lundi 1 juillet 2024

LA FAIM DES DIEUX de John Gwynne

 

LA CONFRÉRIE DU SANG

Tome 2

LA FAIM DES DIEUX


Éditions LEHA
600 pages
26 euros




L'avis express de Dup sur La faim des dieux de John Gwynne


Un monstrueux coup de coeur pour cette suite ahurissante de maîtrise.
Respect Mister Gwynne !

L'AVIS DE DUP



Attention, risque de spoil sur le T1

Mon dieu, quel plaisir intense de lecture ! Tout d'abord retrouver Orka, Varg et Elvar, ces personnages auxquels je m'étais grandement attachée. Découvrir que John Gwynne incluait désormais dans la boucle de nouveaux personnages, déjà croisés mais secondaires alors. Des gentils comme des mauvais, dans chaque bande, afin d'avoir tous les points de vue. Comme j'ai aimé détester Guðvarr, tout en admirant sa capacité à rebondir pour éviter les dangereuses casseroles armées jusqu'aux dents qu'il traîne au c**. Comme j'ai aimé avoir le derrière entre deux chaises avec Biorr. Bref je les ai TOUS aimé.

Le chemin d'Orka, qui poursuit toujours le même but, retrouver son fils qui lui a été enlevé mais aussi venger la mort de son mari, va croiser la Confrérie du Sang toujours dirigée par Glornir. On va découvrir alors un aspect du passé d'Orka qu'on ne soupçonnait pas. Intenses émotions. Quant à la Confrérie, elle allait dans l'autre sens, pourchassant un groupe de guerriers qui a enlevé Vol, la sorcière seidr et femme de Glornir. 

Varg est toujours avec eux, il savoure sa liberté et découvre les vertus de l'amitié aussi bien durant les pauses qu'au sein du barrage de boucliers. Il a toujours pour but de venger sa soeur, mais aussi le meurtre de son nouvel et premier ami. Orka et la Confrérie du Sang vont se séparer à nouveau, chacun poursuivant leurs kidnappeurs, mais Orka embarquant quelques membres de la Confrérie avec elle.

Quant à Elvar, toujours avec les Chiens de Guerre, elle va devoir se remettre rapidement du coup de théâtre concocté par John Gwynne à la fin du premier opus, que je pourrai même appeler coup de massue. Après la traîtrise de Biorr et son départ avec les Engraisse-Corbeaux, elle garde sa vengeance sous le coude et poursuit son premier but dont elle est liée par serment, et devinez quoi... retrouver le mari de Upsa, sorcière seidr et soeur de Vol qui a été enlevé et asservi par son père, le Jarl de Snakavik. Oui, c'est comme qui dirait un sport national en Vigrið de kidnapper des gens !!! 

Règlements de comptes en perspective... Entre ceux qui avancent, ceux qui fuient, ceux qui hésitent, on suit le chemin et les pensées de chacun. On sillonne dans tous les sens ce continent. On va même partir en mer avec la Confrérie du sang et rejoindre l'autre continent, toujours équipé pour les grands froids et on va suer sous le soleil d'Iskidan.

Et partout il y aura des batailles d'envergure, à la hache, au scramasaxe, à l'épée, mais aussi à coups de sorts magiques faramineux, magie galdur et magie seidr s'affrontant. De ces sorts obscurs vont renaître d'anciens dieux, comme spoilé par les couv sublimes... Les dieux jouent à nouveau dans la partie, certains libres, certains asservis. Et ils sont en colère de voir que les hommes maltraitent leurs descendants possédant un brin de leurs pouvoirs... Et horreur, j'ai vu la couv du tome 3 parue en VO ! 😱😱😱 Ça va être catastrophique comme résultat !!! Allez donc voir la photo de Vigrið que j'avais mise dans ma chronique du tome 1 et vous comprendrez ma terreur.

Partout va naître la joie du vainqueur, le bonheur des retrouvailles pour certains (pas tous vous vous en doutez bien), la tristesse des enterrements, la haine du vaincu, le besoin de vengeance. John Gwynne a tricoté son intrigue de main de maître, déposant une pelote à chaque coin de son univers, donnant l'impression d'y laisser un tas de nœuds, chaque personnage en partant tirant un fil. Et puis arrivent les 100 dernières pages... avec une vitesse incroyable à cause de chapitres hyper courts, le lecteur en apnée, l'auteur va tirer sur toutes ses ficelles et réunir le tout sans un seul nœud en un écheveau tout bonnement époustouflant. On jubile, on frémit, on pleure.

C'est ahurissant de maîtrise, je suis fan absolue.
Monstrueux coup de coeur. 
À lire absolument !!!


John Gwynne sur Bookenstock :

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