jeudi 12 mai 2022

ONE LAST STOP de Casey McQuiston

 



Éditions Lumen
554 pages
17 euros





L'avis express de Dup sur One last stop de Casey McQuiston

Une lecture en dent de scie oscillant entre ennui et plaisir, mais que je ne regrette pas d'avoir découvert !


L'AVIS DE DUP



Voilà un roman pour le moins surprenant, pour lequel je suis incapable d'avoir un avis tranché. D'où l'absence de curseur de satisfaction, car suivant les passages de lecture celui-ci oscillait. Jamais dans les extrêmes, mais parfois nettement à gauche tant je m'ennuyais et parfois nettement à droite tant j'étais surprise de ce que je lisais. Et faire une moyenne ne correspondrait en rien au sentiment de lecture qui en découle.

J'avais beaucoup aimé le premier roman de cette autrice, My dear fuck*** Prince, découvrant une comédie romantique MM rafraichissante et touchante. Peut-être ai-je mis la barre trop haute pour le suivant. Pourtant si on n'est plus dans le MM mais plutôt le FF, le moins que je puisse dire c'est que cette autrice sait raconter les histoires d'amour et mettre en avant le milieu LGBT.

On vit vraiment les émois d'August lors de sa rencontre avec Jane dans le métro. Un vrai coup de foudre nullement niais, qui prend aux tripes le lecteur devant le mal être de cette handicapée des sentiments qu'est August. Mais voilà, du fait qu'August n'ose pas, les rencontres s'enchainent, rien ne se passe, et la Dup se lasse.

Il faut passer une centaine de pages pour qu'une révélation qui fait l'effet d'une véritable bombe voit le récit prendre un virage résolument SF. J'ai trouvé l'idée absolument géniale et un regain d'intérêt m'a piqué au vif. Comment, pourquoi et surtout que faire pour résoudre ce problème... dont je ne peux vous dévoiler un mot, bien évidemment. August se démène pour résoudre ces mystères et continue à rencontrer Jane sur cette ligne Q du métro new-yorkais et je dois avouer que je finissais par trouver ça à nouveau répétitif, lassant. 

Heureusement, Casey McQuiston a réussi à m'intéresser par le biais de cette communauté LGBT dans laquelle évolue August. Elle est en coloc avec un couple haut en couleur, Myla et Niko, ainsi qu'un oiseau de nuit, Wes, architecte qui est devenu tatoueur. Myla est ingénieure et se veut artiste, Niko est médium et transgenre. Wes est gay, timide et amoureux transi de leur voisin de pallier, Isaiah de jour, Annie de nuit : il est drag queen. L'ambiance dans cette colocation est un vrai régal de jeunesse, de naturel, de fous rire et d'émotions intenses entre tous ces membres.

August est la dernière arrivée dans cette coloc et n'est pas toujours à l'aise. Il faut dire qu'elle est timide et n'a absolument pas confiance en elle. La vie qu'elle a menée jusque là ne l'a pas aidée, formatée par une mère obnubilée par la disparition de son propre frère. August a passé son enfance à seconder sa mère dans la recherche d'indices sur les traces de son oncle disparu. Mais finalement, cette aptitude lui sera profitable.

Un avis donc mitigé pour ce roman, à cause de beaucoup trop de longueurs alors même que le reste du récit est un délice, et c'est bien dommage. Franchement rien que pour découvrir cette colocation ce livre vaut la peine d'être lu. L'histoire entre August et Jane, la prisonnière de la ligne Q, est originale et bien menée. Je ne regrette en rien ma lecture.

 


2 commentaires:

Regina Falange a dit…

J'avais été assez déçue par My dear f***ing prince du coup je passe mon tour pour celui ci.

Dup a dit…

Tu fais bien alors !