Ne les crois pas
De : Sebastian Fitzek
Lu par : Ludmila Ruoso
Durée : 10 h et 54 min
L'avis express de Dup sur Ne les crois pas de Sebastian Fitzek
Un thriller efficace et divertissant, parfait pour ces périodes troublées : de quoi embarquer l'esprit ailleurs !
L'AVIS DE DUP
Yann vient de prendre en otage une dizaine de personnes dans un studio d'enregistrement d'une radio berlinoise. À l'antenne il annonce qu'il va poursuivre le jeu fétiche de la station, le cash-call. Un appel téléphonique au hasard, toutes les heures, et si l'auditeur ne répond pas "J'écoute 101.5 et on libère un otage", et bien il supprimera un otage.
Ira Samin, ex flic spécialiste en négociation, alcoolique et déprimée depuis le suicide de sa fille aînée Sarah, a choisi ce jour pour en finir avec la vie. Il lui manque juste la boisson qui accompagnera les cachetons, mais Yann en a décidé autrement. Il ne veut négocier qu'avec elle, et les forces de police cueilleront Ira alors qu'elle s'apprêtait à acheter son coca light lemon.
Que veut-il Yann ? Qu'on lui rende sa femme Léoni.
Petit hic, Léoni est morte.
Les négociations commencent.
Ira trouve une motivation certaine en découvrant que sa cadette fait partie des otages.
Et je ne vous en dirai pas plus. Les chapitres très courts et très nombreux s'enchaînent et tiennent le lecteur l'auditeur en haleine. C'est efficace même si j'ai trouvé peu de crédibilité dans l'histoire de Léoni. Ceci-dit, ce n'est sûrement qu'un avis personnel, car c'est vrai qu'à chaque fois qu'un auteur fait intervenir une mafia quelconque, j'ai toujours ce sentiment négatif.
Le point fort de ce roman, comme tous les romans de Sebastian Fitzek que j'ai lu, c'est la force et la profondeur des personnages brisés qu'il nous propose. Et là je dois dire qu'il n'y va pas avec le dos de la cuillère ! C'est presque too much de réunir en un seul roman autant de bras cassés ! Yann était un psychologue renommé avant que sa vie ne parte en lambeau après la "mort" de Léoni. Pourquoi ne veut-il traiter qu'avec Ira ? Pourquoi la pousse-t'il a déballer sa vie à l'antenne ? Le salaud de l'histoire aussi (et non, je ne lâcherai pas son nom), se traîne de belles casseroles.
Ce Ne les crois pas est un vrai "page-turner", avec des guillemets car je ne sais pas comment traduire cette expression pour un audio. Un roman où la tension monte crescendo de chapitre en chapitre, et comme ils sont nombreux... Sebastian Fitzek fait la part belle à l'étude psychologique de ses personnages principaux, comme d'hab : efficace et sans prétention. Ces deux qualificatifs s'adaptent également à la narratrice qui nous fait une lecture neutre et sans état d'âme. Bref ça fait le taf, surtout en confinement !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire