lundi 26 mars 2012

LE PREMIER CRÂNE de Nicolas Sker par Micelnat



Éditions Michel Lafon
346 pages
17,50 euros


Présentation de l'éditeur


Directeur d’un laboratoire d’archéologie, Marcus Sambre aime les certitudes. Mais le jour où son ex-femme lui envoie un crâne retrouvé sur un chantier de fouilles en Angleterre, son univers bascule : la datation de l’ossement remet en cause toute l’histoire de l’humanité…
Aidé de la journaliste Evannah Poleska, Marcus se lance dans une quête obstinée pour percer un mystère où science, art et religion se côtoient dans un vertigineux engrenage.
Du Centre d’énergie atomique de Saclay au Golgotha à Jérusalem, talonné par des individus prêts à tuer, ce couple détonant devra repousser les limites de la raison pour affronter un secret qui pourrait se révéler bien plus redoutable que les hommes qui le traquent sans merci.



L'avis de Micelnat (bénéficiaire du partenariat Michel Lafon)



Chose promise chose due, vous m’avez avec les Éditions Michel Lafon offert ce livre pour en faire une chronique.

Fichtre dans quelle galère je me suis fourrée moi. Je lis OK, je donne mon avis en deux trois lignes par ci par là OK, j’essaie de convaincre certains à lire (ou non) un livre OK.

Mais écrire une chronique c’est vachement plus sérieux comme boulot !!!

Alors j’essaie. Hier j’ai bien essayé le bookdating : s’asseoir face à un inconnu et lui donner l’envie de lire un livre en 2 minutes, puis changer d’interlocuteur et recommencer l’exercice… pas facile non plus.

Oups je m’égare, au boulot !!!

Bon, je ne vous remets pas le résumé, hein, ce n’est pas nécessaire.

Après une charmante entrée en matière, on plonge dan le vif du sujet, une quête sur un crane dont on ne peu dater l’existence et qui attire bien des convoitises. Un roman mené tambour battant qui se lit très rapidement.

Un style épuré, des chapitres courts, beaucoup de dialogues qui font qu’on avance vite (trop vite ???) Du coup, il n’y a pas de vrai montée en puissance, notre cœur ne s’emballe pas assez. Les héros s’en sortent bien, trop facilement peut-être parfois.

On s’attache gentiment aux personnages de Marcus et d’Evannah. Annibale et Irina nous font froid dans le dos. Mais tous ces personnages auraient mérité un peu plus de profondeurs, d’un passé qui les habite.

Pour ce qui est des thèmes abordés (l’ésoterisme, les francs maçons, les templiers, la religion, la création…), beaucoup sont monnaie courante et c’était osé de faire « encore » un livre sur le sujet.

Mais le parti pris de l’auteur qui ne se découvre qu’à la fin (bah oui quand même…) vaut le détour.

Alors, je ne le mettrai pas dans mon top de l’année 2012 mais je pense que Nicolas SKER est un auteur qui a du potentiel et que je lirai son suivant avec plaisir, ne serait-ce que pour voir l’évolution de son écriture.



Merci encore à Dup et Phooka de m’avoir permis de tenter cette expérience de la chronique…

1 commentaire:

Didi a dit…

Belle chronique Micelnat !
J'aime bien ton idée de bookdating ;-)
Bises et bonne soirée !