lundi 9 mars 2020

Quatrième ITV de Emmanuel Chastellière













Bonjour à toutes et tous ! 





Me voilà de retour, avec grand plaisir, sur Bookenstock. 

En réalité, je n'ai jamais été bien loin : j'ai toujours pu compter sur la curiosité de Dup et Phooka, dès mes débuts, et je les en remercie encore. Mes débuts justement. Dès la parution du Village, en 2016, j'ai été invité, fort généreusement, à venir échanger en ces lieux. Avec la sortie le mois dernier de La Piste des cendres, c'est donc l'occasion d'un petit retour en arrière pour moi. 

Cela fait ainsi moins de cinq ans finalement que j'ai « sauté le pas », franchi la barrière, et que je me retrouve sous l’œil des lectrices et des lecteurs, après avoir chroniqué tant de romans moi-même sur Elbakin.net. Le village, Célestopol, L'Empire du léopard, Poussière fantôme, La Piste des cendres, quelques nouvelles ici et là... Je crois que tout le monde pourra convenir au moins d'une chose : ce furent des années chargées et je n'ai pas chômé ! Un premier bilan ? Le temps passe toujours aussi vite et, pourtant, j'ai toujours l’impression de me trouver au début du chemin, l'impression que la prochaine histoire n’est jamais bien loin, mais que, sitôt celle-ci derrière moi, une autre se présentera déjà. 

Et tout ça bien sûr en gardant dans un coin de la tête le fait de ne pas céder à l’envie du toujours plus. Quand on a toujours voulu écrire et partager ses histoires, quand on a bien conscience que le paysage français n'est pas extensible (on peut faire comme si, mais la réalité est ce qu'elle est), on pourrait se dire qu’il faut occuper le terrain. Bon, je sais qu'avec cinq romans en cinq ans (et même six avec le retour de Célestopol dans quelques mois...), je donne peut-être le sentiment d'être très présent, mais je vous jure, c'est aussi un concours de circonstances, tout simplement ! 

C'est aussi une période très riche. Ces dernières années ont connu pas mal de nouvelles approches, de nouvelles tentatives, parfois couronnées de succès, parfois non. Expérimenter, c'est important. Si je n'ai rien contre un bon cycle, j'ai toujours tenté de ne jamais refaire deux fois la même chose, tout bonnement car en tant que lecteur, j'aime les découvertes et les surprises ! C'est aussi la meilleure façon de ne pas se lasser soi-même quand on passe autant d'heures devant son écran - et croyez-moi, en tant que traducteur, je fais même double dose. 

Eh bien, voilà, je ne sais pas trop quoi ajouter, si ce n'est que je me sens un peu nerveux, mais aussi un peu plus à ma place... Et j'espère répondre à vos questions du mieux possible !


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Dieu que ce doit être frustrant, un roman entier !
Et dans ce cas tu en fais quoi ? Penses-tu le remanier et le proposer à nouveau ?
Aujourd'hui, estimes-tu que les refus étaient justifiés ?

Emmanuel :


C'est à dire que soumettre un roman à un éditeur publiant à 90% des traductions dans cette collection, c'était de toute façon voué à l'échec ! Après, que ce soit un roman ou une nouvelle, le format ne change pas grand-chose en cas de refus - du moins, de mon point de vue. 

Je pense toujours cela dit que l'univers serait intéressant à exploiter, même si aujourd'hui, je changerai en toute logique pas mal de choses. Il y avait une inspiration clairement moorcockienne avec des dieux de la Loi et du Chaos, peu de manichéisme, différents types de magie... Il faudrait "juste" changer de héros, puisque pour le coup on se retrouvait aussi avec un simili-Champion Eternel. Mais voilà, j'avais entre 16 et 20 ans on va dire. Et pas de parents comme ceux de Christopher Paolini derrière moi pour publier mes créations adolescentes !





Oh j'arrive 20 minutes après Dup et qui m'a volé ma question !

Bon ben du coup je reviens sur ce refus pour rebondir sur le chemin que tu as parcouru pour publier ton premier roman et les autres. Puisque tu as signé chez plusieurs éditeurs, comment t'es-tu retrouvé chez eux? Quels sont les démarches que tu as faites? Envois de manuscrits terminés, d'idées, speed dating, rencontres via Elbakin.net peut-être? Bref comment chaque signature de contrat s'est-elle passée? (ma question est brouillon, je suis désolée, j'espère que c'est quand même compréhensible)

Emmanuel :


Arrivé à 30 ans, je me suis mis un coup de pied au derrière pour me relancer dans l'écriture. J'ai réfléchi à plusieurs synopsis et j'en ai discuté ensuite avec Simon Pinel - des éditios Critic - qui m'a conseillé de me pencher en priorité sur celui du Village. Il n'a jamais été question de le publier chez Critic au passage, c'était vraiment pour me donner un coup de main, rien de plus. En parallèle, ma première nouvelle fut retenue chez Rivière Blanche dans l'anthologie Routes de Légende... Pendant quelques mois, j'ai échangé avec Scrineo, chez qui Le village avait passé la première étape de sélection, mais on ne parvenait pas à trouver le bon angle pour faire converger nos deux visions et c'est là que les éditions de l'instant sont arrivées, après avoir là aussi retenu l'une de mes nouvelles pour une anthologie "silk punk" qui d'ailleurs n'a jamais vu le jour, et c'est dommage ; sachant que cet éditeur débarquait avec comme premier titre publié le World Fantasy Award 2016, Un étranger en Olondre de Sofia Samatar. Donc j'ai finalement opté pour eux, mais le manuscrit n'a pas fait le tour de tous les éditeurs non plus (sachant qu'avec deux ou trois d'entre eux, les relations ne sont pas forcément au beau fixe, là encore "par la faute" d'Elbakin). 



Pour Célestopol, je me suis naturellement tourné vers la même équipe et donc les éditions de l'instant pour le grand format (épuisé) en 2017, puis j'ai retrouvé Simon Pinel pour L'Empire du Léopard, mais dans les deux cas, le contrat fut signé avant même l'écriture proprement dite du roman. Ce n'est pas toujours le cas et c'est une chance et une belle preuve de confiance. Puis, toujours en parallèle, ce fut au tour des retrouvailles avec Scrineo cette fois, pour Poussière Fantôme, en 2018. Pour l'occasion, le projet fut développé de A à Z avec eux, avec une succession d'allers-retours et un contrat signé une fois tout le monde OK. Une autre approche !






Bonjour Emmanuel, du coup comment s'organise une journée lambda d'un écrivain-traducteur ? Tu traduis le jour et écris la nuit ? :-)

Emanuel :

Assez simplement, en général, je traduis le matin (dès 7h) et je m'arrête en début d'après-midi - vers 15h - puis je m'occupe d'autres choses - pour ne pas basculer d'un coup d'une activité à l'autre - et j'écris effectivement souvent en fin de journée, mais rarement la nuit, sauf en cas d'insomnie. Cela dit, c'est très variable selon les périodes : en ce moment par exemple, je fais de la traduction à 80%, texte à rendre très bientôt oblige. Ainsi, j'enchaîne les relectures jour après jour, un exercice différent de la phase de premier jet. 

Quoi qu'il en soit, je prends toujours un moment avant de passer d'une activité à l'autre, tout simplement pour ne pas que l'une influence l'autre (ce qui pourrait arriver quand je traduis un roman dont je me sens particulièrement proche au niveau du style).





Je ne crois pas avoir vu la question mais comme je suis une Dory j'ai pu passer à côté.
Quand on fait un roman fantasy, quelle sorte de recherche en amont fait-on? on imagine son univers à partir de rien ou plutôt de son imaginaire ou l'on réplique tout de même une idée, une image, un petit rien entraperçu ailleurs que l'on met ensuite à sa sauce ? Avec L'empire du leopard j'ai eu un peu de réponse plus haut mais pour les autres ?
Bon weekend à tous

Emmanuel :

Personnellement, je suis très visuel dans mon écriture, donc c'est parfois une "simple" image qui peut faire naître une idée. Ou un reportage, mais aussi une chanson... Je mets Poussière fantôme un peu à part, vu que le cadre reste notre univers. 


Pour le reste, selon l'univers, s'il se base notamment sur une période historique, mes recherches se dirigent donc vers le domaine concerné, que ce soit des questions sociétales, technologiques, etc, etc... Pour le reste, à partir de "rien", ça me semble difficile, pour quiconque ! Mais, oui, si en plus de recherches à la portée de tous finalement on peut ajouter une dose d'imagination, c'est tout de même mieux.






Bonjour !
Suite de : Depuis que j'ai lu Dans la brume, j'ai un duo de voix qui me trottent dans la tête, comme une chanson qui ne veut pas partir, et je cherche, je cherche...
je ne suis toujours pas sûre de ma référence, mais je tente la question : t'es tu inspiré des horribles siamois de La Belle et le clochard ?
est-ce que tu écris dans le silence, avec des airs dans la tête ou avec de la musique en fond sonore comme beaucoup d'auteurs ? et quand tu traduis ? t'est-il arrivé d'avoir envie d'écrire autrement qu'en français ?

Emmanuel :

Alors, non, tout simplement car même si je vois de quels personnages il est question, je n'ai encore jamais vu La Belle et le Clochard. Bon, sauf la scène du dîner !


J'écris beaucoup en musique, oui. Il peut s'agir de chansons, les paroles ne me déconcentrent pas, mais j'ai une préférence pour les bandes originales, de films ou de jeux vidéo. Même chose quand je traduis, pas de différence à ce niveau. 


J'ai déjà traduit l'une de mes nouvelles, la plus courte (4 pages) et cela reste beaucoup plus long que d'écrire directement en français, sans parler du fait d'avoir l'impression de réécrire une histoire que l'on a déjà écrite - par définition - au lieu d'en concevoir une nouvelle. Il vaut mieux trouver quelqu'un pour... traduire à sa place.






Bonjour Emmanuel,
J'alterne les lectures de l'Empire du Léopard, La Piste des Cendres et Célestopol.... vaste chantier mais bien plaisant. Je viens enfin de lire l'ensemble des ITV et en ai ainsi appris beaucoup. 
Lorsque tu entreprends l'écriture d'un nouveau livre, tu sais déjà qu'il aura ou non une suite ? As-tu déjà revu ton hypothèse première d'un seul livre sous la pression de tes lecteurs ? Quels autres genre de littérature lis-tu ? Si tu devais te reconvertir dans le genre littéraire, vers quel genre t'orienterais-tu ? Merci de tous ces partages.

Emmanuel :

Déjà, merci et bon courage pour le chantier !

Pour ce qui est des suites, pas forcément. Ça peut être un désir - comme pour Célestopol - sans rien de précis derrière sur le moment. Dans le cas de la Piste, j'avais deux ou trois idées pour retrouver l'univers de l'Empire, dont une suite directe, mais le projet qui est devenu la Piste était de loin le plus avancé et celui pour lequel j'avais les idées les plus claires. 

Ah, j'aimerais bien avoir suffisamment de lecteurs pour ressentir de la pression et être contraint à quelque chose ! N'hésitez pas, multipliez-vous et revenez me mettre la pression, je ne demande que ça ! 

En ce moment, je lis beaucoup de romans de chez Gallmeister ou Actes Sud, mais vraiment un peu de tout - tant que c'est de la fiction. Je lis aussi de la non-fiction, mais dans un registre plus scientifique par exemple, surtout l'astronomie. 

Je sais déjà que je ne me reconvertirai sans doute pas dans le polar ! Les chiffres de ventes sont BIEN meilleurs qu'en imaginaire, mais autant j'aime beaucoup en voir - en film ou séries - autant je ne sais pas si je pourrais construire ce type d'intrigues. Le plus logique, je pense, serait de basculer dans l'historique "pur" à l'occasion. Mais c'est aussi un secteur très encombré lui aussi. Donc, il faudrait le bon projet avant tout !




Fantasy à la carte : 

Bonjour Emmanuel, après un weekend riche en lecture d'un certain recueil de nouvelles :-), je reprends mes questions. Dans L'Empire du Léopard, y a t-il des personnages qui t'ont donné du fil à retordre, que tu aimes moins que d'autres ? Si oui, lesquels ?

Emmanuel :



Ah, non, je les aime tous ! 
Cela dit, comme dans n'importe quelle histoire - je pense - certains m'ont donné plus de fil à retordre. Je pense notamment à Alario, le petit-fils de l'Alchimiste du régiment. Son rôle a beaucoup évolué en cours de route, notamment quant à déterminer dans quelle mesure il était lui-même fasciné par les arts occultes. Pour d'autres, notamment les différents bras droits - de Cérès ou d'Artemis - leur temps d'apparition a "simplement" augmenté parce que je pensais que c'était un plus pour le roman, mais il fallait donc faire attention en contrepartie à conserver l'équilibre de l'ensemble. 

Je ne prendrai pas forcément un verre avec chacun d'entre eux, mais je n'ai pas vraiment de regrets à leur sujet.






Je voudrais revenir sur la traduction.
Te voyant mal lire des histoires de tatoueur sexy farouchement célibataire (merci facebook), j'en déduis que tu traduis ce genre d'histoires ^^
Donc, comment les traductions te sont proposées ? Tu as une sorte de contrat avec certains éditeurs ? As-tu la possibilité de choisir ? De refuser ? Des dead-line à respecter?
Et aussi, en as-tu plusieurs à mener de front ?

Emmanuel :


Non, je ne traduis pas ce genre d'histoires, heureusement ! Pour le coup, il s'agissait simplement d'une sortie récente dont le résumé m'avait fait rire et que j'ai donc voulu partager. 


J'ai l'habitude de dire qu'en tant que traducteur, on est un peu des mercenaires, allant de contrat en contrat. J'ai bien sûr des deadlines à respecter même si la plupart du temps, on peut toujours s'arranger à une ou deux semaines près, et j'évite de mener plusieurs traductions de front. De toute façon, ça me semble quasiment impossible, à moins de sacrifier la qualité de son travail. 

Avec le temps, il peut s'instaurer une relation de confiance avec un éditeur, qui fait que l'on va travailler régulièrement avec lui mais c'est toujours roman par roman. Pas de CDI ou de chose du même ordre. Et il suffit qu'une directrice et ou directeur de collection quitte une maison d'édition pour que l'on doive tout reconstruire, car sa ou son remplaçant(e) ne vous connaît pas forcément et/ou possède son propre carnet d'adresses.





Solessor :

Salut Emmanuel !

Je viens de lire les quatre interviews et j'ai appris des tas de choses passionnantes à ton sujet !
J'aimerais commencer par te remercier pour ta gentillesse et ta dédicace qui invite au voyage !
Je suis en pleine lecture de Célestopol, et je suis partagée entre l'envie de le dévorer... et celle de le savourer.
La première nouvelle m'a tout de suite fait penser à Jules Verne. Ce qui m'amène à ma première question : quelles sont tes influences littéraires ou générales ? Es-tu passionné de sciences ? D'astronomie, en particulier ?
Et ma question subsidiaire : un voyage sur la Lune s'organise demain, accessible à tous. Tu embarques ?

Désolée, ma première question a fait des petits ! ^^
Emmanuel :


Ah, merci pour Célestopol !
Pour le recueil, mes références sont assez évidentes : une pincée de Jules Verne, c'est sûr, un peu de Metropolis, un peu de China Miéville... Je n'ai guère lu de steampunk pur et dur en fait, donc je n'ai pas de référence précise à ce niveau. Ou alors, BioShock, dans un registre un peu différent, et en jeu vidéo. 
De façon plus générale, j'aime beaucoup Jack London - encore aujourd'hui - Neil Gaiman, Murakami, Ken Liu, Charles Yu, la moitié du catalogue Gallmeister sans doute, Kay, Negrete... 
J'adore l'astronomie depuis toujours - je reste fasciné par Mars - mais je suis nul en maths, donc... j'ai vite opté pour un cursus littéraire. 
Et oui, j'embarque, et plutôt deux fois qu'une !



Fantasy à la carte :

Ah Alario ! bref je ne dis rien de plus pour spoiler personne. Du coup, ça ne te fait pas mal au cœur quand tu dois sacrifier certains de tes personnages ?

Pour rebondir sur ta dernière réponse à Dup, oui, c'est propre au monde de l'édition (monde que je connais bien). Tout le monde travaille plus ou moins en freelance. Donc c'est presque un nouveau challenge à chaque contrat. Donc c'est assez courageux de s'être lancé dans cette belle aventure. Je dirais même heureusement car on a besoin de traducteurs comme toi pour faire vivre les livres et nous offrir des belles histoires étrangères à lire. Oui, bah tout le monde n'est pas polyglotte, quoi !

Emmanuel :

Si, mais le but n'est pas de se faire plaisir ou d'être indulgent envers soi-même, le but est de produire la meilleure histoire possible ! Quitte à avoir des regrets. 


Et c'est très gentil pour la traduction, un métier incertain et pas toujours bien payé... 





8 commentaires:

Fantasy à la carte a dit…

Bonjour Emmanuel, après un weekend riche en lecture d'un certain recueil de nouvelles :-), je reprends mes questions. Dans L'Empire du Léopard, y a t-il des personnages qui t'ont donné du fil à retordre, que tu aimes moins que d'autres ? Si oui, lesquels ?

Didi a dit…

Bonsoir,
je m'insère dans les questions des interviews participatives que j'ai lues avec intérêt, mais pour l'instant je suis en pleine lecture du recueil de nouvelles "Célestopol". Tout d'abord merci à Dup et Phooka et à Emmanuel Chastellière pour ce joli cadeau qui était accompagné par un autre cadeau :-) et de si sympathiques dédicaces !
Pour l'instant je n'ai pas encore de question, il faut dire que je ne suis pas en avance dans ma lecture, mon exemplaire de "Célestopol" a subi une rétention de la part d'une compagnie aérienne... Et oui je comptais le lire lors de mon voyage et paf ma valise n'était pas là et le livre était dedans...
Bref (vitre), tout ça pour vous dire Mosieur Chastellière que je me délecte de vos nouvelles mais que pour l'instant je n'ai pas de question précise et/ou originales.
P.S : c'est qui ce Curt Lennix :O)

Dup a dit…

Il ne te laisse pas des mots doux à toi ce cher Curtis ?
Il est pourtant assidu, il insiste :P

Dup a dit…

Je voudrais revenir sur la traduction.
Te voyant mal lire des histoires de tatoueur sexy farouchement célibataire (merci facebook), j'en déduis que tu traduis ce genre d'histoire ^^
Donc, comment les traductions te sont proposées ? Tu as une sorte de contrat avec certains éditeurs ? As-tu la possibilité de choisir ? De refuser ? Des dead-line à respecter?
Et aussi, en as-tu plusieurs à mener de front ?

Solessor a dit…

Salut Emmanuel !

Je viens de lire les quatre interviews et j'ai appris des tas de choses passionnantes à ton sujet !

J'aimerais commencer par te remercier pour ta gentillesse et ta dédicace qui invite au voyage !
Je suis en pleine lecture de Célestopol, et je suis partagée entre l'envie de le dévorer... et celle de le savourer.

La première nouvelle m'a tout de suite fait penser à Jules Verne. Ce qui m'amène à ma première question : quelles sont tes influences littéraires ou générales ? Es-tu passionné de sciences ? D'astronomie, en particulier ?

Et ma question subsidiaire : un voyage sur la Lune s'organise demain, accessible à tous. Tu embarques ?

Désolée, ma première question a fait des petits ! ^^

Fantasy à la carte a dit…

Ah Alario ! bref je ne dis rien de plus pour spoiler personne. Du coup, ça ne te fait pas mal au cœur quand tu dois sacrifier certains de tes personnages ?

Pour rebondir sur ta dernière réponse à Dup, oui, c'est propre au monde de l'édition (monde que je connais bien). Tout le monde travaille plus ou moins en freelance. Donc c'est presque un nouveau challenge à chaque contrat. Donc c'est assez courageux de s'être lancé dans cette belle aventure. Je dirais même heureusement car on a besoin de traducteurs comme toi pour faire vivre les livres et nous offrir des belles histoires étrangères à lire. Oui, bah tout le monde n'est pas polyglotte, quoi !

Ramettes a dit…

Bonjour
Je ne crois pas avoir vu passer la question.
Comment te viennent les noms des personnages. As-tu déjà changé un nom en cours d'écriture parce que tu y trouvais une certaine pertinence ? Ou peut-être que tu ne projettes rien dans un nom... du moins consciemment... je pense à Cérès par exemple...
Rose-Marie/ramettes

Fantasy à la carte a dit…

Bonjour Emmanuel, parlons d'Elbakin, qu'est-ce qui t'a poussé à vouloir créer un site d'informations consacré à la fantasy ?