mardi 21 décembre 2021

ATLANTEA de Julianna Hartcourt

 

#1
La prophétie de étoiles


Editions Elixyria
570 pages
21.90 euros
5.99 euros en numérique
Parution 11/2021













☇ L'avis éclair de Phooka sur le tome 1 de La Prophétie des étoiles  ☇




Un premier tome très prometteur.




L'AVIS DE PHOOKA:






J'avais vu passer cette très jolie couverture sur les réseaux sociaux et le résumé m'avait attirée. Et puis j'ai oublié bien sûr. Ma mémoire de poisson rouge a encore frappé ! Et puis Karline Demey m'envoie un message pour me demander si je veux participer à un Blog Tour sur ce roman. L'occasion rêvée. J'ai foncé évidemment !




Me voilà donc transportée à Atlanteä, un monde magique et ancien dans lequel évoluent créatures et "humains". Je mets des guillemets parce que sur le fond je ne suis pas sûre que les protagonistes soient vraiment humains. Ils sont plus grands, plus forts, plus beaux et surtout ils peuvent vivre vraiment trèèèès longtemps (donc non ils ne sont pas humains). A priori, pas Elfes  non plus parce qu'ils n'ont pas les oreilles pointues (dixit Cerise l'héroïne), mais bon là dessus je ne mettrais pas ma main à couper! 
Bref, peu importe en fait.

Lorsque Cerise arrive, ou plutôt tombe, sur Atlanteä, le royaume de Zamoryä est en bien mauvaise posture. Suite à une utilisation mal contrôlée de la magie, la déesse des ténèbres Asphobia a été libérée et elle grignoté le monde petit à petit. Les terres disparaissent et les habitants aussi. Le roi Zellon essaie de protéger son peuple comme il peut, mais Zamoryäest perdu et la seule solution serait d'aller vers le royaume voisin d'Astéria. Mais pour cela, il faut pouvoir ouvrir la porte magique qui contrôle le passage.

Donc Cerise, une terrienne de chez nous, arrive sans savoir comment dans ce royaume. Elle est "moderne", son langage et son manque de respect des règles vont en faire une curiosité. Elle attire l'attention de Zellon, mais pas que. Sous la protection du capitaine de la garde, Finlenn, elle va essayer de survivre dans ce monde qu'elle ne connait pas, ne comprend pas et dont les règles archaïques, en particulier quant au rôle des femmes, ne sont pas du tout de son goût.

Allons droit au but. J'ai vraiment adoré ma lecture mais ...

Quel premier chapitre raté! Nous passons une partie de ce premier chapitre avec des éclaireurs. Le premier personnage que nous croisons est Hidelgarde, une femme éclaireuse. Or Hildegarde est vraiment le personnage bien pensant et saoulant par excellence ... du moins pour moi.  Et franchement la description du monde, de la malédiction et de tout cet univers est un calvaire. J'ai bien failli arrêter ma lecture là, moi qui abandonne rarement un livre. Mais j'ai insisté et le deuxième chapitre est déjà un peu mieux. Puis arrive Cerise dans le chapitre trois et là, tout s'enclenche. La magie opère et les pages tournent toutes seules. Arrivent au premier plan Zellon et son attitude hautaine de suzerain, Finlenn et son put** de sale caractère,  Tamril ...

Ce qui est étonnant c'est que depuis j'ai relu le premier chapitre... que j'ai trouvé finalement pas si mal. Une fois qu'on connait le monde et les protagonistes, il prend tout son sens, mais quand on entre dans cet univers pour la première fois, il ne colle pas ... Je dirais presque "peu importe". La seule chose importante c'est que si comme moi, vous avez du mal avec le tout début du roman, insistez! Insistez parce que le jeu en vaut la chandelle. La gentillesse de Tamril, la mauvaise humeur permanente de Finlenn, le caractère hautain de Zellon, et surtout l'humour et le sens de la répartie de Cerise, sont des vrais délices dont il serait dommage de se priver.

Machinations, complots, magie et révélations sont au rendez-vous dans ce roman de fantasy avec une jolie touche de romance. Parfaitement dosé, c'est un régal. 

Premier tome d'une duologie, Atlanteä se lit avec beaucoup de plaisir. Les pages tournent toutes seules (passé le premier chapitre ;)) et il me tarde déjà d'en découvrir la fin. Chapeau bas Julianna Hartcourt !



Fillenn (mon chouchou)


Toutes les illustrations proviennent de @laure.au




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