lundi 26 avril 2021

Neuvième volet de l'ITV de PAUL BEORN

 


 NEUVIÈME VOLET DE L'ITV DE PAUL BEORN

Les liens vers les ITV précédentes :

ITV1

ITV2

ITV3

ITV4

ITV 5

ITV 6

ITV 7

ITV 8



Pour bien profiter de ce texte, je vous conseille d'aller relire celui de son premier "Mois de" ;)


Dup — Cette fois, j’espère que c’est la bonne. 

Elle pousse la porte de l’auberge.
    Phooka— Tu parles. Ça fait trois ans qu’on le cherche.
Dup — Prépare les menottes, au lieu de ronchonner.
    Phooka — Purée, il y a foule dans cette auberge.
Dup (chuchotis) — On interroge les clients. Commence par le barbare, là, dans le coin. 
    Phooka — Tu es sérieuse ? Ce type fait deux mètres cinquante et il a une hache à deux mains dans le dos. 
Dup — Beorn adore les guerriers avec des haches, c’est son côté Gemmel. Il lui a peut-être parlé. 
    Phooka s’avance jusqu’au barbare. C’est une montagne de muscles, ses bras sont couverts de cicatrices et de tatouages. Elle lui colle sous le nez un portrait de Beorn. 
Dup — TOI AVOIR VU LUI ? 
    Barbare — Gente dame, jamais n’ai-je vu cet ours de ma vie. 
Soudain, Dupinette se glisse derrière lui et abat un filet sur sa tête. 
    Barbare — Au secours ! 
    Phooka — Tu es folle ? Qu’est-ce qui te prend ? 
Dup — Passe-lui les menottes, vite ! 
Phooka attache le barbare à la chaise. D’un air soupçonneux, elle ôte son casque à cornes, puis sa hache, puis sa cotte de mailles, puis ses faux muscles, puis les coussins de rembourrage dessous. Finalement, il ne reste qu’un petit nounours apeuré. 
Dup — Bingo ! 
    Phooka — Trop forte ! Comment tu as deviné que c’était lui ? 
Dup — Il mangeait une tablette de chocolat aux noisettes. Et il avait un tatouage « I 💓Tolkien » sur l’épaule. 
    Phooka— Alors, monsieur Beorn ? On se cache parce qu’on a laissé ses lectrices et ses lecteurs mariner trois ans pour son tome 2 de Calame ? 
    Beorn — Je vous reconnais ! Vous êtes les deux folles qui enferment les auteurs dans une cave pour les faire parler ! Vous m’avez déjà torturé une fois ! 
Dup — Ouais. Et on va recommencer.


♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥

Olivier Bihl :

Bonjour Paul, j'avance à un rythme plus soutenu (il est temps) dans Calame 2 et je ne pensais sincèrement pas que l'on pouvait écrire à nouveau plus de 500 pages sur les destins croisés de Maura, Darran, le Conteur, les Fantômes et tant d'autres avec tant de rebondissements. Ce dernier tome regorge effectivement de nouveaux portraits beaucoup plus creusés et notamment la rivalité entre Bragal et Alandro pour disposer un peu plus de Maura. Sur ces deux frères; est-ce que tu as toi-même frère ou soeur ? Pourquoi cette vision de la fraternité ou de la gémellité ? Pour les "panthères" rebaptisées "fantômes" on ne peut pas dire que le combat pour la seule libération des femmes soit l'unique ressort mais que finalement l'attrait de la prise du pouvoir et la subordination des représentants du sexe opposés restent la fin de tout ? ; donc le match serait nul au score ?

Dans ton bestiaire fantastique entre dragon, yacks et buffle tu ne serais pas un peu passionné de mythologie grecque ou romaine ? Corps à corps, ruses, champs de batailles, une telle gamme de description de combats digne de la Trilogie du Seigneur des Anneaux ou de films fantastiques comme Matrix, d'où te viennent tes inspirations? 

Allez une nouvelle question plus générale .... tes lectures ou séries du moment ? As-tu lu la saga du "Clan des Otori" de Lian Hearn et qu'en as-tu pensé ? Je trouvais qu'il y a des correspondances dans l'écriture et les thèmes.

Paul Beorn :

Mazette ! Une question poupée russe !! 😊


Ai-je moi-même des frère ou sœur ? Voui : deux frères et une sœur, une famille nombreuse ! Il est vrai que la fratrie est un thème assez rare en fantasy (on y croise en revanche beaucoup d’orphelins et d’enfants uniques). C’est une question intéressante car la (très vague) idée de roman qui me trotte en ce moment dans la tête tourne justement autour ce thème.

Pourquoi cette vision de la fraternité ?

Ce qui m’intéressait chez Bragal et Alendro, c’était la dualité dans la ressemblance, le fait qu’il y ait parfois peu de différence entre l’immonde salaud et le type bien. Cette différence entre eux ne tient à ce qu’ils sont (tous deux nobles, étrangers, beaux garçons) ni à ce qu’ils ont vécu (l’exil, la peur, la mort des parents, la déchéance sociale pour les deux), mais à ce qu’ils font, à leurs actes (qui, eux, sont à l’opposé).


En ce qui concerne les panthères puis les fantômes, ce n’est pas un groupe homogène. Elles se retrouvent toutes sur un point : destituer le Roi Lumière et abolir son abominable loi sexiste. Sur le reste, elles sont très divisées. La plupart (La Beste, Cala) ne veulent rien de plus que l’abrogation de la loi, elles fréquentent et apprécient des hommes, elles veulent juste l’égalité. La princesse avec ses partisanes (Dounia), elle, veut retrouver son trône et se venger en exerçant sur les hommes la même violence que celle subie par les femmes jusque là. Les femmes ne sont ni pire ni meilleures que les hommes, nous sommes tous des êtres humains. Et bien sûr, le genre ne définit personne : hommes ou femmes, nous sommes des individus qui avons tous nos valeur, nos intérêts et nos objectifs différents.


La mythologie grecque et romaine ? J’adore ! C’est une formidable source d’histoires qui regorgent de créatures, de dieux et de personnages légendaires. Ce que j’aime, c’est le foisonnement créatif de ces mythes, mais d’un autre côté, ils véhiculent une vision du monde qui n’est plus du tout la nôtre (pour résumer, chacun doit rester à sa place et ne pas troubler l’ordre du monde). Donc ce n’est qu’une source parmi d’autres, je m’inspire de tout ce qui passe, en fait. 😊


L’inspiration pour les scènes de combat ? Tolkien a été le premier et j’ai adoré ses scènes de batailles quand j’ai lu le SDA (« I am no man » 😊 , je devais avoir 10 ans), mais depuis, j’ai lu d’autres auteurs très talentueux en la matière (Gemmel notamment, ils ne sont pas si nombreux à décrire des batailles). Il y a aussi l’audiovisuel, bien sûr (300 pour son esthétique étrange, Jackson pour le grand spectacle, mais aussi des western ou des films de guerre comme La ligne rouge de Terrence Malick, ce bijou). Une autre source importante, c’est le vécu personnel. J’ai une petite expérience militaire de dix mois dans un régiment de parachutistes (j’étais dans le tout dernier contingent de sursitaires… précision : non, je n’ai pas choisi les para), pas le meilleur moment de ma vie mais il m’a beaucoup appris sur ce qu’était l’armée, l’état d’esprit qu’on y trouve, le quotidien du soldat, etc. J’ai aussi fait un peu (un tout petit peu) de boxe et d’escrime pour mieux comprendre les gestes, les enjeux, les ressentis et pouvoir les décrire. 😊


Ai-je lu « Le clan des Ottori » ? Oui ! J’avais adoré toute l’histoire, ces personnages torturés, l’ambiance étrange, ce mélange de fantastique et de Japon médiéval. J’ai juste un bémol pour la toute fin qui a fait naître trois gros points d’interrogation au dessus de ma tête (euh, quoi ?? quoi ???). Dommage, car tout le reste était génial !



Ramettes :

Bonsoir,

j'ai une impression de déjà lu qui me taraude... Voilà dans Calame 1 la prison est spéciale elle bouche façon rubik's cube... J'ai l'impression d'avoir déjà lu ça... est-ce que j'aurais vu passer une citation de cette partie du texte ou est-ce que dans "le septième guerrier-mage" il y a une allusion? je n'ai pas le courage de relire ce roman !

Paul Beorn :

Je ne me souviens pas d’allusion à cette forteresse dans Le septième guerrier-mage, ce sont a priori deux univers différents (cela dit, je suis loin de voir dans mes romans, parfois les lectrices ou lecteurs me dont remarquer des trucs que je n’avais absolument pas remarqués).

Ramettes :

Bonjour,

En faisant des recherches sur le site de la bibliothèque départementale dont dépend ma médiathèque j'ai vu que tu avais écrit "le dernier des parfaits" en 2012, je n'ai pas réussi à l'avoir à temps... Ce n'est pas un titre que j'ai vu passer sur les réseaux (ou je ne m'en souviens pas)... Pourtant il est sorti en poche en 2014. ça se passe en Occitania... Est-ce que tu t'es inspiré de faits réels ou c'est juste un cadre pour de la fantasy.


Ce n'est pas trop dur de voir des livres partir dans les limbes du passé et être moins mis en avant ?

Paul Beorn :

« Les derniers Parfaits » (« Parfaits » dans le sens « parfaits hérétiques », doux nom donné par l’Eglise de l’époque aux « cathares ») est un roman de fantasy qui se déroule dans une France du XIIIème siècle quelque peu décalée. Ce monde est semé d’objets enchantés hérités d’un ancien Empire disparu, et surtout les Albigeois ont gagné la croisade. Ils ont formé au sud-ouest de la France un royaume indépendant, où les idéaux des premiers « cathares » ont été peu à peu dévoyés. J’ai fait énormément de recherches sur l’époque, mais aussi sur l’occitan (oui, oui, il y a beaucoup échanges dans cette langue – bien sûr traduits).

J’adore l’Histoire, j’adore la fantasy, c’était un roman qui mélangeait les deux. 😊



Est-ce dur de voir des livres partir dans les limbes et être oubliés ?

Oui, c’est triste. Un roman n’est pas une motte de beurre, il n’a pas de date de péremption. Et pourtant, après deux ou trois mois passés en librairie, hop, la plupart disparaissent des rayons. Mais la lectrice de 2021 est-elle si différente de celle de 2012 ? Ne pourrait-elle pas aimer un titre qui a plu à d’autres gens, 9 ans plus tôt ?

C’est tout un système économique qui fait n’importe quoi. Il y a beaucoup trop de titres et tout le monde le sait, mais aucun éditeur n’a intérêt à baisser sa propre production.

Quand j’entends des autrices ou des auteurs dire qu’ils ont écrit un roman en trois semaines pour remplir une commande et gagner leur vie, je me dis qu’on marche sur la tête. Pour vendre deux fois plus, on devrait écrire deux fois moins vite et deux fois mieux (oui : un facteur important de la qualité d’un roman, c’est le temps qu’on y consacre, j’y crois fermement). C’est la cause de romans bâclés qui déçoivent les gens. C’est aussi la cause de romans qui auraient pu plaire à plein de gens mais passent à côté parce qu’ils sont perdus dans la masse ou sortis au mauvais moment (je n’ai pas de solution moi-même, je fais juste le constat).

Bien sûr, à titre individuel, il reste toujours l’espoir qu’un titre soit réédité (ou pas).

Il se trouve que ce sera le cas pour Les derniers Parfaits (si tout se passe bien) dont Mnémos envisage une réédition. 😊


 Dup :

Well, Ramettes m'a devancée. J'avais l'intention d'aborder Les derniers Parfaits également. Le début de ta réponse répond un peu à ce que j'attendais. Voyons si tu peux la compléter.
Moi je voulais que tu me le vendes ce roman passé sous les radars. En 2012, le blog démarrait tout juste et Mnémos ne faisait pas encore parti des ME nous faisant confiance. Il n'empêche, après avoir découvert Jal et Gloutonne ♥♥♥, je l'avais acheté aux Imaginales suivantes. Mais depuis, il est resté dans ma bibli. Que pourrais-tu me dire qui me pousserait à le glisser entre deux dans mon planning de lecture de SP ?

Paul Beorn :
Oh là là, je n’ai jamais su vendre mes romans. Alors euh… c’est un roman qui euh… avec des personnages dedans et… y a de l’action et des bisous et de la réflexion… (mais pas trop, les bisous) et… enfin il est trop bien. Pardon, c’est lamentable. 😄

On y trouve en vrac : des prisonniers en fuite enchaînés les uns aux autres, un royaume qui sépare ses hommes de ses femmes (et les traite mal, les uns comme les autres), d’authentiques cathares (« bons hommes et bonnes femmes »)…

Ah oui, et il a été finaliste du GPI en 2012. 😊


Phooka :

Bonjour Paul,

Quand je lis la chronique de Dup sur "Le jour où ...", le principe de départ (absence soudaine des adultes, des jeunes qui doivent se débrouiller seuls" me fait penser à la BD "SEULS". La connais-tu ? Si oui, quel effet ça t'a fait?

Paul Beorn :

Oui, la BD « Seuls » reprend le même principe que « Le Jour où » (même si la suite de l’histoire n’a rien à voir). et elle cartonne en librairie (mes enfants sont fans). Il arrive que des auteurs aient des idées proches en même temps, c’est la vie…

Qu’est-ce que je me suis dit quand je l’ai appris ? Merde, je crois. Et puis j’ai haussé les épaules : il y a des choses sur lesquelles on peut agir (écrire le mieux possible, faire la promo avec tout son cœur) et des choses sur lesquelles on ne peut pas. Pour celles-là, il faut décrocher et passer à autre chose.

Bien sûr, ça n’a pas été bon pour le roman. J’étais en contact avec une agente audiovisuelle qui avait des pistes pour une adaptation en série. On avait longuement parlé du roman, je lui avais fait plusieurs présentations. Mais du moment où on a su que la BD « Seuls » serait adaptée au cinéma, c’était mort. C’est comme ça ! Je me suis retroussé les manches et j’ai écrit Calame. 😊


Phooka :

Paul, tu vas dire que je suis tombée sur la tête mais en rédigeant ma chronique de Calame, j'ai pensé que ce pouvoir ne me ramenait pas à la religion, mais plutôt à la télé-réalité de nos jours.
Tu sais ces soit disant "stars" qui ne sont stars que parce que des gens regardent ces émissions à la télé et que sans ça, ils ne seraient que des gens ordinaires (ce qui n'est pas un défaut ..). Bref, le public et les médias leur donnent beaucoup de calame ...

Paul Beorn :

Tu n’es pas tombée sur la tête ! Oui, c’est exactement ça, le calame pour moi, c’est ça et plein d’autres choses. Moi aussi, j’y voyais moins la religion que le désir de célébrité de pas mal de gens et le pouvoir que cela leur donne (mais je n’oppose pas les deux pour autant). Célébrité des femmes et hommes politiques, des stars de ciné, des autrices, des youtubeurs, des provocateurs de toutes sortes qui recherchent ça par tous les moyens… C’est une force qui n’est ni bonne ni mauvaise, mais dont je me méfie à titre personnel.



Ramettes :

Bon nouveau dilemme : je lis "le dernier parfait" première version ou celle qui arrive. Lol. Pour la petite histoire j'habite dans les Corbieres depuis 8 ans et les Parfaits font partie du folklore local.

Paul Beorn :

Les Corbières, c’est en effet la région qui a gardé la plus forte trace des cathares (bon, mon histoire se passe plutôt un peu à l’ouest, mais on n’est pas très loin !). Pour ce qui est de cette réédition, je ne sais pas encore si nous allons retoucher le texte (la couverture, en revanche, oui).


Nemo :

Rebonjour,
J'ai relu rapidement toutes les questions, j'espère que la mienne n'a pas été posée 😉
J'ai terminé le tome 2 de Calame et cette fin !!! Depuis, j'ai beaucoup de mal à accrocher à un autre livre, j'en commence plein sans avoir envie de les continuer ... La dure vie du lecteur.
D'où ma question : comment choisis-tu la fin de tes romans ? est-ce que c'est une évidence depuis le début ? Est-ce qu'elle se précise au fil du roman ? Ou est-ce que tu dois faire un choix entre plusieurs possibilités à la fin ?
Tiens, autre question : nous, en tant que lecteurs, les personnages nous manquent une fois le livre fini, alors toi, en tant qu'auteur, ça ne te démange pas de les retrouver dans un autre récit ?

Paul Beorn :



Ooooh ! Je suis très fier de t’avoir touchée avec ce roman. Mais je suis sûr que tu en trouveras vite d’autres, sans pour autant oublier celui-ci (la tristesse d’avoir fini une histoire beaucoup aimée, je connais cela très bien).



Comment je choisis la fin ? Est-ce une évidence depuis le début ?

Je ne commence jamais un roman sans avoir la fin en tête, seulement… parfois, je n’écris pas celle qui était prévue. Il faut dire que ce qu’on appelle « fin » est en réalité un entrecroisement de fils narratifs qui arrivent à leur terme. En d’autres termes, une fin est composée de plusieurs éléments. Dans le cas de Calame, il y en a même beaucoup.

Certains n’étaient pas prévus du tout SPOILER : Passez la souris pour faire apparaître le texte le rôle de La Beste par ex, en fait, le personnage de La Beste lui-même n’était pas prévu au départ…), d’autres pas prévus de cette manière, et d’autres encore sont exactement comme je les avais imaginés depuis le début.



Est-ce que je dois faire un choix entre plusieurs possibilités à la fin ?

Absolument ! Mes bêta-lectrices ont d’ailleurs lu une autre fin que celle du livre imprimé.

ATTENTION SPOILER (FIN ALTERNATIVE)

Dans cette fin, Darran disait à Maura qu’il n’était PAS son père. En réalité, le père de Maura était aussi celui de Darran, un homme violent qui, par sa magie de sorcier charmeur, avait séduit Rachaëlle. Depuis le début, Darran n’essayait donc pas de sauver sa fille, mais celle de Rachaëlle, par amour pour elle. Cela parachevait l’entrée de Maura à l’âge adulte, celui de la fin des illusions de l’enfance ; cela interrogeait aussi la notion de paternité, Maura clamant que pour elle, ce serait toujours Darran son père. Cette fin était très logique mais… elle était aussi plus triste. Elle donnait une tonalité plus sombre à l’ensemble du diptyque et cassait quelque chose dans le lien entre Maura et Darran. Ce n’est donc pas celle que j’ai finalement choisie.



Est-ce que mes personnages me manquent, une fois le livre fini ?

Ils me manquent, oui, mais je les ai toujours avec moi, je les entends presque parler entre eux quand je pense au roman. 😊

En tout cas, voici un petit mot de Maura rien que pour toi depuis son jardin :

« Bonjour Nemo ! Alendro et moi, on te passe un petit coucou de Westhalie. Je te salue à la kenmarienne : paume contre paume. À bientôt (dans tes pensées) ! »



Retrouver mes personnages dans un autre récit ?

Je ne l’ai jamais fait, il faut dire que je change toujours d’univers. Mais c’est une idée qui me travaille depuis un moment, en effet.


Encore une page bien remplie !

Allez, encore un effort, on peut le faire ce 10ème volet !!!


12 commentaires:

Dup a dit…

Well, Ramettes m'a devancée. J'avais l'intention d'aborder Les derniers Parfaits également. Le début de ta réponse répond un peu à ce que j'attendais. Voyons si tu peux la compléter.
Moi je voulais que tu me le vendes ce roman passé sous les radars. En 2012, le blog démarrait tout juste et Mnémos ne faisait pas encore parti des ME nous faisant confiance. Il n'empêche, après avoir découvert Jal et Gloutonne ♥♥♥, je l'avais acheté aux Imaginales suivantes. Mais depuis, il est resté dans ma bibli. Que pourrais-tu me dire qui me pousserait à le glisser entre deux dans mon planning de lecture de SP ?

Phooka a dit…

Bonjour Paul,

Quand je lis la chronique de Dup sur "Le jour où ...", le principe de départ (absence soudaine des adultes, des jeunes qui doivent se débrouiller seuls" me fait penser à la BD "SEULS". La connais-tu ? Si oui, quel effet ça t'a fait?

Phooka a dit…

Moi aussi je l'ai acheté aux Imaginales! :))

Dup a dit…

ce sera une réponse à une question collégiale alors ! ou bookenstockienne :D

Phooka a dit…

Paul, tu vas dire que je suis tombée sur la tête mais en rédigeant ma chronique de Calame, j'ai pensé que ce pouvoir ne me ramenait pas à a religion, mais plutôt à la télé réalité de nos jours.
Tu sais ces soit disant "stars" qui ne sont stars que parce que des gens regardent ces émissions à la télé et que sans ça, ils ne seraient que des gens ordinaires (ce qui n'est pas un défaut ..). Bref, le public et les médias leur donnent beaucoup de Calame ...

Ramettes a dit…

Bon nouveau dilemne je lis "le dernier parfait" première version ou celle qui arrive. Lol. Pour la petite histoire j'habite dans les corbieres depuis 8 ans et les parfaits font partie du folklore local.

Dup a dit…

Ben oui, c'est intéressant cette question Ramettes ! Va-t-il y avoir une nouvelle version ?

Fantasy à la carte a dit…

Bonjour Paul, as-tu déjà participé à des concours d'écriture, genre concours de nouvelles ?

Ramettes a dit…

Bonsoir,
Je ne voudrais pas encore devancer les vénérables, mais maintenant que le mois se termine, est-ce que c'est plus facile ou difficile de revenir une deuxième fois ? pensais-tu avoir autant de questions ? Est-ce que tout le côté positif de nos questions avaient eu une influence il y a 3 ans ? Et est-ce que les différentes questions te donnent des idées pour de prochaines histoires ?

Dup a dit…

Bon, ben du coup je rajoute mon grain de sel aussi !
Que penses-tu de l'influence des couvertures sur tes romans ? Je vois que tu as bien précisé que Les derniers Parfaits allait changer de couv.
L'originale de Lecossu est belle je trouve, mais un poil sombre. Était-ce voulu, cela reflète t-il ton roman ? La trouves-tu démodée ?

Phooka a dit…

Bonsoir Paul,

Tu vas y arriver à tes 10 pages d'interview. Congratulations 😎
Malgré cette avalanche de questions, t'en a t 'il une que tu aurais aimé qu'on te pose et qui ne l'a pas été ?
Si oui, laquelle ou lesquelles ?

Et puis , comme tu le sais Sylvie Kaufhold sera notre invitée en mai, elle a énormément participé à ton mois de en te lisant beaucoup de questions. Aurais tu à ton tour une ou des questions à lui poser? Si oui, on lui fera suivre 😉

XL a dit…

bonjour, j'arrive un peu comme l'ouvrier de la dernière heure, mais panne de lecture massive : désolée ! en plus je n'ai jamais réussi à rattraper mon retard dans les ITV, tant il y a eu de questions, donc je prends le risque que la mienne ait déjà été posée. Je me suis demandé en voyant sortir 14-14 en 2014 si le projet faisait partie dès le départ du calendrier des projets culturels/littéraires/artistiques/pédagogiques autour des diverses célébrations de jubilés, centenaires et autres anniversaires.
Calame j'adore les personnages mais j'en suis encore trop loin de la fin (tome1) pour lire tous les commentaires par peur de me spoiler ; je vais me les prendre en papier car vraiment trop de mal de lire sur l'ordi.