jeudi 6 octobre 2022

DYNASTIES Tome 4. Une douce brûlure, de Ilona Andrews

 


Éditions J'ai Lu
416 pages
14,90 euros
10,99 en numérique





L'avis express de Dup sur Une douce brûlure de Ilona Andrews

Les auteurs exploitent leur recette, elle a fait ses preuves et cela marche à tous les coups ! Une lecture fort sympathique.

L'AVIS DE DUP


C'est donc Catalina qui a pris la direction de la maison Baylor, puisque Nevada est maintenant mariée à Rogan. Trois ans se sont écoulés depuis la fin de la trilogie précédente, et la jeune femme n'est plus l'ado insouciante que l'on croisait avant. La trilogie qui s'annonce la concernera. Nevada et Rogan sont en Europe pour raisons familiales.

La particularité de Catalina réside en son pouvoir magique. Elle a été reconnue Majeur et c'est une sirène. Il suffit qu'elle chantonne "Ah vous dirai-je maman...", si vous répondez "Ce qui cause mon tourment", vous êtes cuit, sous son charme et elle peut vous faire avouer n'importe quoi juste pour lui faire plaisir. Et tout n'est qu'une question de dosage, si elle en met trop, vous ne pourrez plus vous passer d'elle, voire même vous auriez envie de la dépecer, de la manger... Cela en fait un personnage très intéressant, toujours sur la défensive, ayant beaucoup de mal avec les sentiments d'autrui qu'elle pense influencés par son pouvoir lui échappant parfois.

Lorsque ce tome démarre, nous nous trouvons juste à la fin de l'immunité octroyée pour une jeune maison naissante. Les requins vont pouvoir attaquer, qui pour intimider, qui pour assujettir, qui pour éliminer éventuellement. Catalina doit prouver qu'elle peut gérer seule la maison Baylor, sans l'aide de la maison de Rogan.

Et comme si ça ne suffisait pas comme problèmes, la mère et la soeur de son amie Runa sont tuées sauvagement et Catalina décide d'impliquer sa maison afin d'élucider ces meurtres. N'oublions pas que la maison Baylor est avant tout une agence d'investigation et c'est comme cela qu'ils gagnent leur vie. Elle va vite se rendre compte qu'elle s'attaque à un mur partout où elle se tourne. Elle va tout de même avoir besoin d'aide et s'adressera à Linus Duncan, le vrai-faux gentil grand-père...

L'intrigue de ce tome est donc complexe, et ma foi, entre les scènes d'action et les scènes stressantes, les Ilona Andrews maintiennent suspense et tension tout du long de ces 400 pages. Surtout quand tout le monde s'implique, la mère tireur d'élite, Leon encore plus qu'un tireur d'élite, Bern et sa capacité informatique, la grand-mère Frida et ses tanks ou chars d'assauts, Arabella la petite soeur métamorphe. Là dessus les auteurs rajoutent le beau Alessandro qui a toujours fait bondir le coeur de Catalina et qui se mêle de la même enquête, lui pour des malversations financières visiblement... et la tension sexuelle présente tout du long fonctionne à merveille. La bonne recette quoi !

Alors pourquoi ce n'est pas un coup de coeur ? Je pourrai dire simplement parce que Alessandro n'est pas Rogan... mais ça ne suffirait pas n'est-ce-pas ? Ses pouvoirs sont assez géniaux et forts utiles je l'avoue dans cette histoire, mais au niveau charisme, je l'ai trouvé vraiment too much. Je sais que cela ira mieux aux tomes suivants, les auteurs ayant laissé apparaître la faille qui le concerne dans l'épilogue de cet opus...

Ceci dit, que l'on soit clair, je me suis régalée quand même et Une douce brûlure reste un page-turner efficace. Il me manquait juste un petit quelque chose pour en faire un coup de coeur, petit quelque chose que je pense trouver au prochain tome. 




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