L'avis express de Dup sur L'appel des grands cors de Thibaud Latil-Nicolas
L'AVIS DE DUP
Me voilà amenée à vous parler du troisième et dernier volet de la saga des Chevauche-Brumes, alors même que je n'ai qu'une envie c'est de pleurer. Pleurer d'abandonner tous ces personnages, de savoir que je ne les reverrai plus me bouleverse !
Incroyable comme j'ai fini par m'y attacher à cette équipe de personnages, et pourtant, si vous vous souvenez bien de ma première chronique, ce n'était pas gagné. Cette trilogie, car cela en est une, est montée en puissance de façon exponentielle. Le tome 2 était déjà un coup de cœur, je fais quoi maintenant ? Un méga coup de coeur ? Oui, peut-être bien. Phooka, il faut que l'on mette une échelle dans les coups de cœur !!!
Avec une plume toujours aussi maîtrisée, Thibaud Latil-Nicolas nous
entraine éparpille derrière ses personnages encore une
fois. Jerod, avec deux compagnons, doit rejoindre le nord et la cathédrale
où tout a commencé pour espérer trouver une solution aux mélampyges toujours
plus nombreux et surtout, visiblement mieux organisés. Saléon, et le petit
reste des Chevauche-Brumes restent à Barberon pour former de nouvelles
recrues. Mais ils vont devoir fuir, car Juxs et le trop jeune Roy ont levé
une armée gigantesque pour éradiquer les hérétiques : les mélampyges ? non,
non, les Chevauche-Brumes ! Et je pourrai ainsi remplir des lignes et des
lignes, si je devais détailler les différents groupes, menant différentes
actions.
Oui, l'auteur nous éparpille. Et pourtant, à chaque chapitre, il nous accapare, aussi bien avec les personnages que l'on connait qu'avec de nouveaux qu'il nous fait découvrir, et aimer ou haïr immédiatement. Enfin presque, parce que dans le lot, il y en a un qui m'a fait passer par toutes les émotions : sympathie, puis dégoût, puis haine, pour au final s'avérer être un homme plein de bonté ! Ah Martial !
Cet éparpillement nous permet également de découvrir de nouveaux lieux comme les montagnes et les forêts de l'Eterland, comme les plaines du Longemar, et enfin pour la bataille finale, grandiose, épique, sanglante, poignante, la vallée de L'Elgidre, frontière naturelle entre le Bleu-Royaume et l'Eterland.
Et toujours cet équilibre parfait entre les dialogues, les descriptions, les intrigues, l'action, cette lecture n'est que du bonheur. Méfiez-vous, gérez bien votre temps de lecture car une fois démarré, cet opus est impossible à reposer tant qu'il n'est pas fini. Du grand art dont je suis fan. Monsieur Latil-Nicolas, j'attends d'autres écrits de pied ferme, encore plein de batailles même si je sais qu'elles me broieront le cœur !
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