jeudi 22 novembre 2018

[Audio] AD UNUM de Didier Fossey






Les enquêtes du commandant Boris le Guenn 2
Durée : 7 h et 45 min
Version intégrale Livre audio
Date de publication : 26/10/2018
Langue : Français
Éditeur : Hardigan


Le pitch :


Par l'auteur de Burn-out, Prix Polar 2015 du Lions Club.


Paris, février 2011. Le froid, la neige, le verglas. Une nouvelle victime est retrouvée pendue, les mains attachées, avec une inscription latine gravée sur le front : "AD UNUM", qui signifie "jusqu'au dernier". Deux autres victimes ont déjà été découvertes dans les mêmes conditions. Le commandant Boris le Guenn, chef de groupe de la B.A.C. au 36 Quai des Orfèvres, et son équipe ont affaire à un redoutable psychopathe qui agit de façon méthodique et discrète. Quelles sont ses véritables motivations ? L'enquête se révèle difficile, le tueur n'hésitant pas à impliquer personnellement les policiers dans son projet machiavélique pour parvenir à ses fins. Mais tout rouage est capable de se gripper...



L'AVIS DE DUP



Un justicier sévit dans Paris. Des délinquants relâchés par la justice avec des peines avec sursis sont retrouvés morts avec l’inscription AD UNUM gravé sur le front : "jusqu’au dernier". L’équipe du commandant Boris le Guenn de la Crim du 36 Quai des Orfèvres est sur l’affaire, mais patauge passablement. Le supérieur hiérarchique de Le Guenn lui impose les services d’un profileur mais le commandant, plutôt de la vieille école, n’a que faire de ses conseils.

Parallèlement, nous suivons Mathias, le justicier qui a monté son "entreprise d’assainissement de la population parisienne", avec l’aide de quelques malfrats qu’il maintient sous sa coupe. Personnage violent et instable, on se rend très vite compte qu’il a un sacré problème psy le gaillard. Un grain de sable fait dérailler le fonctionnement de son tribunal parallèle, la Crim sur les talons, Mathias entreprend le grand ménage et élimine ses acolytes un à un afin qu’on ne puisse pas remonter jusqu’à lui.

Didier Fossey, ancien officier de police de la BAC (Brigade Anti-Criminalité) du 13e arrondissement à la retraite, nous brosse le fonctionnement d’une cellule de la Crim qui transpire le réalisme. Avec ces quelques périodes de tension qui sont hélas noyées dans beaucoup de périodes d’attente ou de recherche de renseignements, de recoupements d’informations. Le rythme du récit étant calqué sur ces investigations, on est loin d’un roman trépidant.

Le personnage de Boris le Guenn est présenté comme un bon père de famille, loin des clichés de flics habituels dans ce genre de littérature où ils sont trop souvent alcoolique ou dépressif, voire les deux. Une femme, deux grands ados, un chien, monsieur tout le monde en quelque sorte. Et c’est peut-être là que ça pêche car cela n’a fait vibrer aucune corde en moi. Et l'équipe qu'il dirige est à l'avenant. Il y a bien une tentative de sentiments avec son adjointe, mais elle est amenée avec beaucoup de maladresse et la mayonnaise ne prend pas. À l’inverse le personnage de Mathias est le stéréotype parfait du déséquilibré. Sauf que le cliché véhiculé se détecte immédiatement sur le personnage qui devait être la surprise finale : coup de théâtre gâché donc...

Ad Unum est un roman policier qui s’adresse à un lectorat avide de réalisme sur le fonctionnement d’une équipe de la criminelle parisienne. Même l’excellent narrateur Nicolas Planchais que j’avais déjà croisé et adoré dans l’écoute de la trilogie Blood Song n’a pas réussi à me prendre au jeu de l’auteur. Cette écoute a été pour moi une vraie déception. Cependant pour ne pas rester sur une impression négative j’écouterai, ou je lirai un jour, Burn Out du même auteur qui lui a rencontré plus de succès. Mais pas tout de suite...


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