Bon, voyons d’abord le réel : Je m’appelle Nicolas Winter, j’ai 30 ans et je suis interne en médecine générale de 5ème semestre (comprendre un vieil interne), plus particulièrement porté sur la prise en charge des enfants aux urgences pédiatriques.
Passons ensuite au virtuel : Je suis un passionné de littérature et, plus particulièrement, des genres dits de « L’Imaginaire ». Je suis responsable du website Just A Word et je rôde dans le milieu depuis, disons, une dizaine d’années. J’ai commencé par écrire pour Scifi-Universe pendant 3 ans avant de les quitter et de m’installer à mon propre compte. J’ai été recruté par le magazine Bifrost et j’ai même donné une ou deux critiques dans un lointain passé à Elbakin et au Cafard Cosmique (avant que la bête ne meure). Depuis peu, j’approche les acteurs du milieu en vrai. Et ils ne mordent pas tant que ça (ou pas très forts !)
Lorsque j’étais (très) jeune, vers mes 5 ans dirons-nous, ma mère a eu l’heureuse idée de m’acheter une Master System, l’une des mythiques consoles de Sega. Immédiatement enfoui dans ce monde virtuel (et peut-être aussi parce que je n’étais pas alors un enfant des plus sociables), je suis devenu au fil des années ce que l’on nomme un hardcore gamer. Pourtant, d’aussi loin que je me souvienne, j’aimais bien davantage que le jeu-vidéo, j’aimais l’irréel et ce qui ne pouvait pas se rencontrer au dehors dans cet endroit étrange que l’on appelait « réalité ».
Mes premiers amours furent certainement Alex Kidd et Sonic The Hedgehog.
Mais à côté de cet aspect virtuel, il y avait aussi ces nombreuses fois où j’allais au centre commercial avec ma mère et où je la suppliais d’attendre dans le rayon BD pour pouvoir me jeter à corps perdu dans la lecture de Lucky Luke, Rantanplan…et rapidement La Caste des Méta-Barons et Judge Dredd.
Par la suite, disons jusque mon passage au lycée, j’ai surtout picoré de-ci de-là dans l’Imaginaire avec des BDs principalement et quasiment aucun livre autour des genres. Il faut dire qu’à l’époque j’étais tombé dans l’Historique, plus précisément la Seconde Guerre Mondiale et que je connaissais à peu près tous les détails militaires de cette époque. J’étais plus occupé à lire des œuvres sur des grandes batailles (Cf l’excellent magazine Militaria) qu’à aller jouer avec des gens à l’extérieur.
Par la suite, alors que mon père m’avait lâché dans Jouéclub, je me suis saisi d’une intriguante boîte avec plein de types en armures dans un univers très noir. C’est là que j’ai découvert l’univers de science-fiction Warhammer 40.000 et je ne m’en suis certainement jamais remis. Je me souviens très bien de ma première soirée à parcourir le livre de règles et sa partie fluff (aka l’histoire de ce jeu de plateau) et avoir LA révélation. Sauf qu’étant du genre obsessif, j’ai plongé à corps perdu dans le background le Warhammer (à une époque où les romans sur ce jeu n’existaient pas et où tout passait par Codex et White Dwarf) et que j’ai un poil délaissé le reste (même mon obsession pour la seconde guerre).
Viens alors le second temps dont je parlais plus haut. Même si je lisais compulsivement du Warhammer, je ne lisais pas beaucoup d’autres choses.
Et là, horreur, malheur, voici que l’Education Nationale s’en mêle. J’adorais lire, c’était une évidence. Le problème, c’est qu’au lycée, notre prof nous a imposé la lecture de l’ignoble Une Vie de Maupassant, où l’art de décrire un coucher/lever de soleil en 72 pages (et de tuer un jeune lecteur) puis Les Confessions de Rousseau (qui se passent de commentaires). J’ai donc laissé littéralement tomber la lecture, l’associant à quelque chose de barbant. Profondément barbant.
Jusqu’à ce second temps (J’avais alors 18 ans et partageais mon existence entre jeux vidéo et Warhammer 40.000) où, regardant innocemment la télévision belge (ce détail a de l’importance, une bière à celui qui comprendra pourquoi) je suis tombé sur la bande-annonce d’un film avec des nains, des magiciens, des gars en noir et une musique qui m’a scotché. C’était ma première bande-annonce du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson. Envoûté par celle-ci, j’ai donc acheté l’intégrale et j’ai dévoré la chose. Un peu orphelin en le refermant, je me suis retrouvé devant le rayon SF/Fantasy/Fantastique de mon centre commercial et j’ai pris un peu un roman au hasard. Deux pour être honnêtes : Prélude à Fondation et L’Aube de Fondation. Même si je n’ai pas adoré les deux bouquins, j’ai eu envie d’aller voir ce que je pouvais trouver d’autres et je suis tombé sur un petit site avec plein de fiches auteurs et un forum de connards élitistes. C’était environ en 2005 que je découvrais le Cafard Cosmique. Et que je tombais dans le terrier du Lapin Blanc.
Il y a eu les dessins des Méta-Barons, forcément, les créatures d’Aliens, le retour (dont j’ai usé la VHS), le monstre de Relic (qui se souvient de ce film ?) ou encore les dinosaures de Jurassic Park (façon Gilles Stella, les vrais savent).
Il y a d’autres souvenirs que je chéris particulièrement.
Très jeune, ma mère a eu la fabuleuse idée de me faire voir un dessin-animé absolument extraordinaire : Brisby et le secret de NIMH de Don Bluth. Je crois que je ne me suis jamais remis de l’aventure de Mme Brisby et de Jonathan.
Autre chose, un album de Judge Dredd qui était en fait un crossover avec Batman. Cette bande-dessinée me reste en tête parce que c’était ma première rencontre avec le Chevalier Noir ! Eh oui…j’ai connu Batman dans un album où il n’était qu’un personnage secondaire !
Enfin, outre Warhammer 40.000, si je dois citer un vieux souvenir de mes tous débuts en SF, ce sera Le Goût de l’Immortalité de Catherine Dufour, petite pépite de noirceur et de poésie qui m’a certainement craquelé le cœur dans ses dernières pages. Catherine, en un sens, a été la première à me montrer que la science-fiction était une affaire de cœur comme une affaire de tête, et qu’avec le talent, tout est possible. Je ne crois jamais l’avoir assez remercié pour cela.
Déjà, je vais être chiant mais je suis là pour ça, qu’est-ce que l’Imaginaire ? Bon, nous n’allons pas ré-amorcer un psychodrame dans le fandom alors je vais en donner ma définition inspirée par la Salle 101 (une fameuse émission de bolcheviks-titistes amoureux des choses qui se lisent) :
L’Imaginaire, c’est tout ce qui sort de la tête des gens. Evidemment, je dois avoir une prédisposition génétique pour les choses bizarres de la SF et de la Fantasy, mais j’aime L’Imaginaire en tant que tout entier et indivisible. Je n’aime pas tant l’Imaginaire que la fiction. C’est par cette pirouette que je peux vous répondre à votre question : J’aime lire parce que lire est l’une des choses les plus vitales qui soit.
Lorsque je lis, je peux me projeter dans un autre monde (et c’est encore plus fou avec « L’imaginaire ») et dans d’autres personnes. Je peux comprendre le monde d’une façon que je n’aurai jamais pu expérimenter autrement. Qu’apporte donc en plus le fait de lire ? L’empathie, la culture et la capacité à se remettre en question. Dans un monde où le mensonge est monnaie courante, où l’on tente à tout prix de nous monter les uns contre les autres ou de nous duper, c’est donc absolument vital.
Ce que « L’Imaginaire » lui-même apporte est tout aussi fort. La science-fiction nous alarme et nous questionne sur des problèmes technologiques, sociétaux et environnementaux. Elle est une sirène qui nous prépare à demain, un judas vers le futur. Sans elle, comment saurions-nous appréhender les dangers qui nous guettent ? Il en va de même pour la fantasy qui peut souvent employer le prisme de l’irréalité pour nous parler de nous (Tentez Qui a Peur de la Mort ? de Nnedi Okorafor ou Moi, Peter Pan de Michael Roch pour voir). Ce qu’apporte l’Imaginaire par rapport à d’autres sous-genres, c’est sa capacité à être audacieuse, sa capacité à nous prendre, nous tirer par le col et nous poser quelque part ailleurs où l’on doit tout réapprendre. Cette capacité-là crée une adaptativité formidable et développe un sens critique…tout en offrant des visions à nul autre pareil. L’Imaginaire est autant un moyen d’évasion d’une infinie puissance qu’une façon d’apprendre à affronter le monde d’aujourd’hui avec les yeux de demain.
D’abord, Edward Whittemore. Son quatuor de Jerusalem fut l’une de mes plus grandes claques littéraires de toute ma vie. C’est du transgenre, c’est fou, monstrueux et monumental pour tout dire. Je ne m’étendrais pas dessus, j’aurais besoin de bien plus de pages pour en parler un jour (si j’arrive même à être à la hauteur de cette tâche). Je crois bien par contre que le chapitre sur Smyrne ne m’a jamais quitté et ne me quittera jamais.
Second, Wajdi Mouawad. Est-ce vraiment de L’Imaginaire ? On s’en fiche, c’est extraordinaire. Son roman, Anima, est une sorte de polar qui n’en est pas un et qui regarde le parcours d’un homme à travers les yeux des bêtes. Non seulement Mouawad écrit divinement bien mais le roman est une réussite totale qui plonge dans une noirceur hallucinante. Un peu comme pour le Codex du Sinaï, je ne suis jamais revenu de Sabra et Chatila.
Je ne peux pas ne pas citer Antoine Volodine…ou Lutz Bassmann…ou Manuela Draeger ! Merde, ce type a trop d’hétéronymes. A mon sens, il est l’écrivain français le plus audacieux à l’heure actuelle, il s’est quand même mis en tête d’inventer un genre à lui seul, le post-exotisme, et de l’incarner à travers différents auteurs…qui n’existent pas. C’est très noir, très désespéré mais qu’est-ce que c’est bon !
Dans le genre incontournable, je dirais également Alan Moore. Vous savez bien, ce type qui a écrit Watchmen, V pour Vendetta, From Hell, Filles Perdues, Killing Joke ou encore La Voix du Feu. Ce type qui fait de la magie à Northampton et pense que l’Anarchie est le meilleur des systèmes politiques. Je pense que ça pourrait être Dieu sauf que Dieu n’écrit pas aussi bien.
Par contre, je trouve très intéressante votre question en elle-même et le « sans idée péjorative ».
D’ailleurs, puisque c’est le Mois de l’Imaginaire et que les Etats Généraux approchent, je vais aller plus loin : il faut que les lecteurs/blogueurs/critiques arrêtent d’être chatouilleux sur les termes et de se bouffer les uns les autres dès que machin est pas d’accord avec truc. Ce qui tue l’Imaginaire, c’est qu’on l’a un moment en France étiqueté Imaginaire. Si on arrêtait un peu le distinguo entre littérature blanche (bien comme il faut) et de l’Imaginaire (pas comme il faut), on ferait un pas de géant. Et ça va dans les deux sens !
En réponse à l’ostracisation de l’intelligentsia littéraire française (naturellement auto-proclamée), les fans de l’Imaginaire se sont construit un petit château d’où ils crient leur fierté de lire QUE de la SF ou de la Fantasy. Et ils font donc exactement comme les autres. Ce qui ne profite au final à personne.
Concernant le genre, j’ai une préférence pour le post-apocalyptique car comme on me dit couramment « plus c’est noir et désespérant, plus t’aime ». Oui, je sais, y’a du post-apo qui est joyeux (L’été-Machine de John Crowley) mais ce n’est pas monnaie courante quand même. J’aime aussi beaucoup l’horreur (la véritable, la psychologique, pas la gore tape à l’œil) et le transgenre. Le transgenre d’ailleurs est un peu la synthèse de ce que je disais plus haut : explosez les barrières, les frontières et faites tout ce que vous voulez, laissez les conventions aux gens sans imagination.
Je suis, par tradition, plus science-fiction dans mes lectures mais je lis, objectivement de tout. Si vous plongez dans ma pile à lire, vous trouverez un livre fantasy, un livre fantastique, un livre historique, un polar, un drame et même un comics book !
Comme il est de notoriété publique autour de moi que j’adore lire, le cas de figure m’est déjà arrivé à plusieurs reprises.
Et généralement, la personne me la pose à peu près comme vous.
Pour répondre à cette question, il faut en poser d’autres : Est-ce que tu lis déjà ? Beaucoup ? Qu’est-ce que tu aimes lire toi ? Quels sont les univers qui t’ont vraiment enthousiasmé ? Une fois ça fait, il faut prendre en compte la capacité littéraire et le bagage de la personne. On ne propose pas un Volodine à quelqu’un qui ne lit qu’un roman par an de littérature blanche (à moins de savoir qu’il aime l’URSS, le goulag et les oiseaux qui meurent dans du mazout, mais c’est rare).
Quand on a posé ça, on a plusieurs cas de figures en littérature de genre.
1- La personne ne lit que de la littérature générale ET a une solide connaissance littéraire : Je propose la Horde du Contrevent de Damasio, Le Déchronologue de Stéphane Beauverger ou La Ménagerie de Papier de Ken Liu.
2- La personne ne lit que de la littérature générale /ne lit pas / n’as pas un fort bagage littéraire : Dans le cas, on y va doucement avec des trucs un peu plus « light » : L’Oreille Interne de Robert Silverberg, Des Fleurs pour Algernon de Daniel Keyes, Gagner la Guerre de Jean-Philippe Jaworski. Et on ajuste sur les premiers retours.
Récemment, pour le cas N°2 d’une lectrice de littérature générale pure, je lui ai proposé Quinzinzinzili de Régis Messac. Elle me l’a rendu il y a quelques jours et elle a adoré !
Tout est question de s’adapter à la personne en face de soi.
C’est aussi pour ça que je parlais dans mon parcours du rôle de l’école. Ou comment forcer des adolescents à lire des trucs qui ne les inspirent pas peut mener à des catastrophes. L’une des choses les plus importantes pour redonner une bonne place à l’Imaginaire serait de l’intégrer pleinement au programme scolaire. J’aurais autrement pris mon pied à lire L’Oreille Interne ou Des Fleurs pour Algernon que du Maupassant…
Concernant les autres supports…pour le cinéma, on raisonne pareil. Je dirais que pour les plus aguerris, je recommande L’échine du Diable / Le Labyrinthe de Pan voir 2001, L’odyssée de l’Espace (si la personne se sent prête à encaisser un tel chef d’œuvre) ou sinon du classique qui marche Le Seigneur des Anneaux de Jackson, Games of Thrones ou Black Mirror en série.
D’abord par ma « sphère critique » avec les plus gros pourvoyeurs (et les deux confrères que je respecte le plus à ce niveau) : Gromovar de Quoideneufsurmapile et Nébal de Welcome to Nebalia. Non seulement ce sont tous d’excellents critiques (les meilleurs mêmes) mais ils ont des goûts très sûrs (ou du moins qui me correspondent) et savent donner envie.
Ensuite, par le Forum du Bélial qui est une mine d’or en VO ou en VF, avec les conseils de Gilles Dumay (qui a fait un extraordinaire travail chez Denoël Lunes d’encre et fera de même chez Albin Michel, et cela malgré son adoration suspecte de Keanu Reeves), de Pierre-Paul Durastanti (qui, pour un traducteur fan du Capitaine Flam, n’est pas si mauvais qu’on pourrait le croire), d’Erwann Perchoc (qui a toujours un bon truc à proposer) et de pleins d’autres intervenants (Notamment sur Facebook, Irfam Neirom.)
Après, je citerais la Salle 101, où officie des gens peu recommandables aux gouts très éclectiques. Dans ce repaire de Titistes, j’ai trouvé et trouve encore plein d’excellentes idées de lectures. Il en va d’ailleurs de même sur le blog de la Librairie Charybde (et notamment Hugues) qui est un vrai fléau pour ma pile à lire et mon porte-monnaie. Autre blog, celui de Pierre Jourde, malgré la rareté de ses billets, et en plus d’être un écrivain extraordinaire, une simple mention d’un livre par lui me suffit à acheter (comme pour Je me suis tue de Mathieu Ménégaux)
Il y a aussi des amis plus proches, notamment Lucile qui tient le blog Lully Fabule et qui a toujours de bons conseils, et côté cinéma, Sébastien, acharné du 7ème art. Mes libraires aussi, de la librairie des 4 Chemins à Lille (meilleure librairie de Lille forcément) et mes dealers de comics du Bazar du Bizarre, Damien et Jeremy.
Enfin, tous mes amis et contacts blogueurs, beaucoup trop nombreux pour que je les cite tous.
Ah…et le hasard aussi.
Se promener dans une librairie et trouver un ouvrage, ce n’est pas forcément has been.
Oui, je sais, c’est étrange.
Sortez dans votre librairie, mettez des mots sur les livres dans le réel. Et soyez rusés, mettez des livres de genre dans les pattes de personnes qui ne lisent que de la blanche. Au pire, ça leur fera des pieds, au mieux, vous abattrez le mur qui vous sépare en termes de goûts littéraires. Et ça marche dans les deux sens.
Arrêtez de vouloir vous singularisez, reconnaissez vos particularités mais n’en faites pas une caractéristique prétentieuse et hermétique.
Pour les autres idées, je crois en avoir distillé tous du long de cette interview.
Et d’ailleurs, tiens, faites des interviews, c’est tellement riche comme exercice.
Soyez passionné et ouverts, le reste est accessoire, la passion l’emporte toujours.
- Andrée la papivoreBonsoir Nicolas, merci pour tous ces conseils lecture, Il y a beaucoup d'inconnus pour moi mais je vais y remédier :-) Je découvre ton site, et d'emblée je peux te dire que j'adore ton style, je vais prendre mon temps pour lire tout ça... Tu parles beaucoup de BD et comics, lis-tu également des mangas ?
- Merci Andrée.
Oui je lis des mangas au milieu de tout ça de temps à autres. J'ai suivi trois séries : Front Mission Dog Life and Dog Style, Monster et Ikigami. Si j'avais tout mon temps j'en lirais bien plus. Je dévore beaucoup plus de comics. - Je ne sais pas comment tu fais pour lire, voir et tenir ton site tout en étant interne.
J'ai deux filles internes également, une de 5ème semestre et une de 3ème semestre qui étaient toutes les deux de grosses lectrices et qui pour l'instant se font bouffer par leur cursus et ne lisent plus que pendant leurs petits riquiquis congés !
Une recette que je pourrais leur conseiller ?
- J'avoue que j'essaie de mettre en pratique le fait de mettre de l'imaginaire entre les mains des non lecteurs du genre. C'est très difficile. J'arrive peut-être à en convaincre mais ils ne passent pas à l'acte. Aurais-tu un conseil à donner?
- Très intéressante présentation, j'en adore le ton et je vais du coup creuser quelques noms ! Mme Brisby : je l'avais découvert en livre, extra ! Je suis passée sur ton blog et je me réjouis en voyant les comics (toujours difficile pour moi de choisir des lectures pour mon fils dans ce domaine^^). Justement : Marvel ou DC ? Des incontournables à conseiller ?
- Bonjour
T'arrive-t-il dans ton métier d'utiliser l'Imaginaire afin d'apaiser tes petits patients cabossés? (un moyen de détourner pendant les soins leur attention de la douleur ou peur du docteur ^^ )?
Blog à suivre en tout cas!
- L'imaginaire, toute une aventure ! Bravo de prendre le temps de lire malgré les nombreuses heures que vous devez passer au travail.