Comme chaque année en juillet/août les Vénérables s'octroient de la détente.
Moins de chroniques ... ou pas 
Moins d'articles ... ou pas
On est toujours là ... ou pas
Enfin bref, plus de flexibilité
Passez tous un bel été malgré les contraintes
des bises





Et pour illustrer, un superbe dessin de Dup, toujours aussi douée !!! 💓

mercredi 1 juillet 2020