mercredi 4 mars 2020

Troisième ITV de Emmanuel Chastellière











Bonjour à toutes et tous ! 





Me voilà de retour, avec grand plaisir, sur Bookenstock. 

En réalité, je n'ai jamais été bien loin : j'ai toujours pu compter sur la curiosité de Dup et Phooka, dès mes débuts, et je les en remercie encore. Mes débuts justement. Dès la parution du Village, en 2016, j'ai été invité, fort généreusement, à venir échanger en ces lieux. Avec la sortie le mois dernier de La Piste des cendres, c'est donc l'occasion d'un petit retour en arrière pour moi. 

Cela fait ainsi moins de cinq ans finalement que j'ai « sauté le pas », franchi la barrière, et que je me retrouve sous l’œil des lectrices et des lecteurs, après avoir chroniqué tant de romans moi-même sur Elbakin.net. Le village, Célestopol, L'Empire du léopard, Poussière fantôme, La Piste des cendres, quelques nouvelles ici et là... Je crois que tout le monde pourra convenir au moins d'une chose : ce furent des années chargées et je n'ai pas chômé ! Un premier bilan ? Le temps passe toujours aussi vite et, pourtant, j'ai toujours l’impression de me trouver au début du chemin, l'impression que la prochaine histoire n’est jamais bien loin, mais que, sitôt celle-ci derrière moi, une autre se présentera déjà. 

Et tout ça bien sûr en gardant dans un coin de la tête le fait de ne pas céder à l’envie du toujours plus. Quand on a toujours voulu écrire et partager ses histoires, quand on a bien conscience que le paysage français n'est pas extensible (on peut faire comme si, mais la réalité est ce qu'elle est), on pourrait se dire qu’il faut occuper le terrain. Bon, je sais qu'avec cinq romans en cinq ans (et même six avec le retour de Célestopol dans quelques mois...), je donne peut-être le sentiment d'être très présent, mais je vous jure, c'est aussi un concours de circonstances, tout simplement ! 

C'est aussi une période très riche. Ces dernières années ont connu pas mal de nouvelles approches, de nouvelles tentatives, parfois couronnées de succès, parfois non. Expérimenter, c'est important. Si je n'ai rien contre un bon cycle, j'ai toujours tenté de ne jamais refaire deux fois la même chose, tout bonnement car en tant que lecteur, j'aime les découvertes et les surprises ! C'est aussi la meilleure façon de ne pas se lasser soi-même quand on passe autant d'heures devant son écran - et croyez-moi, en tant que traducteur, je fais même double dose. 

Eh bien, voilà, je ne sais pas trop quoi ajouter, si ce n'est que je me sens un peu nerveux, mais aussi un peu plus à ma place... Et j'espère répondre à vos questions du mieux possible !





Regina Falange :

Jamais eu de petits cadeaux ! Pas de tristesse, le "mois de" est fait aussi pour ça mouahaha. Alors plutôt gourmandises salées ou sucrées ? Des allergies particulières ? Thé, café, soda ? Tu collectionnes des objets particuliers ? (stylos, mug, carnets, magnets, etc.)

Emmanuel :


C'est gentil !

À ma connaissance, je ne suis allergique à rien, et je crois avoir testé pas mal de choses au fil des ans. En plus, salées ou sucrées, je suis faible dans les deux cas. Je ne suis pas non plus un grand collectionneur dans l'âme. Forcément, j'aime bien ce qui peut avoir un rapport avec ce que j'ai écrit, mais je n'en suis pas encore à collectionner les ours en peluche (cf Célestopol) pour ne citer qu'un exemple. 



Phooka :

Coucou Emmanuel,

À mon tour ! :)
Aely te posait la question des salons et des deux côtés de la barrière, mais plus largement tu as une double, non même une triple casquette. TAC: Traducteur, Auteur et Critique. En tant que membre fondateur d'Elbakin, tu as chroniqué une montagne de romans et j'imagine bien que certains ne t'ont pas plu et que tu as fait des critiques négatives. En tant qu'auteur, tu commences à accumuler pas mal de romans et donc pas mal de critiques. Pour ma part, je ne crois avoir vu que des bonnes critiques (veinard) mais j'imagine que tu en as peut être vu passer de moins bonnes. Comment y réagis-tu ?
Et du coup en tant que critique, avec le recul d'être auteur, as tu des regrets pour avoir été peut-être parfois trop dur ?
Est ce que ton côté auteur influence tes critiques récentes ?

Emmanuel :


Oui, c'est vrai que j'ai rédigé des centaines et des centaines de chroniques au fil des ans... Désormais, je ne chronique plus que des titres VO, ou alors, de temps en temps, un coup de cœur que je peux avoir pour un ouvrage francophone, mais j'en lis très peu finalement (ce n'est pas une question de goût, mais de temps). De tête, c'est la seule évolution que j'ai pu constater depuis que je suis auteur moi aussi. 

Même quand la chronique est mauvaise, je m'attarde évidemment sur le roman, pas sur l'auteur (ou l'autrice). Mais il est certain que peu importe l'adage les goûts et les couleurs, personne ne me convaincra que, au hasard le plus complet, l’Épée de Vérité est un bon cycle. Je crois qu'il y a toujours des éléments objectifs à analyser quand on aborde la question de la critique littéraire. Ça ne me gênerait pas d'ailleurs de le dire à ce cher Terry Goodkind justement un jour ou l'autre, je suis sûr qu'il est aussi têtu que moi !

En tout cas, j'assume tout ce que j'ai pu écrire sur Elbakin.net, ce qui ne reste de toute manière qu'un avis parmi d'autres. Je trouve - et ça n'engage que moi - que, parfois, les gens se contentent de trop peu, de romans vus et revus, certes pas forcément désagréables à lire sur le moment, mais... difficile ensuite de pointer du doigt la surproduction. Je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut lire que des ouvrages pointus, "exigeants" ou que sais-je encore. Mais le divertissement peut être de qualité. 

Le seul point qui me chagrine un peu, c'est lorsqu'on m'associe à Elbakin au point de me tenir responsable de ce qu'un autre chroniqueur a pu écrire. Nous sommes une dizaine tout de même, et même si plusieurs d'entre nous partageons la même sensibilité - c'est aussi pour ça qu'on s'est retrouvé - ça ne veut pas dire qu'on est tous du même avis. Heureusement ! C'est probablement l'origine de la seule chronique négative que j'ai pu recenser en + de 4 ans, avec un anonyme qui a massacré L'Empire sur Amazon - le pire roman qu'il ait jamais lu de sa vie, etc, etc... - mais qui avait clairement un compte à régler avec Elbakin.net en jetant un œil à certains de ses autres avis postés. Forcément, ce n'est pas le genre d'avis outrancier dont je vais tenir compte. 

On va dire que pour l'instant, je touche (beaucoup) de bois à ce niveau-là ! 





Fantasy à la carte :

Bonjour Emmanuel, c'est bon La Piste des Cendres est ajouté à ma Whishlist. Ecrire un gros roman, est-ce un exercice plus difficile que d'écrire des nouvelles ? Tu disais plus haut que L'Empire du Léopard est né d'une nouvelle, est-ce pour toi l'élément moteur qui déclenche l'envie d'écrire un texte plus long ?

Emmanuel :


Merci pour La Piste !

Non, pas nécessairement pour ce qui est de l'élément déclencheur, Le Village ou Poussière fantôme ne sont pas nés ainsi. Est-ce qu'un gros roman est plus difficile ? J'ai pu m'arracher les cheveux pour nombre de nouvelles, donc le format n'est pas épargné par les sessions de brainstorming, mais disons qu'avec une nouvelle, on travaille un format plus... carré ? Un roman de + de 600 pages comme c'est le cas de La Piste ou L'Empire, est sujet à beaucoup plus de remous, déjà parce que l'écriture va courir sur plusieurs mois et que la vie de tous les jours a plus de chances d'interférer à un moment ou un autre, mais aussi car les personnages sont plus facilement... dans l'improvisation ? Si à un moment, le cap dévie de la trajectoire prévue, c'est beaucoup plus long pour le ramener dans la bonne direction. 

Avec une nouvelle, on va dire que je me sens en général plus "serein", même s'il peut s'agir d'une illusion !






Mariejuliet :

Hello!
Ce mois démarre fort, mes interrogations ont déjà eu leurs réponses.
Il m'en reste heureusement une de la première importance:
Des licornes dans la piste des cendres!!!! As-tu cédé aux sirènes de la mode ou bien à un vieux rêve ? Comme je ne suis qu'à la moitié du livre j'aurai peut être la réponse plus tard, mais pour le moment je me pose la question.

Emmanuel :


Ah !

Voici les fameuses licornes de l'Empire et de la Piste : https://fr.wikipedia.org/wiki/Elasmotherium

Ce ne sont donc pas des "licornes" tel qu'on l'entend. Ça peut passer pour un détail, mais pour moi ça fait partie de ces petits jeux pour tordre les clichés, ou les prendre avec un pas de côté par rapport aux attentes des lectrices et lecteurs. 






Ah les licornes, comme tu dis !
Tu auras eu beau les décrire massives, corne épaisse, poil laineux, tu n'as pu empêcher mon imaginaire de galoper et voir l'aérien équidé blanc !
Peut-être joues-tu exprès avec cette image car il me semble que jamais tu ne mentionnes la couleur de leur pelage. C'est volontaire ?
En revanche j'avoue que l'image vacillait dès que tu parlais de la puanteur de ces animaux :))

Emmanuel :


C’est une colle !

Il me semble mentionner la couleur de leur robe à un moment, ou du moins y faire allusion (je ne parle pas de café ?), mais je peux me tromper. En tout cas, clairement, je n’avais pas la licorne des légendes en tête. Pour tout dire, ces animaux jouent le rôle des bisons des grandes plaines américaines, tout bonnement. C’est là aussi qu’on voit l’évolution depuis l’Empire, où on ne les croisait que de loin. En 25 ans, beaucoup ont été massacrés pour leur viande, leur peau, etc.





Régina Falange :

En regardant ta bibliographie, on note quand même que tes livres ont des couvertures canons ! As-tu ton mot à dire sur le choix des couvertures? De leur conception, à leur validation finale, en passant par le choix des illustrateurs.

Emmanuel :


Merci pour les artistes concernés !

C’est variable. Pour le Village et Célestopol en grand format, c’est moi qui connaissais déjà un peu Marc Simonetti, donc c’est moi qui ai établi le contact et discuté à plusieurs reprises avec lui. Avec Critic, je suis également associé au processus, mais je n’échange pas forcément directement avec l’illustrateur. Je peux toutefois lui faire part de remarques, bien sûr ! Maintenant, l’éditeur reste décideur et il faut laisser sa liberté à l’artiste. Par exemple, tous ne lisent pas les romans qu’ils ou elles illustrent – je parle en général. 

En poche, avec Libretto, là, en revanche, je n’ai pas été associé au processus de création de la maquette ou de la couverture. Mais je suis très content aussi du résultat.





Re Emmanuel,

Parmi tous les auteurs que nous avons invités dans nos Mois de, tu es sans doute le plus réactif, le plus attentif et le plus "organisé" (et nous en sommes ravies crois-moi !! :)). Es-tu toujours comme ça dans la vie?


Emmanuel 


Eh bien, c’est gentil !

Je l’ai déjà dit, mais je pense que je suis surtout anxieux et c’est ça qui doit rejaillir sur mon fonctionnement. Mais oui, je crois que je suis comme ça dans la vie. Je crains souvent de me mettre en retard ou les imprévus. Et comme au cours de ma journée pro, j’alterne plusieurs casquettes, j’essaie toujours de prendre de l’avance, de peur de me retrouver en retard.




Fantasy à la carte :

Bonjour Emmanuel, autre question, tu arborais déjà la double casquette de traducteur et de chroniqueur, qu'est-ce qui t'a donné envie d'écrire à ton tour ?

Emmanuel :


Je me dis parfois que je suis traducteur « par défaut ». En fait, j’écris depuis le collège, mais j’ai longtemps mis ça entre parenthèses entre les études puis la recherche d’un travail. Je passais aussi déjà tellement de temps à lire que quand aurais-je pu écrire ? Mais je n’avais fait que mettre de côté cette envie, pendant dix ans environ. La traduction, d’une certaine façon, c’est aussi transmettre des histoires, sauf que ce n’était/ce ne sont pas les miennes. Au bout d'un moment, je me suis dit que ce serait tout de même trop bête de vivre avec ce regret toute ma vie. Alors, j'ai décidé de retenter ma chance, et tant pis si je devais prendre des coups au passage. 





Depuis que j'ai lu Dans la brume, j'ai un duo de voix qui me trottent dans la tête, comme une chanson qui ne veut pas partir, et je cherche, je cherche... j'y suis presque mais ça m'échappe encore ! belle interview, questions et réponses très intéressantes.

Emmanuel :

Merci beaucoup !



Dup :

Bonjour Emmanuel,
Dans ta réponse à Fantasy à la carte, tu dis "J'ai décidé de RETENTER ma chance"
Quid de ce re ?
Tu l'avais déjà fait ? Quand ? Avec quoi ? Chez qui ? On veut tout savoir !!!

Emmanuel :


Alors, c'est simple, à la sortie du lycée, alors qu'à l'époque Orange était connu sous le nom de Wanadoo et qu'internet en était encore à ses balbutiements, j'avais déjà écrit quelques histoires, dont un roman entier, que j'avais par exemple soumis... chez feu Rivages/Fantasy, qui ne publiait que des traductions (c'était le premier éditeur de la Roue du Temps en France, pour ceux qui s'en souviennent). C'est dire si je connaissais bien le milieu à l'époque ! Mais j'avais reçu un mot très encourageant - écrit à la main, je ne parle pas d'une simple lettre de refus du style "c'est bien mais pas pour nous" - de Doug Headline, qui dirigeait la collection à ce moment-là. 

Je me souviens aussi avoir soumis une nouvelle dans une anthologie chez Calmann-Lévy par exemple quelques années plus tard. Déjà, pourtant, je n'écrivais plus vraiment ou n'aspirais plus à le faire. Avant de me lancer dans Le village - vers 2013-2014 - cela faisait déjà plusieurs années que j'avais comme renoncé. 






Bonjour Emmanuel

Avec Poussière Fantôme , tu t'es "attaqué" à du jeunesse. As-tu modifié tes habitudes d'écriture ? Qu'est ce qui change quand on fait du "jeunesse" finalement ?

Et puis question subsidiaire: au moment où tu l'as écrit tu habitais au Québec et tu y as situé l'action du roman. Un hommage ?

Emmanuel


Pour la Jeunesse, en tout cas, ce projet-là, j'ai dû faire plus court, tout simplement. Et encore, j'aurais bien aimé rajouter un chapitre ou deux. On m'a parfois reproché une fin un peu abrupte mais c'est aussi parce que j'avais une taille maximale de manuscrit à ne pas dépasser. C'est un peu frustrant, même si je me suis beaucoup amusé avec Poussière fantôme. Pour le reste, au niveau du ton, il faut faire un peu plus attention, et je n'aurais sans doute pas pu inclure certaines scènes que l'on retrouve dans L'Empire par exemple. Mais mine de rien, je suis déjà allé assez "loin" avec ce livre - je pense à une certaine scène avec une infirmière. 

C'est le Québec qui m'a donné le point de départ du roman - suivre un guide de visites du Montréal hanté capable de voir de vrais fantômes - quand j'y étais allé en vacances. Par la suite, j'ai donc vécu trois ans dans la Belle Province. Je ne sais pas si c'est un "hommage", mais en tout cas, ça m'a permis de m'immerger "pour de vrai" dans cette atmosphère à la fois si proche et si différente de la France.





15 commentaires:

Dup a dit…

Ah les licornes, comme tu dis !
Tu auras eu beau les décrire massives, corne épaisse, poil laineux, tu n'as pu empêcher mon imaginaire de galoper et voir l'aérien équidé blanc !
Peut-être joues-tu exprès avec cette image car il me semble que jamais tu ne mentionnes la couleur de leur pelage. C'est volontaire ?
En revanche j'avoue que l'image vacillait dès que tu parlais de la puanteur de ces animaux :))

Regina Falange a dit…

En regardant ta bibliographie, on note quand même que tes livres ont des couvertures canons ! As-tu ton mot à dire sur le choix des couvertures? De leur conception, à leur validation finale, en passant par le choix des illustrateurs.

Phooka a dit…

Re Emmanuel,

Parmi tous les auteurs que nous avons invités dans nos Mois de, tu es sans doute le plus réactif, le plus attentif et le plus "organisé" (et nous en sommes ravies crois-moi !! :)). Es-tu toujours comme ça dans la vie?

Fantasy à la carte a dit…

Bonjour Emmanuel, autre question, tu arborais déjà la double casquette de traducteur et de chroniqueur, qu'est-ce qui t'a donné envie d'écrire à ton tour ?

XL a dit…

Depuis que j'ai lu Dans la brume, j'ai un duo de voix qui me trottent dans la tête, comme une chanson qui ne veut pas partir, et je cherche, je cherche... j'y suis presque mais ça m'échappe encore ! belle interview, questions et réponses très intéressantes

Dup a dit…

Bonjour Emmanuel,
Dans ta réponse à Fantasy à la carte, tu dis "J'ai décidé de RETENTER ma chance"
Quid de ce re ?
Tu l'avais déjà fait ? Quand ? Avec quoi ? Chez qui ? On veut tout savoir !!!

Phooka a dit…

Bonjour Emmanuel

Avec Poussière Fantôme , tu t'es "attaqué" à du jeunesse. As tu modifié tes habitudes d'écriture? Qu'est ce qui change quand on fait du "jeunesse" finalement?

Et puis question subsidiaire: au moment où tu l'as écrit tu habitais au Québec et tu y as situé l'action du roman. Un hommage?

Dup a dit…

Dieu que ce doit être frustrant, un roman entier !
Et dans ce cas tu en fais quoi ? Penses-tu le remanier et le proposer à nouveau ?
Aujourd'hui, estimes-tu que les refus étaient justifiés ?

Regina Falange a dit…

Oh j'arrive 20 minutes après Dup et qui m'a volé ma question !

Bon ben du coup je reviens sur ce refus pour rebondir sur le chemin que tu as parcouru pour publier ton premier roman et les autres. Puisque tu as signé chez plusieurs éditeurs, comment t'es-tu retrouvé chez eux? Quels sont les démarches que tu as faites? Envois de manuscrits terminés, d'idées, speed dating, rencontres via Elbakin.net peut-être? Bref comment chaque signature de contrat s'est-elle passée? (ma question est brouillon, je suis désolée, j'espère que c'est quand même compréhensible)

Fantasy à la carte a dit…

Bonjour Emmanuel, du coup comment s'organise une journée lambda d'un écrivain-traducteur ? Tu traduis le jour et écris la nuit ? :-)

Nath Aely a dit…

oh oui Quebec la lecture de Poussiere de fantome m'a trop donné envie d'y aller :)

Nath Aely a dit…

Je ne crois pas avoir vu la question mais comme je suis une Dory j'ai pu passer à côté.
Quand on fait un roman fantasy, quelle sorte de recherche en amont fait-on? on imagine son univers à partir de rien ou plutôt de son imaginaire ou l'on réplique tout de même une idée, une image, un petit rien entraperçu ailleurs que l'on met ensuite à sa sauce? Avec L'empire du leopard j'ai eu un peu de réponse plus haut mais pour les autres?
Bon weekend à tous

XL a dit…

bonjour
suite de : Depuis que j'ai lu Dans la brume, j'ai un duo de voix qui me trottent dans la tête, comme une chanson qui ne veut pas partir, et je cherche, je cherche...
je ne suis toujours pas sûre de ma référence, mais je tente la question : t'es tu inspiré des horribles siamois de La Belle et le clochard ?
est-ce que tu écris dans le silence, avec des airs dans la tête ou avec de la musique en fond sonore comme beaucoup d'auteurs ? et quand tu traduis ? t'est-il arrivé d'avoir envie d'écrire autrement qu'en français ?

Olivier Bihl a dit…

Bonjour Emmanuel,
J'alterne les lectures de l'Empire du Léopard,La Piste des Cendres et Célestopol.... vaste chantier mais bien plaisant. Je viens enfin de lire l'ensemble des ITV et en ai ainsi appris beaucoup. Lorsque tu entreprends l'écriture d'un nouveau livre, tu sais déjà qu'il aura ou non une suite ? As-tu déjà revu ton hypothèse première d'un seul livre sous la pression de tes lecteurs ? Quels autres genre de littérature lis-tu ? SI tu devais te reconvertir dans le genre littéraire, vers quel genre t'orienterais-tu ? Merci de tous ces partages.

Emmanuel a dit…

Tant mieux ! ;)